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! Pêche crevette Danger Tortue !

Le mercredi 15 Avril l’association de protection des animaux marins Oceana a poursuivit en justice le gouvernement américain pour non respect des lois de la pêche qui entraîna de graves conséquences sur l’espèce protégée des tortues de mer.


Oceana, fondée en 2001 et est la plus grande organisation internationale de plaidoyer, axée uniquement sur ​​la conservation des océans. Leurs bureaux situés dans le monde entier travaillent ensemble pour gagner des campagnes de sensibilisation dirigées stratégiquement et qui permettent d’atteindre des résultats mesurables. Celles-ci aideront nos océans à se repeuplés et se diversifier.

C’est donc normal qu’il se lancent a l’assaut de la compagnie de la pêche pour sauver les tortues de mer restantes.

Par la faute de l’industrie de la pêche à la crevettes, environ 53 000 tortues meurent chaque années dans le Golfe du Mexique et dans l’océan Atlantique, prises dans les filets normalement destinés aux crevettes.

La pêche non contrôlée de la pêche au chalut à entraînée de nombreuses bavures dans les codes de la loi.

Premièrement, ils enfreignent la loi des espèces menacée en ne déterminant pas si il y avait un risque avec de la pêche à la crevette sur la population des tortues marines.

Ensuite il ont enfreint la loi en ne limitant pas le nombre de tortues pouvant être abattues et en ne diminuant pas l’impact de de la pêche sur les tortues.

Pour ce dernier point, preuve encore que l’entreprise de la pêche n’a pas fait le nécessaire, car des dispositifs permettant aux tortues de s’échapper des filets (TED) peuvent être facilement installé sur les chaluts, mais aucune mesures n’ont été prises.

 

Au final, si nous voulons protéger la population des tortues marines, il faudrait soit, stopper la pêcher à la crevette, ou bien la plafonner et utiliser le TED. Nous pouvons faire évoluer la situation, nous savons que nous en avons le pouvoir. Mais il faut maintenant nous en donner les moyens et agir !

Protéger la nature de veut pas seulement dire sauver la flore et les animaux mais aussi notre propre avenir. Nous avons déjà fait disparaître des espèces -des espèces disparaissent chaque jours!- et nous en avons observé les conséquences tragiques. La nature en a été déséquilibrée.

Réagissons avant d’essuyer de nouvelles erreurs irréparables.

 

Sources :

-Site officiel d’Oceana: http://oceana.org/

-Logo d’Oceana : http://oceana.ca/fr/canada/a-propos/notre-mission

-Image tortue : http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://p9.storage.canalblog.com/91/22/681104/55616985.jpg&sa=X&ei=EDxfVcKLA8z9UvSpgOgD&ved=0CAsQ8wc4Mg&usg=AFQjCNGjm1K2C2Q-YvDMfGC6SjNKwi53HQ

 

Réalisateurs: Natacha Oudry, Julie Bredier et Mathilde Bellande classe 305

Collège George Sand

Les effets de la pêche illégale

Dans le monde certains poissons qui ne devraient pas être éloigné de leur habitat le sont malgré les lois.

I)Les effets de la pêche illégale

La pêche illégale a pour effets de s’attaquer aux espèces sous marines protégées par la loi. Cela réduits fortement le taux de poissons. Elle nuit aussi gravement à l’écosysteme en faisant disparaitre des espèces essentielles au développement.

II) Les espèces touchées par cette pêche

Les espèces touchées par cette pêches sont le thon rouge et la baleine surtout pour le japon dont l’alimentation est à 80% maritime.

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.iles-du-pacifique.com/wp-content/uploads/2011/05/baleineabosse.jpg&imgrefurl

III) Les peines encourues

Les peines encourues sont de 5 à 8 ans accompagnées d’une amende de minimum 10000 € , la confisquation du bateau et du permis de pêche.

Pour conclure, de lourdes peines sont envisagées contre la pêches illégale et pourtant, nous trouvons toujours des pêcheurs prêt à pêcher de cette façon.


