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Fecondation in vitro

Introduction: Nous allons vous présenter la Fivette.

 

I Définition d’une Fivete :

Transfert d’embryon. Il s’agit d’une méthode de procréation artificielle qui consiste à prélever les gamètes femelles non encore arrivés à maturité, et à réintroduire l’œuf dans l’utérus après fécondation en milieu artificiel.La fivete est préconisée dans les cas de stérilité masculine et une stérilité féminine.

 

II Les étapes de la réalisation d’une fivete sont:

1) La préparation des spermatozoïdes (1er jour).

2) La préparation des ovocytes (1er jour).

3) La fécondation (entre 1er et 2eme jour).

4) La culture des embryons (variable du 2eme au 7eme jour).

5) L’examen et le transfert des embryons, au terme de la culture.

6) Eventuellement la congélation des embryons surnuméraires pour un  transfert différé.

 

III Vidéo:


Fécondation In Vitro


IV Historique

  • La technique fut développée au Royaume-Uni par les docteurs Patrick Steptoe et Robert Geoffrey Edwards. Le premier « bébé-éprouvette », Louise Brown, est née le 25juillet1978.
  • La première FIV en Inde, la deuxième au monde, a donné naissance à Durga et a été effectuée à Calcutta par le docteur Subhash Mukhopadhyay(en) le 3octobre1978.
  • La première FIV aux États-Unis a donné naissance à Elizabeth Carr a eu lieu en 1981. Depuis cette date, on estime à 1 % des naissances le nombre de nouveau-nés conçus par cette technique.
  • La première FIV en France donna naissance à Amandine le 24février1982 à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine). Elle a été réalisée grâce à la collaboration du biologiste Jacques Testart et du gynécologue René Frydman.

 

Conclusion: La Fécondation In Vitro (FIV) est à notre époque de plus en plus utilisée par les couples, alors qu’au début (1980) cela était exceptionnel.

 

Sources: Youtube et Périnatalité.

 

Réalisé par Maxime. Deloup, Quentin. Riollet et Benjamin.Thomas.

Les différents facteurs qui peuvent entrainer une stérilité !

MAÎTRISE DE LA REPRODUCTION

 

L’ÂGE DES FUTUR PARENTS:

Chez la femme:

La période de fertilité de la femme s’étend de la ménarche (apparition des premières règles) jusqu’à la ménopause (disparition définitive des menstruations).
Mais, la fécondabilité n’est pas égale tout au long de cette période.

Chez l’homme:

Chez l’homme, l’âge intervient de façon moins importante que chez la femme, l’altération des spermatozoïdes ne commençant à s’observer qu’à partir de 45 ans, avec un risque accru d’anomalies chromosomiques au-delà de 55 ans.

LE TABAC:

Chez la femme:

Plusieurs études ont montré que le tabac allongeait le délai de conception et diminuait la réserve ovarienne.Le tabac serait responsable d’une diminution de la fertilité de l’ordre de 10 à 20%, en fonction du nombre de cigarettes fumées par jour (effet dose-dépendant). En FIV, on observe chez les femmes qui fument, une réduction de la qualité des ovules, une baisse du taux d’implantation et une diminution du taux de grossesse. Il semblerait même que le tabagisme passif subi in utero pourrait entraîner une diminution de fertilité chez les femmes dont la mère a fumé pendant la grossesse.

Chez l’homme:

Le tabac a également une forte répercussion sur la fertilité masculine.

En plus d’allonger le délai de conception, il réduirait la quantité et la qualité des spermatozoïdes.

En FIV, comme pour la femme, le taux de grossesse diminue si l’homme fume.

 

 

L’ALCOOL:

En plus de réduire la libido, et donc la fréquence des rapports sexuels, une forte consommation d’alcool (plus de 2 verres par jour) chez l’homme, comme chez la femme, semble allonger notablement le délai de conception du couple.
A l’heure actuelle, on ne connaît pas encore l’impact d’une consommation « modérée » d’alcool sur la fertilité du couple.

 

LE CANNABIS:

Des études ont montré qu’une consommation importante de cannabis avait des répercussions sur la fertilité du couple.
Elles ont pu mettre en évidence l’effet délétère du THC (molécule de la marijuana) sur la capacité de fécondation de l’ovule par les spermatozoïdes.
Ces altérations s’observent également chez les grosses fumeuses qui présentent une concentration importante de THC dans leurs voies génitales.

A ce jour, aucune étude n’a mis en évidence l’effet de consommations épisodiques de cannabis sur la fertilité.

