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Les sacrifiés de Fukushima.

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Donner sa vie avec l’espoir fou que cela puisse sauver celle des autres.  Il y a là-bas une cinquantaine de personnes qui ont hypothéqué leur vie en espérant que leur sacrifice permettra de sauver leur pays, et tant d’autres vies à travers le monde. Des anonymes engagés avec détermination contre des forces terrifiantes. La mission est simple : refroidir coûte que coûte les réacteurs. Pour cela, il faut aller au cœur de la centrale. Les systèmes de refroidissement ayant été détruits, il faut d’une part pomper l’eau de mer, la transporter dans des camions-citernes pour l’injecter dans les réacteurs, et d’autre part actionner manuellement les vannes pour faire baisser la pression.

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Ils interviennent équipés de combinaisons intégrales, branchées sur un compresseur ou dotées de bouteilles d’oxygène portables, voire d’un casque en surpression, pour se protéger de tout risque d’exposition cutanée, d’inhalation ou d’ingestion de particules radioactives. Ils tentent de se mouvoir dans la chaleur étouffante des bâtiments, due au dégagement de chaleur des combustibles.

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Passé un certain seuil, les rayonnements gamma percent tout. La dose maximale admissible est de 20 millisievert (mSv) par an pour les travailleurs du nucléaire. Elle a été portée mardi par les autorités japonaises à 250 mSv. Et on évoque des débits de dose radioactive de 400 à 500 mSv/heure donc les pompiers ne sont pas sûrs de survivre très longtemps, exposés à de telle doses.

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De plus, afin de réaliser une cartographie précise des zones contaminées autour de la centrale nucléaire accidentée, l’université de Fukushima a émis l’idée d’utiliser des singes et des sangliers équipés de différents outils de mesures. Si la situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis des mois, la possible radioactivité environnante continue de susciter l’inquiétude. Afin de mesurer avec la plus grande précision les niveaux de radioactivité autour de la centrale de Fukushima, l’université de la préfecture japonaise a eu une idée pour le moins spéciale : envoyer des singes et des sangliers dans les zones irradiées. Les animaux permettront de cartographier des lieux difficiles d’accès. Dotés de GPS, de dosimètres et de compteurs Geiger, ces cobayes permettront de réaliser des mesures qui viendront compléter les données recueillies lors de survols en hélicoptère et en avion des zones contaminées. L’idée n’est pas nouvelle. En octobre dernier en effet, des singes avaient déjà ainsi été utilisés. Mais les données récoltées grâce aux bracelets électroniques dont ils étaient équipés n’avaient pas pu être récupérées.

 

De nombreux êtres humains se sacrifient chaque jour pour sauver la population japonaise et même la population mondiale. Même des animaux sont sacrifiés pour aider les  « sacrifiés »  à faire des mesures  ou à cartographiés la zone. Nous pensons que ces hommes sont des héros car ils meurent chaque jours pour sauver le « destin » de la planète.

Article réalisé par Chauvet Alexis et Dumont loup

Energie fossile et énergie renouvelables : le nucléaire et l’éolien

1.INTRODUCTION

L’énergie nucléaire en France produit 421,1 millions de kilowatt/heure (75,2% de la production d’électricité en France).

L’énergie éolienne en France produit  (1,5%de la production d’électricité en France).

 

 

2.COMMENT CA MARCHE ?

2.1 Le nucléaire

Dans une chaudière appelée réacteur nucléaire l’eau est chauffée par les calories dégagées par la fission de l’uranium contenu dans les crayons combustibles. Ce phénomène se déroule sous forme de réaction en chaîne, contrôlée dans le coeur du réacteur par des barres de contrôle, et libère de la chaleur.

Un pressuriseur est chargé de maintenir l’eau à une pression de 155 bars afin qu’elle n’entre pas en ébullition. L’eau circule à plus de 300°C dans un circuit étanche dit primaire et alimente les générateurs de vapeur.

