Catégories des archives : 3e3

Articles produits par les élèves de 3e3 pendant l’année scolaire 2008-2009.

MANGER-BOUGER

 

MANGER-BOUGER

site officiel 

9 repères essentiel : manger1

 

Fruits et légumes :

Au moins 5 par jour.

Ils sont bourrés de vitamines, de minéraux et de fibres, qui aident à protéger la santé. Ils jouent un rôle protecteur vis-à-vis de nombreuses maladies, comme les cancers, le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Ils sont aussi les alliés de notre ligne : ils sont « nourrissants », mais très peu caloriques !

 

Produits laitiers :

Jusqu’à 4 pour les enfants, les ados et les personnes âgées !

La catégorie des « produits laitiers » regroupe la plupart des produits élaborés à base de lait : yaourts, fromages blancs, mais aussi fromages…et bien sûr le lait lui-même ! Ils nous apportent des protéines, du calcium et souvent de la vitamine D, essentiels à la construction du tissu osseux et à son entretien ! Le calcium intervient aussi dans d’autres phénomènes vitaux : contraction musculaire, coagulation sanguine, etc.

 

 

Féculents :

A chaque repas.

Les féculents, ce sont ces aliments que pratiquement tout le monde aime : le pain, les pâtes, le riz, la semoule, le maïs, les céréales, les pommes de terre, le blé, les légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches, soja, haricots…) Ils nous apportent ce qu’on appelle des « glucides complexes » et sont importants pour le fonctionnement des muscles et du cerveau. Contrairement aux aliments sucrés (sucre, boissons sucrées, confiseries, pâtisseries, desserts lactés, etc.), sources de glucides simples, les féculents fournissent une énergie qui se libère progressivement dans le corps. En consommer aide à attendre le repas suivant sans avoir faim, ce qui permet de limiter les « petits creux » et donc les grignotages.

 

 

Viande, poissons, œufs :

1 à 2 fois par jour. Et pour le poisson, c’est au moins deux fois par semaine ! Ils nous apportent des protéines d’excellente qualité. La viande et le poisson apportent également du fer.

 

 

Matières grasses :

A limiter, bien les choisir, pour vraiment en profiter.

Les matières grasses sont indispensables à notre organisme : elles devraient représenter 30 à 35% de nos apports caloriques quotidiens… mais ne doivent pas non plus être consommées en excès. Une alimentation trop riche en graisses augmente le risque de prise de poids, ou celui de développer une maladie cardio-vasculaire…

 

 

Produits sucrés :

A consommer avec modération, apprenez à limiter votre consommation !

Ils contribuent, surtout en l’absence d’un brossage régulier des dents à la formation des caries dentaires. Ils sont surtout très caloriques. Consommés régulièrement en grande quantité, ils peuvent contribuer au développement d’une obésité et d’autres maladies à l’âge adulte. Mais, consommés de temps en temps et en quantité raisonnable, les produits sucrés sont compatibles avec un bon état nutritionnel.

 

 

Sel :

Apprenez à limiter votre consommation de sel !

Même si l’on ne sale pas, on mange souvent trop salé. Nous ajoutons du sel sur nos plats et dans nos préparations… Nous en consommons aussi et surtout sans nous en rendre compte, car de nombreux produits transformés par l’industrie agro-alimentaire en contiennent déjà (80% du sel que nous consommons)…et parfois beaucoup.Pourquoi limiter sa consommation ? Parce qu’une consommation de sel excessive favorise l’hypertension, elle-même à l’origine de maladies cardio-vasculaires.

 

 

 

Eau :

A volonté, parce que l’eau est la seule boisson indispensable ! C’est également la moins chère !

Notre corps est composé à plus de 60% d’eau…Or nous perdons tous les jours une partie de cette eau par les urines, la transpiration, la respiration. Il nous faut donc compenser ces pertes pour maintenir l’équilibre de l’organisme. Il est donc recommandé de boire de l’eau à volonté, pendant et entre les repas. Et c’est justement en buvant que nous compensons !

 

 

Activité physique :

Au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour… Faire 30 minutes d’activité physique, ce n’est pas si compliqué.

Il ne s’agit pas forcément de devenir un athlète, mais juste de bouger un peu chaque jour : en effet, ce n’est pas l’intensité de l’effort qui compte, mais sa régularité ! Et au quotidien, il suffit de faire au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide. Et si vous pouvez en faire plus, c’est encore mieux !