 

LA FRÉQUENCE DES RAPPORTS SEXUELS:

La fréquence des rapports est un facteur important influençant la fertilité.
Etant donné que la durée moyenne de survie des spermatozoïdes est estimée à 72 heures, il est conseillé aux couples désirant procréer, d’avoir des rapports sexuels tous les 2 ou 3 jours en période d’ovulation.

 

 

LE POIDS:

Chez la femme, l’anorexie est une cause fréquente d’absence d’ovulation (anovulation), tandis que l’obésité est responsable de l’apparition d’irrégularités de cycle et d’une réponse moindre aux traitements stimulants utilisés en PMA.
Un surpoids chez l’homme pourrait également avoir des répercussions sur les spermatozoïdes.

 

 

LE STRESS:

Chez la femme, un stress intense peut être responsable de l’arrêt de toute ovulation.
Mais le stress quotidien influe également sur la fertilité. On observe une relation non négligeable entre le stress et l’endométriose, la qualité de la vascularisation de l’endomètre et le taux de grossesse.
Le stress semble également jouer un rôle dans la baisse de la fertilité masculine observée ces dernières décennies.

 

Une des nombreuses preuves de l’effet néfaste du stress sur la fertilité est représentée par tous ces couples qui, après avoir adopté, arrivent très rapidement à procréer naturellement.

Article créé par Mandy et Emma.

Avec le cite www.natisens.com , cite de recherche pour les troubles de la fertilité et Google images pour les photos.

Insémination artificielle

Insémination Artificielle.

Aide aux Parents.

Introduction :

Le docteur prescrit une insemination artificielle quand les deux personnes ne parviennent pas à avoir un enfant.

I. Insémination artificielle :

Définition : consistant à placer du sperme dans l’utérus sans qu’il y ait de rapport sexuel. L’Insémination artificielle est une technique de reproduction assistée.

L’insémination artificielle est une « biotechnologie » qui était déjà pratiquée par les Arabes au XIVe siècle sur les juments.

C’est Lazzaro Spallanzani, un prêtre scientifique Italien, qui en Europe, en 1780, a découvert et décrit la fécondation d’ovules par des spermatozoïdes et qui fut le premier à réaliser une insémination artificielle (chez le chien).

II. La technique  se fait en plusieurs étapes :

  • 1°.Prélèvement du sperme. En centre de sélection, la semence est prélevée sur des mâles sélectionnés pour leurs performances. A cette fin on utilise généralement un vagin artificiel et divers simulacres visant à stimuler le processus d’éjaculation.
  • 2°.Mise en paillettes. La semence est diluée dans du liquide physiologique en laboratoire avant d’être fractionnée en petites doses et refroidie ou congelée, après avoir été mélangée à des cryoprotecteurs tels que le glycérol (la capacité du sperme à supporter la congélation varie selon les espèces). Chaque dose est appelée une paillette. A plusieurs stades, des contrôles sont effectués. Les lots susceptibles de ne pas être fertiles sont retirés.
  • 3°.Stockage et transport. La facilité de stockage et de transport est liée à l’usage de bonbonnes d’azote liquide.
  • 4°.Utilisation. Un inséminateur décongèle une paillette avant l’introduction dans l’utérus maternel pour assurer la fécondation de l’ovule.

III. Avantages :

  • 1°.Elle permet la multiplication.
  • 2°.Elle permet la conservation.
  • 3°.Facilité d’utilisation.
  • 4°.Lutte contre les maladies.
  • 

IV. Informations :

Une insémuination artificielle peut aussi se faire avec un donneur.

C’est une des techniques la plus anciennes « d’Aide Médicale à la Procréation », AMP, qui est également appelée « Assistance Médicale à la Procréation » AMP et « Procréation Assistée Médicalement » PAM, est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques. Les médecins la prescrivent lorsque les spermatozoïdes n’arrivent pas à atteindre l’ovocyte et à le féconder. Elle est réalisée en introduisant du sperme dans l’utérus d’une femme à l’aide d’un petit tube. L’insémination artificielle peut atteindre au maximum 15% (par cycle) de chance de tomber enceinte. Elle peut multiplier les chances par 2 pour les couples hypofertiles. Le taux de réussite va diminuer selon l’âge. L’insémination peut s’effectuer 36 heures après le déclenchement de l’ovulation. Si aucune grossesse ne survient après 5 à 6 essais, une FIV (Fécondation In Vitro) pourra être envisagée.

Conclusion :

L’insemination artificielle permet aux personnes hypofertiles d’avoir des enfants.