Au contact des tubes des générateurs, l’eau d’un deuxième circuit appelé secondaire, se vaporise. Cette vapeur fait tourner la turbine. Un alternateur couplé à la turbine produit l’électricité en 20 000V et un transformateur élève la tension à 400 000V avant son transport sur le réseau national de distribution.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.2 L’éolien

Dans la nacelle, l’hélice entraîne l’arbre de transmission relié à l’alternateur. L’énergie de mouvement lors de la rotation de l’arbre permet de produire un courant électrique alternatif. Une vitesse de 15 tours par minutes n’est pas suffisante pour faire fonctionner correctement l’alternateur, c’est pourquoi un multiplicateur de vitesse est positionné juste avant afin d’augmenter la vitesse de rotation à 1500 tours/minute.

Le transformateur situé à l’intérieur du mât élève la tension du courant électrique pour qu’il soit facilement transportable dans les lignes à moyenne tension du réseau.

 

 

3.Le démantèlement

 

3.1Le nucléaire

Le démantèlement contrairement à la déconstruction comprend la destruction de tous les composants, y compris les réacteurs nucléaires.

Le démantèlement est classé en trois étapes comme suit :

  1. mise à l’arrêt définitif
  2. démantèlement partiel
  3. démantèlement total

Le stockage des déchets nucléaires peut se faire soit en surface, à faible profondeur, en couches géologiques profondes ou en mer.

 

3.2 L’éolien

Le démantèlement est la phase finale d’un projet : l’éolienne est démontée, le site est débarrassé de tous les équipements liés au projet et le terrain restitué à son usage initial ou à un autre usage approuvé.

La durée de vie d’un parc éolien est estimée à 20 ans, une fois l’exploitation achevée la règlementation précise, dans l’article L 553-3 du Code de l’environnement, que l’exploitant d’une éolienne est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site.

Le démantèlement d’une installation éolienne doit comprendre :

  • le démontage de l’éolienne;
  • le démontage des équipements annexes;
  • démantèlement du poste de livraison
  • l’arasement des fondations
  • desempierrement des chemins d’accès aux éoliennes
  • le devenir du réseau local de connexion au réseau électrique.

 

4. .Les accidents

 

4.1 Le nucléaire

Les accidents nucléaires sont classifiés dans 8 niveaux selon leur gravité.

Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima sont des accident de niveau 7.

 

 

Les accidents nucléaires provoquent la contamination du lieu. En France, la distribution de pastilles d’iodes stables est prévue car la protection de la glande thyroïde est réalisée par absorption d’iode stable qui prévient la fixation ultérieure d’iode radioactif.

 

4.2 L’éolienne

 

Video :

 

 

5.Conclusion

 

En fait, l’homme a depuis toujours utilisé l’éolien (ou le vent c’est pareil), on a tendance à l’oublier : bateau à voile, moulin … et même pour sécher le linge !  Malheureusement l’homme a par la suite remplacé l’éolien pour une autre énergie moins capricieuse qu’il pouvait maîtriser. L’homme n’aime pas ne pas maîtriser, c’est comme çà.

 

 

Article fait par Vincent et Morgan

REJETS DES DÉCHETS DANS LA NATURE

Introduction:

Les industries rejettent plusieurs millions de déchets dans la mer.Les déchets toxiques et les déchets chimiques sont deux désignations de déchets industriels. Ce secteur considère que le traitement de leurs déchets est lié à une valeur nulle ou négative, entraînant une perte financière. À l’inverse, une grande partie des déchets industriels ne sont pas dangereux ni toxiques, tels que les déchets de fibres produites par l’agriculture et de l’exploitation forestière. Plusieurs secteurs peuvent donner une valeur commerciale positive à leurs déchets et ne plus considérer ces derniers comme des déchets, ce qui induit une perception différente de celle des autorités compétentes en ce domaine.Il y a trois types de déchets nucléaires.

http://www.youtube.com/watch?v=PGCgqecxBUQ

 

1°)TYPE A : LES DÉCHETS  A VIE COURTE

Ces déchets représentent 90% de la totalité des déchets nucléaires. Ils contiennent essentiellement des déchets de rayon béta et gamma(Filtres, Gants et petit matériel venant de l’exploitation des centrales, de laboratoire de recherche ou des hôpitaux). Les déchets de type A sont stockés dans des fosses sous-terraines. Leur durée de vie est de 300 ans.

