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La disparition des écrevisses à pattes blanches

 La disparition des écrevisses à pattes blanches

Écrevisse à pattes blanches

 Introdution: L’écrevisse à patte blanche est une espece en voie de disparition.

1°) les écrevisses à pattes blanches : description

L’écrevisse à pattes blanches se trouve dans des cours d’eau au régime hydraulique varié et même dans les plans d’eau. Elle colonise indiféremment des biotopes en contexte forestier où, elle affectionne plûtot les eaux fraiches bien renouvelées. Elle apprécie les milieux riches en abris variés la protégeant du courant ou des prédateurs (fonds caillouteux, graveleux ou pourvus de blocs sous lesquels elle se dissimule au cours de la journée, sous-berges avec racines, chevelu racidaire et cavités, herbiers aquatiques ou bois morts). Il lui arrive également d’utiliser ou de creuser un terrier dans les berges meubles en hiver.

Les exigences de l’espèces sont élevées pour ce qui concerne la qualité physico-chimique des eaux et son optimum correspond aux << eaux à truites >>. Cette espèces a en effet besoin d’une eau claire, peu profonde, d’une excellente qualité, très bien oxygénée, neutre à alcaline. Elle a aussi besoin d’une température de l’eau relativement constante pour sa croissance (15 à 18 °C), qui ne doit dépasser qu’ exceptionnellement 21°C en été.

Les prédateurs de l’espèce sont multiples et s’en prennnent notament aux juvéniles : larves d’insectes, notament coléoptères ou odonates, poisson , grenouille, héron, mammifères. L’écrevisse à pattes blanches subit la concurence d’écrevisses américaines et de Louisiane. Elles ont été introduite car elles sont plus prolifiques et plus résistantes à la dégradation des biotopes.

     2°) La cause de leur disparition          

  Sur le Bassin verssant de l’ Huisne , les espèces le plus souvent rencontrées sont l’ecrevisse américaine et l’écrevisse de Louisiane. Elles sont responsables du déséquilibre biologique dans les milieux aquatiques qu’elle colonisent. Plus résistantes aux pollutions ou aux varaitions de millieu, elles entrent en concurence directe avec les espèces locales et sont vectrices de maladies auxquelles par exemple les écrevisses à pattes blanches sont sensibles. Les hommes ont aussi importé cette espèce pour leur comsommation (sa chaire est plus tendre).

                     

Ecrevisse Américaine                                                                                 Ecrevisse de Louisiane

Les Ecrevisses ont été introduite sans savoir qu’elles étaient porteuses d’un champignon parasite (Aphanomyces astaci) responsable de la Peste des Ecrevisses (Aphanomycose). Découvert vers le milieu du XIX ème siècle en Europe, ce champignon décima de nombreuses populations d’Ecrevisses autochtones. Il semble que ce parasite fut introduit à la faveur d’essais d’acclimatation d’Ecrevisses américaines ou transporté dans les ballasts des bateaux en provenance des Amériques. Les Ecrevisses introduites donnent lieu a beaucoup de spéculation à propos de leur impact sur les écosystèmes, mais aucune mesure précise n’a été effectuée. Il a aussi été constaté que les Ecrevisses de Louisiane provoquent une diminution de la biomasse des poissons dans les étangs, par compétition alimentaire. Cependant, dans certains cas, elle est considérée comme espèce clé de l’écosystème par son rôle d’ »espèce ingénieur » (elle transforme le milieu qui devient favorable à d’autres animaux). Elle peut devenir elle-même une source de nourriture pour des prédateurs (Brochet, Sandre, Carpe) et la faune annexe (Loutre, Ibis sacré, Visons…). Depuis, la maladie se déclare sporadiquement parmi les Ecrevisses autochtones quand leur densité permet sa transmission. Les autres espèces introduites peuvent être aussi atteintes à des degrés divers et pérenniser la maladie

La pollution et l’acidification des eaux sont probablement aussi une cause de la baisse des effectifs. Par exemple, suite au versement, en septembre 2008, d’une mixture de chaux dans une rivière, lors de la construction de l’autoroute A65, dans le sud-ouest de la France, l’écrevisse à pattes blanches a disparu. 