Une vidéo sur l’insémination artificielle :

 

 

Source de la video:

http://www.youtube.com/watch?v=hUyIOal1G-c

Source des informations:

http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/sterilite/10_l-insemination-artificielle.php3

Source image:

http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/sterilite/10_l-insemination-artificielle.php3

Source google:

http://www.google.fr/

Source image:

http://a7.idata.over-blog.com/300×259/3/29/61/61/insemination-artificielle-o.gif

Source des informations:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Procr%C3%A9ation_m%C3%A9dicale_assist%C3%A9e

 

Article réalisé par : Bérénice et Sarah

e

LA FECONDATION IN VITRO

http://lafecondationinvitro.e-monsite.com

 

Une vidéo expliquant la manière dont est faite une fécondation in vitro :

 

SOURCE http://www.youtube.com/watch?v=_05UKwglOjI

 

INTRODUCTION :

1) Comment sont réalisées les FIV ? Ou sont-elles réalisées ? Et pourquoi ?

 

Chaque année, on estime que environ 5% des enfants sont issus d’une fécondation IN VITRO. Soit environ 200.000 bébés depuis l’année 2008.

Cette technique permet à de nombreux couples d’avoir un à plusieurs enfants malgré leur stérilité . Nous allons tenter de comprendre pourquoi cette technique est devenue si réglementée et dans quels cas les médecins français la préconise ?

2) Dans quels cas préconise-t-on la Fécondation IN-VITRO ?

Il existe plusieurs cas pour lesquels ont préconise une FIV :

- Les gamètes mâles sont défectueux (multiples têtes, flagèles inexistants, nombre de gamètes insuffisants, …)

- Les organes féminins sont défectueux ( trompes de fallopes imperméables, mouvements inexistants, col de l’utérus imperméable, …)

Dans ces deux cas, l’un des parents ou les deux sont stériles ils ne peuvent donc pas avoir d’enfants, c’est ici qu’intervient la science pour permettre à ce couple d’avoir un enfant .

3) Comment réalise-t-on une FIV ?

Pour réaliser une FIV, on commence par stimuler un cycle chez la femme afin d’obtenir plusieurs ovocytes donc pouvoir ainsi procéder à plusieurs tentatives au cas où la première viendrait à échouer ou si le couple souhaite de nouveau un enfant.

- Pour cela on implante dans les ovaires une seringue grâce à laquelle on prélève des ovocytes.

- Dans le même temps, on prélève des gamètes masculins ou l’ont fait appel à un donneur dont on utilisera les gamètes comme si ils venaient du principal intéressé.

La technique du donneur peut également être utilisée chez la femme.

-Puis, on fait se rencontrer dans une éprouvette les gamètes mâles et femelles en reproduisant la rencontre à l’intérieur des trompes féminines, c’est-ce qui vaut le nom de « bébés éprouvettes » aux enfants étant nés sous FIV….

Les conditions dans lesquelles une FIV peut être pratiquée sont dictées par la loi de Bioéthique :

-couples hétérosexuels
-conjoints vivants et en âge de procréer (43 ans maximum pour la femme) ;
-mariés ou concubins et pouvant faire la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans ;
- toutes les informations concernant cette technique doivent être fournies au couple par l’équipe médicale (organisation, succès, contraintes, autres possibilités…) ;
- le couple doit donner consentement en remplissant un formulaire type ;
- l’équipe médicale doit être tenue informée de l’issue de la tentative.

Une prise en charge par l’assurance maladie à 100 % est possible. Pour l’obtenir, le couple doit en faire la demande auprès de sa caisse d’assurance maladie, en lui faisant parvenir une demande d’exonération du ticket modérateur ainsi qu’une demande d’entente préalable pour les actes. La sécurité sociale rembourse jusqu’à 6IAC, 4 FIV, ou jusqu’au 43ème anniversaire de la femme. En cas de naissance d’un enfant, le nombre de nouvelles tentatives est à nouveau de 4.

CONCLUSION:

2% des couples ont recours à cette technique de plus en plus sollicitée. Parmi eux, 17% ont été satisfait et ont enfin eu un enfant. 21% des fécondations in vitro marche dès le premier transfert contre 17% après un transfert d’embryons congelés. Cependant, la médecine reproductive offre différentes méthodes pour permettre à un couple d’avoir un enfant. Les principales sont : l’insémination intra-utérine, l’insémination in vitro, et l’injection de sperme intra cytoplasmique ( ICSI).

