Archives mensuelles : mai 2009

L’Indre au Moulin doré

Voici l’endroit exploré par nos mini explorateurs :

Aide à la procréation pour les couples homosexuels

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      Célibataires, homosexuels, auront-ils droit à l’aide médicale à la procréation ?
  Contrairement à l’Espagne, à la Belgique ou aux Pays-Bas, en France, l’aide médicale à la procréation est réservée aux couples mariés ou aux concubins de sexe différent justifiant de deux ans de vie commune. Pour les célibataires ou les couples homosexuels, le recours à la procréation médicalement assistée est impossible.  Aujourd’hui, 200 000 enfants vivent en France dans des familles homoparentales . Les députés, dans leur rapport, sont favorables à l’élargissement de l’Aide à la procréation , invoquant le fait que les célibataires et les couples homosexuels ont déjà le droit d’adopter. En France, l’assistance médicale à la procréation est, selon les termes du code de la santé publique, destinée à répondre à la demande parentale d’un couple . Une étude analyse donc les mesures applicables dans plusieurs pays européens : l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse . Pour chacun des huit pays retenus, deux sujets sont traités :

- les diverses techniques d’assistance médicale à la procréation ;

- la possibilité de réaliser des inséminations ou des transferts d’embryons .

L’examen des textes étrangers montre que :

 

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L’Allemagne, l’Italie et la Suisse sont les seuls pays qui comme la France réservent l’assistance médicale à la procréation aux couples hétérosexuels ;

La Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni autorisent la procréation post mortem. (Procréation après la mort d’un des parents biologique à l’aide de techniques comme l’utilisation de gamètes conservés de son vivant ou prélevés immédiatement après la mort).

En revanche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, les femmes seules ainsi que les couples homosexuels féminins peuvent bénéficier de l’assistance médicale à la procréation. Cette faculté existe depuis de nombreuses années dans tous ces pays, sauf au Danemark, où elle a été introduite en 2006, car la loi initiale sur la fécondation artificielle, adoptée en 1997, réservait le bénéfice des techniques d’assistance médicale à la procréation aux femmes mariées ou vivant au sein de couples hétérosexuels stables .

Les législations à l’échelle européenne  sont très différentes : * aux Pays-Bas l’adoption conjointe par un couple homosexuel est autorisée depuis avril 2001 . * en Grande Bretagne, le 16 mai 2002, les députés britanniques ont approuvé un amendement qui permettra aux couples non mariés et homosexuels d’adopter un ou plusieurs enfants .

L’analyse des textes étrangers montre que la France fait partie des pays qui limitent le plus strictement l’accès à l’assistance médicale à la procréation .

L’adoption est d’offrir à un enfant sans famille un cadre familial jugé plus favorable à son développement que les institutions d’accueil . En France on estime à 100 000 le nombre de familles homosexuelles dont une centaine par an résulte de l’adoption par un homosexuel célibataire. L’adoption est plus qu’un simple prise en charge, elle désigne des parents adoptifs, les termes père et mère étant réservés aux parents biologiques . Pourquoi donc un enfant ayant besoin de l’amour parental ne pourrait pas avoir des parents homosexuels .

La loi  reste réticente à ouvrir la possibilité de procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels   . 

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L’Aide Médicalement assisté à la Procréation  (l’AMP) regroupe toutes les techniques d’aide à la procréation ayant recours à la manipulation de gamètes pour faciliter la rencontre entre spermatozoïdes et ovocytes en vue d’une fécondation. Il convient de distinguer trois cas de figure :

* l’AMP intra-conjugale qui est le traitement palliatif de l’infécondité du couple,

* l’AMP avec tiers donneur, une alternative à la stérilité d’un des conjoints ou à un risque majeur de transmission d’une maladie héréditaire grave,

*  l’AMP avec auto-conservation, en cas de traitements stérilisants.

 

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Le danger de la surpêche du thon rouge en Méditérranée.

 

I – Présentation du thon rouge

Le thon rouge, c’est un poisson mythique, pêché en Méditerranée depuis des millénaires, attendu par les hommes chaque été. Mais ce superbe migrateur, capable d’atteindre les 600 kilos, est aujourd’hui en grand danger. Il faut dire qu’il offre la chair la plus subtile, la plus fine et la plus onéreuse aux amateurs de sushis et de sashimis, de plus en plus nombreux dans le monde.