Une autre menace est constituée par les ruminants lorsqu’ils vont boire dans les rivières, dont ils piétinent les berges et le lit, laissant sur place leurs excréments.

 

 
La lente disparition des écrevisses – Ma-Tvideo France3 L’écrevisse à pattes blanches est en voie de disparition en Normandie. La faute à la pollution, mais pas seulement.
Les dernières se trouvent dans la vallée de la Béthune. Pour plus d’infos : http://normandie.france3.fr/ reportage diffusé le 30/07/2008
 
                                                                             3°) Comment préserver l’espèces?
 
Pour protéger les écrevisses il est possible d’aménager des abreuvoirs pour les ruminants selon deux systèmes : l’abreuvoir gravitaire en champ, alimenté à partir de l’eau du ruisseau ou d’une source, et, l’abreuvoir aménagé en berge permettant au bétail de s’abreuver directement dans le ruisseau en passant la tête sous une barrière pour boire mais leur interdisant le lit du cours d’eau.
   
 Alors on peut préserver l’espèce en évitant de polluer les cours d’eaux et d’importer d’autres espèces d’écrevisses ( les écrevisses Américaines et de Louisiane) qui peuvent nuire à la survie de l’écrevisse à pattes blanches .Video de normandiefrance3
Pour finir les hommes peuvent essayer d’en faire de « l’élevage » pour éviter que l’espèce ne s’éteigne! (opinion personnelle).
 
Conclusion: Malheureusement ce n’est pas les seules espèces en voie de disparition.  
 
 
Réalisé par: Elodie B. et Mariana B.
 
 
  
 

LA DISPARITION D’ESPECES DANS LES COURS D’EAU

L’écrevisse américaine et l’écrevisse de Louisiane sont deux espèces au pouvoir de colonisation très important. L’introduction de telles espèces dans le milieu naturel constitue un réel danger pour notre écrevisse indigène (l’écrevisse à pattes blanches). En effet, ces écrevisses américaines peuvent être des porteuses saines d’un champignon l’Aphanomyces astaci, qui peut provoquer la mort de notre écrevisse autochtone. Aussi par souci de préservation de notre espèce indigène, les écrevisses américaines et celles de Lousiane sont déclarées nuisibles. A ce titre, il est donc strictement interdit de les introduire dans les eaux libres, de les transporter à l’état vivant et de les commercialiser sans autorisation préfectorale. Et pour limiter leur propagation, le seul moyen écologique est la capture. 

 

Ecrevisse americaine Ecrevisse de Louisiane
Ecrevisse  Américaine  Ecrevisse de Louisiane

« La peste rouge »

Cette espèce américaine a un point fort, elle supporte très bien les eaux polluées, contrairement aux espèces françaises. Mieux encore, elle préfère les eaux victimes de l’activité humaine, riches en matière organique et pauvres en oxygène. Animal robuste, son invasion est très rapide (elle se reproduit trois fois plus vite que les autochtones) et les atteintes à l’environnement sont perceptibles. Elle creuse des terriers dans le sol (jusqu’à deux mètres de profondeur) et endommage sérieusement les berges. Elle s’attaque à la végétation et aux oeufs de poissons. Son autre arme pour se faire une place : sa résistance aux maladies. Mieux, elle est vectrice d’un champignon mortel pour les espèces françaises ! On parle ainsi de la «peste rouge».

 

Comment lutter ?

 

La pêche La solution la plus simple consiste à limiter ses populations par la pêche. Cette activité entretient une pression constante sur les Ecrevisses, ce qui limite le développement de ses populations à un niveau acceptable. La pêche des espèces invasives d’Ecrevisses est d’ailleurs autorisée durant la période d’ouverture officielle de cette activité. Il n’y a pas de taille minimale à respecter et la remise à l’eau des individus vivants est interdite, ainsi que leur transport, afin d’éviter la propagation de l’espèce .