2°)TYPE B : LES DÉCHETS DE VIE MOYENNE

Ces déchets de type B aussi appellé « déchets alpha » car ils  rayonnent. Il s’agit des résines d’épuration, concentras, filtres, coques métalliques ayant contenu l’uranium. Ils proviennent principalement des usines de retraitement (boues, gaines de combustibles). Ces déchets sont traités en vue d’une réduction de leur volume, conditionnés dans des fûts de métal ou de béton et entreposés à La Hague. Leur durée est de plusieurs millions d’années.

3°)TYPE C : LES DÉCHETS A VIE LONGUE

Ces déchets sont aussi appelés « déchets vitrifiés » parce qu’on les coule dans du verre. Ce sont des déchets à très haute activité. Pendant quelques centaines d’années, ils émettent surtout des rayonnements bêta et gamma ; ils émettent ensuite des rayonnements alpha. Ces déchets sont stockés sous forme liquide pendant cinq ans puis sont mis avec les déchets de type B. Leur durée de vie est de plusieurs milliards d’années.

http://tpetsdeux.chez.com/dechet.gif

CONCLUSION:

Les déchets nucléaires ont une certaine durée de vie, moins ils ont de durée de vie longue moins il faut prendre de précautions pour la nature .

 

Cet article a été fait par Yann Darchis et Tony Dailly

Fukushima 1ans après

 

Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, au nord de Tokyo, est frappée par les vagues d’un tsunami provoqué par un très violent séisme. Elle échappe à tout contrôle. Retour en vidéo sur ce mois où l’archipel japonais a survécu sur le fil de l’atome.

A 14h46, le 11 mars 2011. A 130 kilomètres au large de la ville de Sendai, sur l’île de Honshu, un séisme de magnitude 8,9 ébranle la croûte terrestre. L’onde de choc du tremblement de terre et de ses répliques entraine la formation d’un tsunami qui met l’ensemble du Pacifique en alerte.

A peine entrés en 2012, les japonais ont encore été frappé par le pire. Un puissant séisme, de magnitude 7, s’est produit dimanche en début d’après-midi (heure locale) à Tokyo et dans sa région. Mais il a eu lieu à une grande profondeur et aucune alerte au tsunami n’a été émise, a indiqué l’Agence météorologique japonaise. Le séisme fait trembler les immeubles mais n’interrompt pas le tournoi de football La secousse a eu lieu à 14H28 (05H28 GMT), a précisé l’agence. L’épicentre était situé près de Torishima, une île à environ 560 km au sud de la capitale japonaise. La profondeur était de 370 km, selon l’agence japonaise et de 348 km, selon l’Institut de géophysique américain (USGS). Le séisme a fait vaciller les immeubles de Tokyo — dont la plupart sont construits selon des normes antisismiques très strictes –, mais il n’a pas interrompu la finale du tournoi de football de la Coupe de l’empereur, dans le stade national de la capitale. Le séisme n’a pas fait de victimes Il n’y a pas eu de victimes, selon les premières informations. Les trains et les avions au départ ou à l’arrivée de la capitale n’ont pas été affectés par la secousse.

Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 avait provoqué un gigantesque raz de marée dans le nord-est du Japon.En déferlant sur les côtes, il avait tout détruit sur son passage, déclenchant une série d’avaries à la centrale atomique Fukushima Daiichi, provoquant le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Quelque 20 000 personnes sont mortes ont ou été portées disparues dans la catastrophe. Dans son message de Nouvel An, l’empereur Akihito a déclaré: «notre pays traverse des temps difficiles à cause du tremblement de terre et d’autres facteurs. Mais j’espère que les coeurs des gens seront toujours avec ceux qui ont souffert et que tous continueront de travailler ensemble pour contruire des lendemains meilleurs», a-t-il ajouté.

 

 

Une vidéo sur le déroulement de l’accident de Fukushima Daiichi :

 

Le gouvernement devrait annoncer cette semaine le redémarrage de la centrale d’Ôi dans la préfecture de Fukui, dont nous parlions le 28 mars dernier. Finalement, seul le gouverneur de Fukui aura eu son mot à dire. Celui-ci ne s’y opposait pas et ne s’oppose toujours pas malgré l’avis de la population.