 Aujourd’hui, les captures de thon rouge ne représentent plus qu’environ 3 pour cent du total des captures en Méditerranée. Malgré cela, cette espèce a conservé son importance économique en raison de la forte demande sur le sushi et le sashimi à l’étranger. Rien qu’aux Etats-Unis, la demande annuelle s’établit autour de 24 000 tonnes, soit plus d’une année entière de captures en Méditerranée.        thonrouge1                                                                                                                                  thon-rouge       Chaque année, les scientifiques et les groupes de défenseurs de la nature poussent leur cri d’alarme : le thon rouge disparaît ! Chaque année on espère que des mesures seront prises pour diminuer la pêche, ou du moins contrôler efficacement les prises autorisées. Car plus de mille bateaux traquent ce poisson dans l’ensemble du bassin méditerranéen, notamment en Libye où on le trouve encore. Et les plus gros, les plus modernes de ces navires, sont capables de faire des coups de filets gigantesques : 200 ou 300 tonnes parfois. L’été dernier, ce seigneur des mers a défrayé la chronique. Sa pêche a été brutalement interrompue, suite aux rapports alarmants des scientifiques et des écologistes. Malgré cela, des infractions et des fraudes ont été commises, notamment chez les français, les italiens et les espagnols. Ainsi, parce que la pêche de ce poisson représente des investissements et des sommes d’argent colossales, chaque année, les règlements sont bafoués et les lois ridiculisées. Aucun Etat européen n’est en mesure de faire respecter les quotas qui lui sont alloués, et de nouveaux scandales apparaissent à chaque campagne de pêche. De Paris à Sète, en passant par l’Espagne et la Turquie où s’est tenue la commission d’attribution des quotas, Thalassa a mené l’enquête sur un massacre organisé qui n’est pas prêt de s’achever.  

 

II – Action contre la pêche du thon rouge       

lundi-200-activistes-de-greenGreenpeace militan contre la surpeche

En juin 2007 Greenpeace médiatisait la situation du thon en Méditerranée. Sa campagne de sensibilisation dénonce une pratique destructrice de la pêche. Pour les scientifiques, le seuil de renouvellement de l’espèce se situerait aux alentours des 15 000 tonnes par an. Le consensus adopté à Dubrovnik en 2006 permet malgré tout d’en pêcher près du double. Un chiffre qu’il faut encore multiplier par deux pour obtenir le total effectif des prises.

Cette baisse de 30% en deux ans est très loin de satisfaire les organisations écologiques, qui ne trouvent pas de mots assez durs pour la qualifier: «requiem pour le thon», «obsèques», «décision désastreuse», «une farce», la victoire du «cynisme» et la «fin de la partie». 

 

III – Le réglement de la commission européenne La Commission européenne a publié un règlement d’urgence concernant l’interdiction de la pêche au thon rouge en Méditerranée à partir du 23 juin 2008. Le directeur général des affaires maritimes et de la pêche de la Commission Européenne estime que les quotas de thon rouge seront atteints à cette date, d’où cette interdiction précipitée.

Le thon rouge, une des espèces les plus prisées en Méditerranée et qui a traversé les siècles sans problème, est aujourd’hui en danger pour cause de surexploitation régionale. Les captures de ce poisson ont atteint le chiffre record de 39 000 tonnes en 1994. Puis, elles ont brutalement chuté à 22 000 tonnes en 2002.   En 2007, les quotas avaient été dépassés de 4400 tonnes, l’UE mettant fin à la pêche du thon rouge au mois de septembre.  