Lutte chimique Dans les pays où les Ecrevisses causent des dégâts, les gestionnaires et les chercheurs ont testé l’effet des pesticides. Plusieurs substances ont été testées. Le fenthion et des pyrèthrinoïdes permettraient d’éliminer les Ecrevisses tout en épargnant les poissons. Cette méthode peut compléter la séparation manuelle des Ecrevisses et des poissons lors des vidanges de plans d’eau. Toutefois, les pesticides éliminent également les autres crustacés présents dans les zones traitées (Ecrevisses autochtones et autres macroinvertébrés). Par ailleurs, les pesticides peuvent provoquer des pollutions non négligeables des milieux aquatiques.

 Article réalisé par Laurène et Justine

Une cohabitation envahisante

Les écrevisses 

  Le terme écrevisse est un nom vernaculaire donné à certaines espèces de crustacés décapodes appartenant en général à la super-famille des Astacoidae mais dispersés dans plusieurs genres. Ces différentes espèces ont en commun d’être des animaux vivant en eau douce et ressemblant à de petits homards, desquels ils sont proches.

Ce terme, via l’ancien français escreveice a une origine francique krebitja que l’on retrouve dans l’allemand Krebs.

Conditions et milieu

 

 

Les écrevisses ont besoin de vivre sur un fond sablonneux, rocheux ou caillouteux. Elles ont besoin d’avoir des abris où elle pourront se cacher au fond du bassin des tuiles demi lune seront les bienvenues. ll faut compter un maximum de 3 écrevisses au mètre carré De plus, attention aux évasions et … Au cannibalisme ! Il vaut mieux éviter d’en maintenir un grand nombre ensemble, la plupart sont très territoriales et des combats peuvent se produirent, conduisant parfois jusqu’à la mort. Lors de ces combats, il arrive qu’une écrevisse y laisse une patte ou une pince mais, comme tous les crustacés, le membre repoussera lors de la mue.    Hôte des rivières à truites, présente à peu près partout en France, l’écrevisse à pieds blancs a beaucoup souffert des pollutions et des rectifications de rivières. La Pattes rouges se rencontre surtout dans le Nord-est et le Sud-Ouest. Toutes deux affectionnent les eaux assez pures et bien oxygénées, les fonds pierreux ou graveleux des rivières, des lacs et des étangs peu profonds.  L’Américaine et la Louisiane sont familières des milieux médiocres.   ALIMENTATION
Alimentation des écrevisses.
L’alimentation des écrevisses en milieu naturel est principalement composée de végétaux et de petits animaux (ces derniers sont généralement des larves d’insectes, des vers, mollusques, daphnies, etc.).
 
On a souvent deux fausses idées à propos des habitudes alimentaires des écrevisses.
On les imagine souvent comme des charognards opportunistes alors que de nombreuses études ont permis de constater que les écrevisses préfèrent une alimentation fraîche et non avariée.
On les accuse à tord, d’agresser les autres poissons et batraciens qui partagent leur habitat. Dans la nature, leur faible motricité et leur lenteur locomotrice empêchent toute capture de proie rapide. En aquarium, certains « accidents » peuvent arriver, ils sont liés à l’exiguïté du bac et à la forte concentration de population (plus de poissons à portée de pinces).
   
La consommation de nourriture végétale peut varier chez les écrevisses. En effet, si chez les adultes elle peut atteindre 80%, elle sera de l’ordre de 60% chez les jeunes écrevisses. Ce rapport peut varier pour diverses raisons. Avant d’hiberner ou de se reproduire, le régime est plus carné. Tout comme avant une mue ou au début du printemps, la consommation végétale augmente.
 
Apports d’origine végétale :
 
On constate que les végétaux riches en calcium (roseaux, joncs, carex, etc.) sont régulièrement au menu des écrevisses. Quoi de plus normal quand l’on sait que le calcium est nécessaire pour la formation de la carapace. Il est donc logique de voir leur consommation augmenter peu de temps avant la mue. Par souci de facilité, dans nos bacs nous pouvons utiliser d’autres aliments riches en calcium tel que les épinards, les haricots verts et les graines de soja.
  LES TYPES principales D’ESPECES:    Ecrevisses américaineECREVISSES A PIEDS BLANCS  ecrevisses de Louisiane