La pratique d’une activité physique quotidienne est un élément favorable à la santé. Certes, il n’est pas toujours facile ni possible d’aller au stade, à la piscine ou dans une salle de sport, de courir dans un parc ou à la campagne… Le manque de temps, la fatigue après une journée de travail et le manque de motivation, sont souvent les arguments avancés pour expliquer l’absence de pratique d’un sport. Pourtant, même modérée, l’activité physique est bénéfique. Ainsi, les personnes pratiquant une activité physique sont moins exposées à l’obésité, à un accident cardiaque et à un cancer que celles qui en font très peu. Et on peut, sans faire un sport particulier, intégrer l’activité physique dans sa vie quotidienne.

 

  Manger mieux.

 

Bien manger, c’est se faire plaisir en préservant sa santé…

Manger est un des grands plaisirs de la vie : plaisir de savourer un bon repas, de faire une pause dans le travail, de se retrouver à table en famille ou entre amis, de ne plus avoir faim et d’être rassasié, et même le plaisir de ne pas se soucier de ce qu’on mange ! C’est aussi la satisfaction de préparer pour les autres, de créer une recette, de partager ses « coups de mains », de découvrir des saveurs, d’apprécier la richesse et la diversité des alliances de goûts, de finesse des plats par opposition au trop gras trop salé trop sucré qui alourdit les papilles…

Si ce plaisir de manger procure un certain bien-être, il est également vrai que nous construisons notre santé avec notre alimentation. Toutes les études scientifiques le confirment : l’alimentation est un élément essentiel pour protéger sa santé !

Une alimentation riche de saveurs où certains aliments sont privilégiés et d’autres limités, alliée à une activité physique régulière, contribue à nous protéger de la prise de poids excessive, des risques d’hypertension artérielle, d’excès de cholestérol, de maladies cardio-vasculaires, d’ostéoporose, de diabète de type II, et du développement de certains cancers. Et on ne le répètera jamais assez, l’activité physique quotidienne est essentielle pour tous et à tout âge.

 

Bouger plus.

Rassurez-vous : il ne s’agit pas de devenir un athlète du jour au lendemain, mais juste d’être suffisamment actif physiquement chaque jour…Tout un ensemble de petit réflexes peuvent permettre d’atteindre ces 30 minutes. En effet, l’important, ce n’est pas l’intensité mais la régularité. Il n’est pas obligatoire de faire les 30 minutes d’un coup. Par contre, la durée minimale pour que l’activité soit bénéfique est de 10 minutes.

 

 

  Article réalisé par Maxime et Maxime !
 

La disparition des écrevisses à pattes blanches

 La disparition des écrevisses à pattes blanches

Écrevisse à pattes blanches

 Introdution: L’écrevisse à patte blanche est une espece en voie de disparition.

1°) les écrevisses à pattes blanches : description

L’écrevisse à pattes blanches se trouve dans des cours d’eau au régime hydraulique varié et même dans les plans d’eau. Elle colonise indiféremment des biotopes en contexte forestier où, elle affectionne plûtot les eaux fraiches bien renouvelées. Elle apprécie les milieux riches en abris variés la protégeant du courant ou des prédateurs (fonds caillouteux, graveleux ou pourvus de blocs sous lesquels elle se dissimule au cours de la journée, sous-berges avec racines, chevelu racidaire et cavités, herbiers aquatiques ou bois morts). Il lui arrive également d’utiliser ou de creuser un terrier dans les berges meubles en hiver.

Les exigences de l’espèces sont élevées pour ce qui concerne la qualité physico-chimique des eaux et son optimum correspond aux << eaux à truites >>. Cette espèces a en effet besoin d’une eau claire, peu profonde, d’une excellente qualité, très bien oxygénée, neutre à alcaline. Elle a aussi besoin d’une température de l’eau relativement constante pour sa croissance (15 à 18 °C), qui ne doit dépasser qu’ exceptionnellement 21°C en été.

Les prédateurs de l’espèce sont multiples et s’en prennnent notament aux juvéniles : larves d’insectes, notament coléoptères ou odonates, poisson , grenouille, héron, mammifères. L’écrevisse à pattes blanches subit la concurence d’écrevisses américaines et de Louisiane. Elles ont été introduite car elles sont plus prolifiques et plus résistantes à la dégradation des biotopes.