 

Site où nous avons trouvé nos informations pour faire cet exposé :

http://www.maia-asso.org/2009041181/infertilite-et-sterilite/assistance-medicale-a-la-procreation/la-fecondation-in-vitro.html

Article réalisé par : Daudon Mathilde, Deville Charline, Abba Bertille

LA FECONDATION IN VITRO

LA FECONDATION IN VITRO

La fécondation in vitro (FIV) et transfert embryonnaire (FIVETE) reproduit au laboratoire la fécondation et les premières étapes du développement embryonnaire. Elle réalise le plus souvent pendant 2 ou 3 jours in vitro, hors de l’organisme, dans un milieu de culture approprié, ce qui se passe normalement dans la trompe: rencontre des ovules et des spermatozoïdes (fécondation) et formation de l’embryon aux tout premiers stades du développement.

Plusieurs étapes sont nécessaires :

  1. ­ Assurer une croissance et une maturation parfaite de plusieurs follicules ovariens (ovules).
  2. ­ Déclencher la maturation finale des ovules par une injection d’hormone fabriquée par l’embryon peu de temps après la conception (gonadotrophine chorionique « hCG »).
  3. Prélever les ovules par ponction des follicules sous échographie ou lors d’une coelioscopie avant leur expulsion naturelle.
  4. ­ Rechercher les ovules dans les liquides folliculaires.
  5. ­ Mettre en présence les ovules et les spermatozoïdes préparés de façon à obtenir la fécondation et les premières divisions de l’oeuf.
  6. ­ Transférer le ou les embryons dans la cavité utérine, en général 2 ou 3 jours après la ponction folliculaire.

La FIV (fécondation in vitro) est une méthode qui permet de réaliser la fécondation à l’extérieur du corps humain en réunissant en laboratoire les ovules de la femme et les spermatozoides de l’homme. Les ovules fécondés qui en résultent (embryons) sont ensuite replacés dans l’utérus de la femme.

Schéma de la fécondation in vitro

On préconisera la fécondaton in vitro, dans les cas d’infécondités suivants :
- La FIV est utilisée quand l’infertilité est d’origine féminine et la qualité du sperme est normale ou peu altérée.


-Les difficultés de procréer ont des origines multiples. Des troubles de l’ovulation aux causes d’origine cervicale, tubaire ou utérine, sans oublier les causes liées au facteur masculin.

-La fécondation in vitro (FIV) a été initialement mise au point pour résoudre le problème des stérilités tubaires pour les cas d’absence des 2 trompes, ceux inopérables ou ceux pour lesquels la chirurgie n’avait pas permis d’obtenir de grossesse.

Les résultats de la FIV :
Chaque étape de la méthode est très délicate.
Même placés dans les meilleures conditions, et avec de bons spermatozoîdes, tous les ovules ne sont pas fécondables et tous les embryons ne sont pas viables.
Ainsi, après transfert du ou des embryons dans l’utérus maternel, le taux de grossesse reste faible.
Les résultats sont variables en fonction de chaque couple mais on obtient :
20% de grossesses dont environ les trois quarts aboutiront à une naissance.
Premier enfant né d’une fécondation in vitro :
Le 26 juillet 1978, dans la banlieue de Manchester, en Angleterre, naissait Louise BROWN, le premier enfant conçu hors du corps de sa mère. Elle est la première personne à avoir bénéficié de la fécondation in vitro (FIV). Cette technique a été inventée en 1959 et n’avait été appliquée jusque-là qu’aux lapins.
En France, le premier bébé éprouvette est né en 1982. Il s’appelle Amandine.
Aujourd’hui, 500 000 enfants sont nés par FIV (dont 30 000 en France).

Premier bébé éprouvette

Cadre légal et prix d’une FIV :
En France, la sécurité sociale prend en charge trois essais de FIV.

Procédure FIV: 1850 EUR

Afin de bénéficier d’une FIV, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Il n’existe pas / plus d’autre moyen de traitement.
  • Le couple a pu avoir un entretien complet sur les chances et les risques d’une FIV  et avoir eu la possibilité de demander un soutien psychologique.
  • Le couple a signé un consentement au traitement et à la congélation des zygotes.
  • Un mois de réflexion s’est écoulé entre la signature du consentement et le début du traitement.
  • En Suisse, la FIVne peut être proposés qu’à des couples hétérosexuels à même de pouvoir assumer un enfant.

Conclusion :

Si il y a un échec de fécondation, le laboratoire conserve le sperme du père et les ovules de la mère en les congelants, cela leurs permet d’avoir une deuxième chance de grossesse par le transfert des embryons congelés.

Sources :

La fécondation in vitro laboratoire SERENO

Moreau Léa, Pirot Lucie et Desthiange Camille.  :)

Dans quelles situations peut-on être amené à pratiquer une insiménation artificielle?