Sites utilisées :

Midi libre :

http://www.midilibre.fr/recherche/index.php?q=A9gale

Algerie 360 :

http://www.algerie360.com/recherche/?cx=partner-pub

 

Réalisé par Gerbaud Dylan , Metzer-Latini Loïc 3°5

Le pêche à l’explosif

I.Qu’est ce que la pêche à l’explosif?

La pêche a l’explosif est une utilisation très répandue détruit les récifs coralliens en creusant de grands cratères sur le fond de l’océan. Elle menace la poursuite des activités de pêche car les récifs coralliens ont un rôle essentiel dans la reproduction des poissons.

II. Comment ça se passe?

La pêche à l’explosif se pratique en jetant dans l’eau des bombes artisanales et en faisant littéralement exploser le poisson pour le faire remonter à la surface. C’est une pratique populaire dans la région depuis de nombreuses années. Elle permet aux pêcheurs de prendre rapidement un grand nombre de poissons, dont plusieurs seront en suffisamment bon état pour être envoyés sur le marché.

Mais les conséquences des bombes, faites traditionnellement de bouteilles ou de coques de noix de coco remplies d’engrais et d’une simple mèche, vont encore bien plus loin que la perte tragique des membres chez les jeunes gens du village. Leur utilisation très répandue détruit les récifs coralliens en creusant de grands cratères sur le fond de l’océan. Elle menace la poursuite des activités de pêche car les récifs coralliens ont un rôle essentiel dans la reproduction des poissons.

La pêche à l’explosif menace également une des sources alimentaires les plus importantes de la région, qui est aussi une source de revenus essentielle pour ses habitants, souvent très pauvres.

 

III Atention!

Les récifs coralliens sont aujourd’hui menacés, soit directement (aménagements…), soit indirectement (pollution organique…). En 1997 (Année internationale des récifs coralliens), on a constaté que de 10 à 20 % des récifs étaient irrémédiablement détruits, 30 % très menacés, 20 % dégradés, et seulement 30 % des récifs encore intacts. Toutes les activités humaines, y compris le tourisme, qui sont liées aux récifs doivent être menées avec précaution pour limiter les perturbations y compris le tourisme. Cependant, beaucoup de communautés humaines riveraines n’ont encore aucune conscience « environnementaliste » : la nature est inépuisable et doit servir l’homme. C’est pourquoi des mesures de protection et de gestion doivent être prises. 30 % des récifs coralliens ont atteint le point critique de non-retour, 30 % sont sérieusement menacés, et 40 % sont stables et sains, le plus souvent en relation avec la proximité des zones densément peuplées. Dans l’immédiat, la menace principale sur les récifs vient des activités humaines locales ou régionales, bien plus que du réchauffement global qui ne les menacera éventuellement que dans un futur éloigné.

 

 

http://www.omar.fr/index.php/les-rfs-coralliens-mainmenu-65/80-les-coraux/118-les-dangers-pour-les-coraux

 

Jordan et Victor Villatte

Massacre des dauphins au Japon

La période de chasse des dauphins est du 1er Septembre au 31 Mars. Les massacres au Japon se sont multipliés pour l’alimentation humaine.

I Pêche des dauphins :

Des bateaux de pêche viennent chasser en rabattant les dauphins sur les côtes. Pour cela ils les frappent avec des tubes en métal vers une baie peu profonde où ils sont enfermés derrière des filets. Certains meurent de suffocation dans les mailles de ce piège. Ils les chassent au harpon « froid » menés au large ou lors de chasses au rabattage (drive-hunt) conduites le long des côtes.

http://japon.aujourdhuilemonde.com/sites/default/files/imagecache/article_full/aujourdhuilejapon.com/media/photo/dauphin.jpg

 

II Comment tuent-ils les dauphins ?