     2°) La cause de leur disparition          

  Sur le Bassin verssant de l’ Huisne , les espèces le plus souvent rencontrées sont l’ecrevisse américaine et l’écrevisse de Louisiane. Elles sont responsables du déséquilibre biologique dans les milieux aquatiques qu’elle colonisent. Plus résistantes aux pollutions ou aux varaitions de millieu, elles entrent en concurence directe avec les espèces locales et sont vectrices de maladies auxquelles par exemple les écrevisses à pattes blanches sont sensibles. Les hommes ont aussi importé cette espèce pour leur comsommation (sa chaire est plus tendre).

                     

Ecrevisse Américaine                                                                                 Ecrevisse de Louisiane

Les Ecrevisses ont été introduite sans savoir qu’elles étaient porteuses d’un champignon parasite (Aphanomyces astaci) responsable de la Peste des Ecrevisses (Aphanomycose). Découvert vers le milieu du XIX ème siècle en Europe, ce champignon décima de nombreuses populations d’Ecrevisses autochtones. Il semble que ce parasite fut introduit à la faveur d’essais d’acclimatation d’Ecrevisses américaines ou transporté dans les ballasts des bateaux en provenance des Amériques. Les Ecrevisses introduites donnent lieu a beaucoup de spéculation à propos de leur impact sur les écosystèmes, mais aucune mesure précise n’a été effectuée. Il a aussi été constaté que les Ecrevisses de Louisiane provoquent une diminution de la biomasse des poissons dans les étangs, par compétition alimentaire. Cependant, dans certains cas, elle est considérée comme espèce clé de l’écosystème par son rôle d’ »espèce ingénieur » (elle transforme le milieu qui devient favorable à d’autres animaux). Elle peut devenir elle-même une source de nourriture pour des prédateurs (Brochet, Sandre, Carpe) et la faune annexe (Loutre, Ibis sacré, Visons…). Depuis, la maladie se déclare sporadiquement parmi les Ecrevisses autochtones quand leur densité permet sa transmission. Les autres espèces introduites peuvent être aussi atteintes à des degrés divers et pérenniser la maladie

La pollution et l’acidification des eaux sont probablement aussi une cause de la baisse des effectifs. Par exemple, suite au versement, en septembre 2008, d’une mixture de chaux dans une rivière, lors de la construction de l’autoroute A65, dans le sud-ouest de la France, l’écrevisse à pattes blanches a disparu. 

Une autre menace est constituée par les ruminants lorsqu’ils vont boire dans les rivières, dont ils piétinent les berges et le lit, laissant sur place leurs excréments.

 

 
La lente disparition des écrevisses – Ma-Tvideo France3 L’écrevisse à pattes blanches est en voie de disparition en Normandie. La faute à la pollution, mais pas seulement.
Les dernières se trouvent dans la vallée de la Béthune. Pour plus d’infos : http://normandie.france3.fr/ reportage diffusé le 30/07/2008
 
                                                                             3°) Comment préserver l’espèces?
 
Pour protéger les écrevisses il est possible d’aménager des abreuvoirs pour les ruminants selon deux systèmes : l’abreuvoir gravitaire en champ, alimenté à partir de l’eau du ruisseau ou d’une source, et, l’abreuvoir aménagé en berge permettant au bétail de s’abreuver directement dans le ruisseau en passant la tête sous une barrière pour boire mais leur interdisant le lit du cours d’eau.
   
 Alors on peut préserver l’espèce en évitant de polluer les cours d’eaux et d’importer d’autres espèces d’écrevisses ( les écrevisses Américaines et de Louisiane) qui peuvent nuire à la survie de l’écrevisse à pattes blanches .Video de normandiefrance3
Pour finir les hommes peuvent essayer d’en faire de « l’élevage » pour éviter que l’espèce ne s’éteigne! (opinion personnelle).
 
Conclusion: Malheureusement ce n’est pas les seules espèces en voie de disparition.  
 
 
Réalisé par: Elodie B. et Mariana B.
 
 
  
 

Le coeur

Le Coeur

 

      Comment peut-on se procurer un cœur pour une opération ?          

         C’est l’Agence de la biomédecine qui dispose des critères, attribue les greffons et à ce titre gère la liste nationale des patients en attente de greffe. Le mode de sélection dépend, selon l’organe, des règles de priorité fondées sur des critères exclusivement médicaux, géographiques, et du temps de conservation du greffon qui est différent suivant l’organe concerné.