IV – Engraissement du thon
 Selon les estimations de la FAO, la production annuelle de thon rouge grâce à cette technique s’établirait actuellement autour de 25 000 tonnes, soit 10 000 tonnes de plus qu’il y a à peine cinq ans. L’engraissement du thon est principalement pratiqué en Croatie, en Espagne, à Malte et en Turquie. Selon la FAO, cette pratique suscite de vives inquiétudes dans la mesure où, d’une part, elle aggrave une situation rendue fragile par la surexploitation et que, d’autre part, les prélèvements de jeunes thons se font en catimini, rendant pratiquement impossible toute évaluation précise des stocks Le problème s’est corsé avec le développement de l’aquaculture fondée sur les captures de thon rouge au stade juvénile. Egalement connue sous le nom d’«engraissement du thon», cette pratique consiste à capturer de jeunes poissons en mer puis à les enfermer dans des bassins d’élevage où ils sont engraissés en vue de leur commercialisation. Article réalisé par Chris et Karl.

Quelles sont les différences entre la pilule contraceptive et la pilule du lendemain ?

Qu’est-ce qu’une pilule contraceptive ?

La pilule bloque l’ovulation. Il existe de nombreuses pilules, chacune ayant une composition pilule_contraceptive22donnée et un dosage particulier. La pilule contraceptive se prend à une heure fixe chaque jour. Il faut donc choisir l’heure qui convient le mieux pour ne pas risquer de l’oublier. La pilule se présente sous la forme de comprimés de couleurs parfois différentes, disposés dans des plaquettes correspondant à un cycle de traitement. En pratique, il faut prendre un comprimé par jour jusqu’à la fin de la plaquette. Puis, en fonction de la pilule prescrite, il faut attendre quelques jours ou non, avant d’entamer une nouvelle plaquette. Le médecin, le pharmacien, les associations sont là pour nous renseigner. Si la pilule est prise correctement chaque jour, sans oubli, une grossesse est en principe impossible. En cas d’oubli et en cas d’absence de saignements à l’arrêt de la plaquette, il est prudent de pratiquer un test.

Qu’est-ce qu’une pilule du lendemain ?

Ce médicament ne doit être utilisé que de façon exceptionnelle et sous surveillance médicale. En cas d’oubli c’est là qu’intervient la pilule du lendemain. La pilule du lendemain est un médicament que l’on peut prendre si aucune contraception n’a été assurée ou si un moyen de contraception habituel n’a pas été correctement utilisé (oubli de la pilule, rupture de préservatif) lors d’un rapport sexuel.  Il ne faut pas se dire que si j’oublie la pilule « classique » je peux toujours prendre la pilule du lendemain car elle n’évite pas le risque d’une grossesse et la prise régulière de la pilule du lendemain peut perturber le cycle. La pilule du lendemain

Son efficacité est de 95 %, elle dépend du temps écoulé entre le rapport et la prise des comprimés. Après l’utilisation de la pilule du lendemain, il faut continuer sa plaquette de pilule jusqu’à la fin (même si on a pris un comprimé en retard) et attendre les prochaines règles (après 5 jours de retard, faites un test de grossesse ) et utilisez des moyens locaux de contraception en attendant la nouvelle plaquette (préservatifs masculins et féminins, spermicides, stérilet…). Pour celles qui ne prennent pas la pilule, sachez que vous pouvez vous adresser à un médecin ou au planning familial le plus proche de chez vous pour vous faire prescrire un contraceptif adapté à vos besoins hormonaux.

 

Conclusion : La pilule du lendemain ne doit pas devenir une habitude. Elle n’est là qu’en cas d’oublis et ne doit pas prendre la place de la pilule contraceptive.

La pilule contraceptive et la pilule du lendemain ne protègent pas contre les risques de transmission des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) notamment le Sida et l’hépatite B, seul le préservatif offre une véritable protection, alors pour ne courir aucun risque, sortez couvert !

 Article réalisé par Léonore, Chloé, et Blandine.

LA DISPARITION D’ESPECES DANS LES COURS D’EAU

L’écrevisse américaine et l’écrevisse de Louisiane sont deux espèces au pouvoir de colonisation très important. L’introduction de telles espèces dans le milieu naturel constitue un réel danger pour notre écrevisse indigène (l’écrevisse à pattes blanches). En effet, ces écrevisses américaines peuvent être des porteuses saines d’un champignon l’Aphanomyces astaci, qui peut provoquer la mort de notre écrevisse autochtone. Aussi par souci de préservation de notre espèce indigène, les écrevisses américaines et celles de Lousiane sont déclarées nuisibles. A ce titre, il est donc strictement interdit de les introduire dans les eaux libres, de les transporter à l’état vivant et de les commercialiser sans autorisation préfectorale. Et pour limiter leur propagation, le seul moyen écologique est la capture. 