Après avoir été rabattus sur les baies ou sur les côtes, certains sont massacrés à coups de couteau, à coups de pelles, d’autres se noyent. Ensuite ils leurs coupent la tête. Le gouvernement japonais prétend aujourd’hui que ses pêcheurs ont adopté une méthode d’abattage « humaine ». Il s’agit de trancher la mœlle épinière des cétacés au niveau de la nuque, ce qui les tuerait instantanément.

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III Les dauphins deviennent des produits alimentaires :

Les dauphins deviennent de la nourriture pour animaux. Mais également pour la population Japonnaise, d’après les scientifiques elle devrait être retirée du marché car elle est toxique. La viande de cétacé reste encore un mets fort prisé dans ce pays et la demande en est importante, malgré le grave niveau de toxicité de cet aliment et de l’opposition courageuse d’une poignée d’activistes japonais.

Les dauphins sont de plus en plus tués, et ils viendront à disparaître s’ils ne sont pas protégés.

 

Cette article à été réalisé par Océane JUDALET et Sandy DESSOUBRAIS.

 

Sources :

http://www.dauphinlibre.be/japon.htm

www.dauphinlibre.be/futo.htm

http://estim.wordpress.com/2007/04/01/tuerie-des-dauphins-au-Japon/

L’impact de la pêche de certaines espèces de poisson sur l’équilibre des populations marines.

 I – Espèces en voie de disparition :

- Le merlu : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans.

- La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.

- Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.

- La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne

- L’empereur : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.

- L’espadon : très menacé

- Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15% des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm.

- Le grenadier de roche : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans.

- Le Thon rouge : des grandes surfaces européennes, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par deux des quotas de thon rouge dans l’Union européenne. Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée (2 à 3 ans).

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II – Pêche à la grande échelle :

 L’industrie de la pêche à grande échelle a non seulement fait considérablement diminuer les réserves de poissons du monde mais a également changé le cours de l’évolution des espèces, ce qui souligne bien l’effet de la surpêche qui conduit à la production de poissons plus petits et moins fertiles.

 Le scientifique Ulf Dieckmann a également déclaré que la surpêche et la pratique de lancer des poissons de mauvaises qualités dans l’eau pour augmenter la valeur des quotas de pêche pourraient expliquer la chute massive de la population de poissons.

 « L’activité humaine a eu un effet irréversible sur l’évolution des poissons en seulement quelques générations » a indiqué Ulf Dieckmann, un membre d’un groupe de scientifiques qui a écrit un article dans le journal Science de jeudi sur la gestion des réserves de poissons.

 « Nous sommes en train de créer une dette darwinienne que les générations futures devront rembourser ».

Il y a quinze ans, les réserves de cabillaud dans les Grands Bancs canadiens dans le nord ouest de l’Atlantique ont chuté, ralentissant considérablement l’industrie de la pêche dans la région. Les mêmes espèces sont actuellement menacées dans le nord est de l’Atlantique au large de la Norvège et de la Russie, d’après Ulf Dieckmann.

 Dans les Grands Bancs canadiens, les réserves de poissons montrent toujours de petits signes de rétablissement, ce qui semble confirmer l’hypothèse selon laquelle les activités humaines sont responsables de la chute de ces réserves de poissons.

 En regardant les données de l’industrie de la pêche des dernières décennies, les scientifiques ont découvert qu’une mortalité accrue due à la surpêche avait favorisé le développement des poissons qui parviennent à maturité plus tôt et plus petits, et qui pondent également moins d’œufs lors de leur première reproduction.

 Des données plus anciennes ont montré qu’un cabillaud normal attrapé en Norvège pourrait avoir mis dix ans pour parvenir à maturité, alors que les mêmes poissons pourraient aujourd’hui ne mettre que six ans ou même moins pour parvenir à maturité.

 « La question n’est pas de savoir si une telle évolution aura lieu, mais plutôt à quelle vitesse les pratiques de pêche entraînent des changements dans l’évolution des poissons et quelles conséquences cela aura-t-il ? » ont écrit les scientifiques dans leur article publié dans Science, avertissant qu’une telle évolution pourrait être irréversible.