       La préparation du patient et de la famille.

       Le médecin explique à la famille et au patient les risques de l’opération et sa vie après l’intervention. Le patient peuT avoir un suivi psychologique avant et après l’opération.

  Opération.                    Elle est la dernière solution envisagée. L’opération consiste à retirer le coeur malade en sectionnant ses gros vaisseaux, pour le remplacer par un coeur sain provenant d’un donneur en état de mort cérébrale. Cette intervention est très longue, mais c’est un nouveau souffle pour les patients et ce, malgré les traitements immunosuppresseurs lourds prescrits à vie. Car plus de 70 % d’entre eux sont toujours en vie 10 ans après l’opération.

  L’opération

 

        Les risques de l’opération.

 

         Pour que l’opération réussisse il faut un cœur dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches possible de celles du receveur, on appelle cela la compatibilité tissulaire. Mais malgré cela il y à toujours des risques :

 

            -Le rejet : La greffe n’est pas tolérée par le patient.

 

            -L’infection : En luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l’organisme contre les bactéries, virus et parasites, rendant le patient plus vulnérable (immunodéficience) .

 

            -L’arrêt cardiaque ou la non reprise du cœur : Il arrive parfois que le cœur ne reparte pas une fois l’opération terminée ou qu’il s’arrête provoquant un arrêt cardiaque.

 

            -La mort : C’est une opération dangereuse et il y a un risque que la personne meurt pendant ou après celle-ci.

 

       Le suivi du patient .

 

         Après l’opération le patient devra avoir une bonne hygiène de vie : ne pas fumer et ne pas manger trop gras. Mais le plus contraignant sera liée à la nécessité de suivre le traitement immunosuppresseur (médicament anti-rejet) à vie se qui imposera une surveillance constante (consultations et bilans médicaux).

 Le patient peut aussi avoir un suivi psychologique si nécessaire.

 

  Immunosuppresseur

     

 Article réalisé par Manon et Cassandre.

Maîtrise de la reproduction

 

I) Commençons par la première raison :

 

La stérilité :

Elles sont multiples et diverses. On estime qu’un tiers des infertilités sont dues à l’homme, un tiers à la femme, et un tiers à un manque de compatibilité entre les deux partenaires.

 

 

1°) Chez les femmes :

 

 

Le premier problème étant lié à l’ovaire et à l’ovulation, on observe aussi un mauvais captage des ovules par les pavillons ovariens lors de l’ovulation, une réaction corticale ( réaménagement dans l’ovule lors de la fécondation) anormale, un arrêt des divisions de l’embryon, etc. 
  Chez la femme, la stérilité peut être liée à plusieurs symptôme :

-l’incapacité de produire un ovule sain (pas d’ovulation, problèmes de l’hypophyse, manque de progestérone, pas de maturation des follicules) ;

-une mauvaise conformation des trompes de Fallope ;

 vagin 

Shéma de l’appareil génital feminin

   -une absence ou mauvaise qualité de la glaire cervicale :

-l’incapacité de mener à terme une grossesse due à des problèmes hormonaux ou de conformation de l’utérus.

 

 

2°) Chez les hommes

spermatozoide1

Spermatozoïdes stériles

Certaines causes de stérilité masculine peuvent être déterminées par l’analyse de l’éjaculations, qui contient le sperme. Cette analyse comprend la numération des spermatozoïdes et la mesure microscopique de leur mobilité

 

Chez l’homme, la stérilité peut être liée a plusieurs symptôme :

-Faible production de spermatozoïdes, oligospermie, ou absence de spermatozoïdes, azoospermie, ou spermatozoïdes morts, nécrospermie.

-Des spermatozoïdes mal formés, monstreux, tératospermie, que ce soit au niveau de l’acrosome, de la tête ou du flagelle.

-Un échantillon de sperme normal quant à la numération mais à faible mobilité, ou asthénospermie

 

Anomalies génétiques :

Translocations équilibrées

Syndrome de Klinefelter

 

Créé par Clément,  Naki,  Maxime

 

L’impact de la pêche de certaines espèces de poisson sur l’équilibre des populations marines.

 I – Espèces en voie de disparition :

- Le merlu : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans.

- La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.

- Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.

- La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne

- L’empereur : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.

- L’espadon : très menacé

- Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15% des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm.