Vendredi 6 avril l’injection d’azote dans 3 réacteurs ayant subi une fusion du coeur s’est arrêtée automatiquement suite à une alarme pendant plus d’une heure : arrêt à 16h43, reprise à 17h56, et retour à la normale à 18h28.

Jeudi 5 avril, une fuite à la centrale de Fukushima Daiichi, due a un tuyau déconnecté, a été détectée à 1h05 et a continué jusqu’à 2h20. Elle aurait pu laisser s’échapper de l’eau fortement contaminée en strontium, avec une activité allant jusqu’à 100 millions de becquerels par litre.

Un nouveau service à destination des habitants d’Utsunomiya (capitale de la préfecture de Tochigi, et à 140 km au nord de Tokyo) a été mis en place la semaine dernière. Il s’agit d’une service de contrôle de la radioactivité : des employés municipaux vont chez les personnes qui le demandent et contrôlent le débit de dose en 3 endroits définis par l’habitant. La ville espère effectuer 5 contrôles chez des particuliers par jour en plus du contrôle des lieux publics.

Depuis la semaine dernière il n’est plus obligatoire d’exécuter les animaux dans la zone des 20 km autour de la centrale de Fukushima. Les agricultures ayant refusé à l’époque de l’interdiction de les tuer sont tenus de les maintenir isolés.

Quelques semaines après Fukushima, «Des projets ont effectivement été annulés ou différés, mais ça n’a pas marqué la fin du secteur nucléaire», affirme Colette Lewiner, directrice énergie au cabinet de conseil Capgemini.La France et la Grande-Bretagne ont décidé d’aller de l’avant  Les États-Unis, pays abritant le plus de réacteurs au monde (104), ont validé la construction de nouvelles tranches pour la première fois depuis l’accident de Three Mile island en 1979, tandis que la Chine et l’Inde prévoient toujours la mise en chantier de dizaines de réacteurs. En 2011, environ 60 pays ont consulté l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à propos du démarrage du programmes nucléaires. En revanche au Japon, le dernier des 54 réacteurs du pays devrait être arrêté quelques semaines après l’anniversaire de la catastrophe. En Italie, un référendum a rejeté un retour à l’énergie nucléaire tandis que la Suisse a approuvé les plans visant à éliminer progressivement ses cinq centrales d’ici à 2034. L’Allemagne a pris la décision la plus marquante en programmant l’arrêt définitif de ses 17 réacteurs: huit immédiatement et neuf d’ici 2022.

 

Travail  réalisé par Jean-Christophe.


Le nucléaire et l’environnement.

 

Le nucléaire et l’environnement.

 


Le nucléaire et l’environnement:

L’impact d’une installation nucléaire sur l’environnement est dû principalement à ses rejets radioactifs, thermiques et chimiques. Les mesures édictées par la réglementation française sont destinées à maintenir ces rejets à des niveaux acceptables du point de vue de la santé des personnes et de la protection de l’environnement. Il en résulte un impact environnemental limité, d’autant plus que les installations nucléaires ne rejettent dans l’atmosphère ni gaz à effet de serre ni produits polluants tels les dioxydes de soufre ou d’azote ou les poussières.

Les règles de protection de l’environnement et de la santé des populations ont été bafouées impunément : rejets d’eau trop chaude et très mauvaise dilution des produits radioactifs et chimiques qui sont rejetés massivement dans les rivières par les centrales nucléaires.


La faune et la flore :

Les effets du nucléaire, et plus précisément de la radioactivité observés sur les animaux et les végétaux, sont similaires à ceux observés chez l’homme. En effet, dans la mesure où l’ensemble du règne animal et végétal est constitué, tout comme l’organisme humain, de cellules, celles-ci une fois exposées aux radiations peuvent être sujettes à des mutations ou mourir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Article réalisé par Charles Vilatte et Bryan Penneroux.

 

Pour réaliser cet article nous avons utilisé les sites suivants :

SFENSociété Française d’Energie Nucléaire

Education environnement