 Ulf Dieckmann pense qu’un changement qui devrait avoir lieu dans près de 40 ans pourrait mettre 250 ans pour s’inverser. « Bouleverser les dynamiques des prédateurs et des proies pourrait provoquer d’autres changements qui bloquent cet inversement » a-t-il déclaré. Les législateurs gérant l’industrie de la pêche pourraient bien aider à éviter la disparition des réserves de cabillaud dans l’Atlantique en prenant en compte l’impact de la pêche sur l’évolution dans les océans et ce qui pourrait aider à prévenir des catastrophes futures.

Ulf Dieckmann a déclaré que les recommandations pour la politique de pêche future basées sur la recherche comprenait : réduire la pêche dans son ensemble, éviter de pêcher des petits poissons en utilisant des filets de pêche plus grands, et l’interdiction de la pêche dans les zones où le poisson se reproduit.

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III – Impact de la surpêche sur le plan économique :

 La pêche occupe une place très importante dans l’économie de la Guyane. En 2001, tout secteur confondu, la pêche a produit 18,4 millions d’euros à l’exportation. C’est le troisième secteur à l’exportation derrière le spatial et l’activité minière. Le port du Larivot se place dans les 10 premiers ports français en valeur.

 Chaque année, ce sont environ 5000 tonnes de produits de la mer qui sont débarquées sur les différents ports du littoral (Cayenne, Matoury, Kourou). L’essentiel de cette production est exportée vers la France, l’Espagne et les Antilles car les besoins du marché local ne permettent d’en écouler qu’une faible quantité. La solution serait de trouver des débouchés sur les marchés extérieurs. Pour cela, il faudrait avoir une production importante et régulière, une qualité sanitaire conforme aux normes et une campagne de promotion sur la diversité des produits que propose ce secteur.

 

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IV – La pêche illégale :

 La pêche illégale recouvre une diversité de situation des amateurs qui pêchent dans les lieux interdits (zone protégée, ou dans la zone intertidale…), aux navires qui font des intrusions dans les eaux guyanaises. Ces bateaux viennent du Brésil, du Surinam ou du Guyana et parfois des Antilles. Les techniques utilisées et la fréquence des rotations augmenteraient la pression exercée sur les ressources en poissons.

 

V : La pisciculture : une solution pour préserver nos océans ?

 La pisciculture est généralement présentée comme la solution qui permettra de sauver nos océans du problème de la surpêche. Bien souvent, seuls les avantages sont mis en avant, et les inconvénients sont laissés dans l’ombre. Cet article a justement pour but de mettre de côté ses avantages, afin de se concentrer plus particulièrement sur le fait que la pisciculture peut avoir de graves répercussions sur l’environnement, mais qu’heureusement, il existe des solutions pour avancer vers une aquaculture durable en respect avec la nature.

 

Par :  Gaël, Erwen, Elie

Le danger de la surpêche du thon rouge en Méditérranée.

 

I – Présentation du thon rouge

Le thon rouge, c’est un poisson mythique, pêché en Méditerranée depuis des millénaires, attendu par les hommes chaque été. Mais ce superbe migrateur, capable d’atteindre les 600 kilos, est aujourd’hui en grand danger. Il faut dire qu’il offre la chair la plus subtile, la plus fine et la plus onéreuse aux amateurs de sushis et de sashimis, de plus en plus nombreux dans le monde.