- Le grenadier de roche : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans.

- Le Thon rouge : des grandes surfaces européennes, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par deux des quotas de thon rouge dans l’Union européenne. Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée (2 à 3 ans).

 OFRWR-UNION-REQUINS-20090205

II – Pêche à la grande échelle :

 L’industrie de la pêche à grande échelle a non seulement fait considérablement diminuer les réserves de poissons du monde mais a également changé le cours de l’évolution des espèces, ce qui souligne bien l’effet de la surpêche qui conduit à la production de poissons plus petits et moins fertiles.

 Le scientifique Ulf Dieckmann a également déclaré que la surpêche et la pratique de lancer des poissons de mauvaises qualités dans l’eau pour augmenter la valeur des quotas de pêche pourraient expliquer la chute massive de la population de poissons.

 « L’activité humaine a eu un effet irréversible sur l’évolution des poissons en seulement quelques générations » a indiqué Ulf Dieckmann, un membre d’un groupe de scientifiques qui a écrit un article dans le journal Science de jeudi sur la gestion des réserves de poissons.

 « Nous sommes en train de créer une dette darwinienne que les générations futures devront rembourser ».

Il y a quinze ans, les réserves de cabillaud dans les Grands Bancs canadiens dans le nord ouest de l’Atlantique ont chuté, ralentissant considérablement l’industrie de la pêche dans la région. Les mêmes espèces sont actuellement menacées dans le nord est de l’Atlantique au large de la Norvège et de la Russie, d’après Ulf Dieckmann.

 Dans les Grands Bancs canadiens, les réserves de poissons montrent toujours de petits signes de rétablissement, ce qui semble confirmer l’hypothèse selon laquelle les activités humaines sont responsables de la chute de ces réserves de poissons.

 En regardant les données de l’industrie de la pêche des dernières décennies, les scientifiques ont découvert qu’une mortalité accrue due à la surpêche avait favorisé le développement des poissons qui parviennent à maturité plus tôt et plus petits, et qui pondent également moins d’œufs lors de leur première reproduction.

 Des données plus anciennes ont montré qu’un cabillaud normal attrapé en Norvège pourrait avoir mis dix ans pour parvenir à maturité, alors que les mêmes poissons pourraient aujourd’hui ne mettre que six ans ou même moins pour parvenir à maturité.

 « La question n’est pas de savoir si une telle évolution aura lieu, mais plutôt à quelle vitesse les pratiques de pêche entraînent des changements dans l’évolution des poissons et quelles conséquences cela aura-t-il ? » ont écrit les scientifiques dans leur article publié dans Science, avertissant qu’une telle évolution pourrait être irréversible.

 Ulf Dieckmann pense qu’un changement qui devrait avoir lieu dans près de 40 ans pourrait mettre 250 ans pour s’inverser. « Bouleverser les dynamiques des prédateurs et des proies pourrait provoquer d’autres changements qui bloquent cet inversement » a-t-il déclaré. Les législateurs gérant l’industrie de la pêche pourraient bien aider à éviter la disparition des réserves de cabillaud dans l’Atlantique en prenant en compte l’impact de la pêche sur l’évolution dans les océans et ce qui pourrait aider à prévenir des catastrophes futures.

Ulf Dieckmann a déclaré que les recommandations pour la politique de pêche future basées sur la recherche comprenait : réduire la pêche dans son ensemble, éviter de pêcher des petits poissons en utilisant des filets de pêche plus grands, et l’interdiction de la pêche dans les zones où le poisson se reproduit.

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III – Impact de la surpêche sur le plan économique :

 La pêche occupe une place très importante dans l’économie de la Guyane. En 2001, tout secteur confondu, la pêche a produit 18,4 millions d’euros à l’exportation. C’est le troisième secteur à l’exportation derrière le spatial et l’activité minière. Le port du Larivot se place dans les 10 premiers ports français en valeur.

 Chaque année, ce sont environ 5000 tonnes de produits de la mer qui sont débarquées sur les différents ports du littoral (Cayenne, Matoury, Kourou). L’essentiel de cette production est exportée vers la France, l’Espagne et les Antilles car les besoins du marché local ne permettent d’en écouler qu’une faible quantité. La solution serait de trouver des débouchés sur les marchés extérieurs. Pour cela, il faudrait avoir une production importante et régulière, une qualité sanitaire conforme aux normes et une campagne de promotion sur la diversité des produits que propose ce secteur.