 

Ecrevisse americaine Ecrevisse de Louisiane
Ecrevisse  Américaine  Ecrevisse de Louisiane

« La peste rouge »

Cette espèce américaine a un point fort, elle supporte très bien les eaux polluées, contrairement aux espèces françaises. Mieux encore, elle préfère les eaux victimes de l’activité humaine, riches en matière organique et pauvres en oxygène. Animal robuste, son invasion est très rapide (elle se reproduit trois fois plus vite que les autochtones) et les atteintes à l’environnement sont perceptibles. Elle creuse des terriers dans le sol (jusqu’à deux mètres de profondeur) et endommage sérieusement les berges. Elle s’attaque à la végétation et aux oeufs de poissons. Son autre arme pour se faire une place : sa résistance aux maladies. Mieux, elle est vectrice d’un champignon mortel pour les espèces françaises ! On parle ainsi de la «peste rouge».

 

Comment lutter ?

 

La pêche La solution la plus simple consiste à limiter ses populations par la pêche. Cette activité entretient une pression constante sur les Ecrevisses, ce qui limite le développement de ses populations à un niveau acceptable. La pêche des espèces invasives d’Ecrevisses est d’ailleurs autorisée durant la période d’ouverture officielle de cette activité. Il n’y a pas de taille minimale à respecter et la remise à l’eau des individus vivants est interdite, ainsi que leur transport, afin d’éviter la propagation de l’espèce .

Lutte chimique Dans les pays où les Ecrevisses causent des dégâts, les gestionnaires et les chercheurs ont testé l’effet des pesticides. Plusieurs substances ont été testées. Le fenthion et des pyrèthrinoïdes permettraient d’éliminer les Ecrevisses tout en épargnant les poissons. Cette méthode peut compléter la séparation manuelle des Ecrevisses et des poissons lors des vidanges de plans d’eau. Toutefois, les pesticides éliminent également les autres crustacés présents dans les zones traitées (Ecrevisses autochtones et autres macroinvertébrés). Par ailleurs, les pesticides peuvent provoquer des pollutions non négligeables des milieux aquatiques.

 Article réalisé par Laurène et Justine

Le sida : dépistage & traitement

nouveaux-enjeux-therapeutiquesLe dépistage :

 

Le dispositif de dépistage du VIH en France montre ses limites. Environ 36 000 personnes séropositives, selon les dernières estimations, n’auraient pas conscience d’être infectées par le VIH ou ne se font pas suivre médicalement. De nouvelles approches de dépistage sont donc envisagées, s’appuyant notamment sur la qualité des tests rapides.

Le test rapide, c’est quoi ?

 Face à ce constat, l’ANRS a lancé un programme de recherche innovant sur le dépistage. Parmi les études lancées en France, ANRS Com-Test, débutée mi-novembre est une expérience de dépistage rapide non médicalisée vers les homosexuels masculins très exposés au risque de contamination. Ces tests, réalisés à partir d’une simple goutte de sang prélevée à la pointe du doigt, permettent de savoir si la personne est contaminée ou non par le VIH en 30 minutes seulement ! Toute séropositivité découverte par le test rapide sera ensuite confirmée par un test classique, pratiqué par un personnel médical. Ce dépistage est réalisé par des acteurs associatifs, spécialement formés à cette pratique, dans les locaux de l’association Aides.

Le traitement :

Il y a dix ans, il n’y avait pas de traitement contre le VIH/sida. Un test positif de dépistage du VIH signifiait une mort certaine et imminente. Aujourd’hui, en revanche, les traitements à base d’antirétroviraux capables d’attaquer le virus à l’origine du sida peuvent transformer une condamnation à mort en une condition plus chronique, permettant aux patients de vivre plus longuement et en meilleure santé. Sur le plan technique, la thérapeutique antirétrovirale est réalisable partout dans le monde, le prix des médicaments ayant nettement baissé.