 Aujourd’hui, les captures de thon rouge ne représentent plus qu’environ 3 pour cent du total des captures en Méditerranée. Malgré cela, cette espèce a conservé son importance économique en raison de la forte demande sur le sushi et le sashimi à l’étranger. Rien qu’aux Etats-Unis, la demande annuelle s’établit autour de 24 000 tonnes, soit plus d’une année entière de captures en Méditerranée.        thonrouge1                                                                                                                                  thon-rouge       Chaque année, les scientifiques et les groupes de défenseurs de la nature poussent leur cri d’alarme : le thon rouge disparaît ! Chaque année on espère que des mesures seront prises pour diminuer la pêche, ou du moins contrôler efficacement les prises autorisées. Car plus de mille bateaux traquent ce poisson dans l’ensemble du bassin méditerranéen, notamment en Libye où on le trouve encore. Et les plus gros, les plus modernes de ces navires, sont capables de faire des coups de filets gigantesques : 200 ou 300 tonnes parfois. L’été dernier, ce seigneur des mers a défrayé la chronique. Sa pêche a été brutalement interrompue, suite aux rapports alarmants des scientifiques et des écologistes. Malgré cela, des infractions et des fraudes ont été commises, notamment chez les français, les italiens et les espagnols. Ainsi, parce que la pêche de ce poisson représente des investissements et des sommes d’argent colossales, chaque année, les règlements sont bafoués et les lois ridiculisées. Aucun Etat européen n’est en mesure de faire respecter les quotas qui lui sont alloués, et de nouveaux scandales apparaissent à chaque campagne de pêche. De Paris à Sète, en passant par l’Espagne et la Turquie où s’est tenue la commission d’attribution des quotas, Thalassa a mené l’enquête sur un massacre organisé qui n’est pas prêt de s’achever.  

 

II – Action contre la pêche du thon rouge       

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En juin 2007 Greenpeace médiatisait la situation du thon en Méditerranée. Sa campagne de sensibilisation dénonce une pratique destructrice de la pêche. Pour les scientifiques, le seuil de renouvellement de l’espèce se situerait aux alentours des 15 000 tonnes par an. Le consensus adopté à Dubrovnik en 2006 permet malgré tout d’en pêcher près du double. Un chiffre qu’il faut encore multiplier par deux pour obtenir le total effectif des prises.

Cette baisse de 30% en deux ans est très loin de satisfaire les organisations écologiques, qui ne trouvent pas de mots assez durs pour la qualifier: «requiem pour le thon», «obsèques», «décision désastreuse», «une farce», la victoire du «cynisme» et la «fin de la partie». 

 

III – Le réglement de la commission européenne La Commission européenne a publié un règlement d’urgence concernant l’interdiction de la pêche au thon rouge en Méditerranée à partir du 23 juin 2008. Le directeur général des affaires maritimes et de la pêche de la Commission Européenne estime que les quotas de thon rouge seront atteints à cette date, d’où cette interdiction précipitée.

Le thon rouge, une des espèces les plus prisées en Méditerranée et qui a traversé les siècles sans problème, est aujourd’hui en danger pour cause de surexploitation régionale. Les captures de ce poisson ont atteint le chiffre record de 39 000 tonnes en 1994. Puis, elles ont brutalement chuté à 22 000 tonnes en 2002.   En 2007, les quotas avaient été dépassés de 4400 tonnes, l’UE mettant fin à la pêche du thon rouge au mois de septembre.  

IV – Engraissement du thon
 Selon les estimations de la FAO, la production annuelle de thon rouge grâce à cette technique s’établirait actuellement autour de 25 000 tonnes, soit 10 000 tonnes de plus qu’il y a à peine cinq ans. L’engraissement du thon est principalement pratiqué en Croatie, en Espagne, à Malte et en Turquie. Selon la FAO, cette pratique suscite de vives inquiétudes dans la mesure où, d’une part, elle aggrave une situation rendue fragile par la surexploitation et que, d’autre part, les prélèvements de jeunes thons se font en catimini, rendant pratiquement impossible toute évaluation précise des stocks Le problème s’est corsé avec le développement de l’aquaculture fondée sur les captures de thon rouge au stade juvénile. Egalement connue sous le nom d’«engraissement du thon», cette pratique consiste à capturer de jeunes poissons en mer puis à les enfermer dans des bassins d’élevage où ils sont engraissés en vue de leur commercialisation. Article réalisé par Chris et Karl.