 

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IV – La pêche illégale :

 La pêche illégale recouvre une diversité de situation des amateurs qui pêchent dans les lieux interdits (zone protégée, ou dans la zone intertidale…), aux navires qui font des intrusions dans les eaux guyanaises. Ces bateaux viennent du Brésil, du Surinam ou du Guyana et parfois des Antilles. Les techniques utilisées et la fréquence des rotations augmenteraient la pression exercée sur les ressources en poissons.

 

V : La pisciculture : une solution pour préserver nos océans ?

 La pisciculture est généralement présentée comme la solution qui permettra de sauver nos océans du problème de la surpêche. Bien souvent, seuls les avantages sont mis en avant, et les inconvénients sont laissés dans l’ombre. Cet article a justement pour but de mettre de côté ses avantages, afin de se concentrer plus particulièrement sur le fait que la pisciculture peut avoir de graves répercussions sur l’environnement, mais qu’heureusement, il existe des solutions pour avancer vers une aquaculture durable en respect avec la nature.

 

Par :  Gaël, Erwen, Elie

Maîtise de la reproduction: quelles sont les différences entre la prise d’une pilule contraceptive et la prise de la pilule du lendemain?

Maîtrise de la reproduction

Quelles sont les diférences entre la pilules du lendemain et la pilule contraceptive ?

 

I) La pilule du lendemain :

 

 

Indications :

 La pilule du lendemain est indiquée pour une contraception occasionnelle et d’urgence chez la femme en âge de procréer, dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non ou mal protégé dont on soupçonne qu’il en résulte un risque de grossesse.

Cette méthode de contraception d’urgence est notamment indiquée dans les cas suivants :

                                                *échec ou défaut du moyen contraception habituellement utilisé :

                                                *rupture du préservatif masculin ou féminin ;

                                                  *décrochement du stérilet;

                                                 *oubli ou irrégularité dans la prise d’un traitement contraceptif  hormonal ;

ou encore :                  

   *grossesse non désirée chez la femme n’utilisant habituellement pas de moyens de contraception ;

*viol.

 

Mode d’action :

Le mode d’action exact de la pilule du lendemain est inconnu.  Elle pourrait bloquer l’ovulation, empêchant la fécondation, si le rapport sexuel a eu lieu dans les heures ou jours précédant l’ovulation, c’est-à-dire à la période où le risque de fécondation est le plus élevé.  Elle pourrait également empêcher l’implantation. En revanche, elle est inefficace dès lors que le processus d’implantation a commencé.  Les recommandations de 2008 conviennent de ne pas dépasser le délai indiqué.

Il a été démontré que la pilule du lendemain n’a pas d’action sur l’endomètre et qu’elle ne provoque pas d’avortement, son action étant inefficace une fois que la nidation a commencé.

La pilule du lendemain a un mode d’action différent des pilules abortives.

 

Modalités d’utilisation : 

Critères de dispensation

L’efficacité du traitement par pilule du lendemain est en fonction de son délai d’administration après un rapport sexuel non ou mal protégé. Le délai optimum d’action se situe entre 12 et 72 heures suivant le rapport sexuel ; l’efficacité du lévonorgestrel semble fonction du délai écoulé après le rapport sexuel. Plusieurs études montrent qu’une prise dans les 12 heures suivant le rapport sexuel non protégé protège d’un risque de grossesse dans plus de 90 % des cas. Il semblerait que son efficacité tombe à près de 80 % si elle est prise dans les 48 heures et à moins de 60 % entre deux et trois jours.

Cette méthode n’est pas considérée comme un substitut à une méthode contraceptive régulière.

 

Protocoles d’utilisation : 

La contraception hormonale d’urgence peut être pratiquée selon deux protocoles :

La version originale (dite méthodes Yuzpe ou méthodes 2×2) implique de hautes doses d’œstrogènes (0,1 mg) et de progestatif (0,5 mg) administrées en deux fois à 12 heures d’intervalle. Cette posologie représente l’équivalent deux doses de trois à cinq pilules contraceptives habituelles. Du fait de l’importance de ses effets secondaires, cette méthode n’est pratiquement plus utilisée depuis l’apparition de la méthode suivante.

La méthode avec progestatif seul utilise une dose de 1,5 mg d’un progestatif, le lévonorgestrel. Cette méthode est connue pour être entre 95 et 60 % plus efficace et mieux tolérée selon le délai d’administration que la méthode Yuzpe.

Il existe par ailleurs une autre méthode de contraception d’urgence : la pose d’un stérilet (ou dispositif intra-utérin) dans les cinq jours qui suivent le rapport sexuel. Cette méthode montre une efficacité importante avec un taux d’échec de 0,1 à 0,2% sur un échantillon de 8300 femmes.

 

Effets secondaires et indésirables :

Les effets secondaires de la pilule du lendemain se manifestent principalement par des métrorragies ou ménorragies.

Les effets indésirables de la pilule du lendemain sont surtout les nausées, les vomissements et des douleurs abdominales. En cas de vomissements dans les trois heures suivant la prise du comprimé, il est recommandé de reprendre un comprimé immédiatement. Il existe enfin des interactions médicamenteuses avec d’autres médicaments susceptibles de diminuer l’efficacité du contraceptif.

 Les effets secondaires ou indésirables ou encore le climat d’urgence de cette méthode peut favoriser un stress.

 

Contre-indications médicales : 

Hypersensibilité au levonorgestrel ou à un des excipients.

Plusieurs prises au cours d’un même cycle menstruel peuvent provoquer des perturbations importantes du cycle ou des saignements anormaux mais sans gravité.

Cette méthode contraceptive n’est pas considérée comme un moyen de contraception habituel ou même occasionnel, mais seulement comme une éventualité d’urgence.

 

II) Pilule contraceptive

COMMENT LA PILULE EMPÊCHE-T-ELLE D’ETRE ENCEINTE ?

D’abord, il faut rappeler ce qu’est une grossesse :  Entre la puberté et la ménopause, chaque mois (en principe), une glande du cerveau (l’hypophyse), déclenche l’émission d’un « ovocyte » (une cellule de la reproduction) par un des ovaires. Ca s’appelle « l’ovulation ». L’ovocyte est propulsé hors de l’ovaire dans la trompe de Fallope où il attend les spermatozoïdes. Les spermatozoîdes, déposés dans le vagin au cours d’un rapport sexuel, traversent le « col de l’utérus », et « nagent » vers la trompe. Lorsque un spermatozoïde arrive à l’ovocyte et le féconde, l’union des deux devient un ovule, puis un embryon, qui va ensuite s’implanter et se développer à l’intérieur de l’utérus.

 

 

LES EFFETS SECONDAIRES DE LA PILULE CONTRACEPTIVE

Les effets des hormones contraceptives sur le cerveau ne se réduisent pas à l’endormissement de l’ovulation. Elles peuvent produire d’autres symptômes similaires à ce qui se passe pendant une grossesse : 

  •   nausées 
  •   gonflement et douleur des seins 
  •   prise de poids 
  •   baisse de la libido et absence de désir sexuel 
  •   acné 
  •    plaques colorées » sur le visage 
  •   cellulite 
  •   modification ou disparition temporaire des règles 

A RETENIR : les hormones contraceptives font croire au cerveau que la femme est déjà enceinte, elles peuvent donc aussi provoquer des symptômes similaires à ceux de la grossesse !

Tous ces symptômes sont possibles, mais toutes les femmes ne les ressentent pas. Certaines femmes n’ont aucun symptôme désagréable. D’autres les ont tous !

Donc, si vous ressentez ces symptômes quand vous utilisez une pilule ou une autre contraception hormonale, ça n’est pas « psychologique », c’est ce qu’on appelle un « effet indésirable » de la contraception.

Pourquoi a-t-on quand même des règles quand on prend la pilule, alors ?

À l’origine, la pilule était faite pour être prise en permanence (365 jours par an, sans interruption), pour maintenir l’ovulation endormie en permanence. Comme les femmes qui la prenaient en permanence étaient inquiètes à l’idée de ne pas avoir de règles, on a décidé de « rythmer » artificiellement la prise de la pilule sur un « cycle » (artificiel) de 28 jours : 21 jours de pilule, 7 jours d’arrêt : l’arrêt temporaire des comprimés provoque des saignements qui ne sont que des règles artificielles.

A RETENIR : Les saignements qui surviennent entre deux plaquettes de pilule sont des saignements artificiels, provoquée par l’arrêt des comprimés, et non des règles authentiques.

 

Article réalisé par:  

Camille L.

Mathieu D.

Fabien D.