Gaillat Leslie
Richard Anaïs
Puffeney Fanny

3°3

L’insémination artificielle

La femme et l’homme peuvent être stérile, c’est pour cela que les femmes ont recours à l’insémination artificielle lorsque son col utérin ne laise pas traverser les spermatozoïdes, ou que l’homme n’a pas de sperme en quantité optimale.

I. L’insémination : explications.

  • La fécondation est pratiquée directement dans le corps de la femme, soit à partir du sperme du conjoint , soit en utilisant le sperme d’un donneur anonyme (IAD).
  • La femme est allongée, en position gynécologique. On introduit un spéculum dans le vagin pour visualiser le col utérin. Ensuite, le sperme est alors contenu dans un cathéter très souple et très fin qui est introduit dans le fond de l’utérus par le col. C’est un geste peu douloureux voire indolore.
  • Une fois l’insémination réalisée, la femme reste environ 5 minutes dans la position gynécologique puis peut continuer de suite à vivre de façon normale (sans précaution particulière).
  • Insémination artificielle "2"

Souvent après une insémination, la femme est mise sous traitement progestatif (par capsule vaginale) pour mettre l’utérus au repos et favoriser la nidation et donc la grossesse. Le diagnostic de la grossesse est réalisé par prise de sang (on recherche le ßHCG) 15 jours après l’insémination. Si le résultat est positif, on fait à nouveau cette prise de sang 48h plus tard pour confirmer le caractère évolutif de la grossesse. Si le résultat est négatif, on attend la survenue des règles et on recommence les injections. On a droit à 6 tentatives.
Cette méthode est assez concluante : la probabilité d’aboutir à une grossesse par insémination est de 20%, dans les six mois est de 60 à 70% avec du sperme frais et de 55% lorsqu’il est congelé.         
L’insémination artificielle intra-utérine avec sperme du conjoint (IAC) consiste à injecter des spermatozoïdes « préparés » dans la cavité utérine, le jour de l’ovulation. La stimulation des ovaires va permettre de maîtriser et d’améliorer l’ovulation. Le sperme est préparé au laboratoire (pour reproduire l’action de la glaire cervical) et les spermatozoïdes « sélectionnés » sont injectés dans l’utérus. Cette technique permet de court-circuiter la glaire cervicale (stérilités cervicales) et de rapprocher les spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines, stérilités inexpliquées).

L’acte clinique d’insémination n’est pas soumis à agrément. Il est donc difficile de connaître le nombre exact d’inséminations réalisées en France.

Cependant toutes les inséminations effectuées avec du sperme préparé nécessitent le concours d’un laboratoire agréé qui doit déclarer annuellement le nombre de préparations réalisées et ses résultats. On estime toutefois que l’insémination multiplie par deux les chances de grossesses chez les couples hypofertiles.

L’association insémination + stimulation par les gonadotrophines multiplie par cinq environ les chances de succès (si un couple ayant une infertilité inexpliquée depuis deux ans a un taux de fécondité par mois de 4 %, ses chances de grossesse par cycle de traitement associant stimulation par FSH et IIU se trouvent élevées à 20 %).


II. Dans quel cas recourt-on à l’IAC (Insémination Artificiel avec sperme du Conjoint) ?

Deux indications motivent le recours à l’insémination artificielle, de préférence à toute autre technique. Parfois, le sperme n’est pas de qualité optimale, si bien qu’il demande à être traité avant d’être introduit dans les voies génitales de la femme.

Il arrive aussi que la glaire cervicale fasse obstacle au passage des spermatozoïdes à travers le col utérin. Il peut s’agir aussi d’un problème d’éjaculation. L’homme ou la femme peuvent être stériles, mais veulent avoir un enfant. L’isémination et la meilleure méthodes. Les couples connaissant des difficultés à concevoir un enfant peuvent se voir proposer différentes techniques d’assistance médicalisée à la procréation. Parmi elles figure l’insémination artificielle, à laquelle de nombreux couples ont recours. Les médecins peuvent décider de procéder à une insémination lorsque l’un des deux conjoints présente des troubles de la fécondité. Chez les femmes, cela peut être des anomalies au niveau du col de l’utérus ou de la glaire cervicale, et chez l’homme une trop petite quantité de spermatozoïdes ou des problèmes liés à l’éjaculation. L’insémination est aussi proposée lorsque la stimulation ovarienne seule ne suffit pas.

III. Exemples :

PREMIER CAS :

Age: moi 39 ans, lui 35

Lieu : Pas de Calais

Début des essais : Mai 2008

Examens passés : hystérosalpingographie, pendants taux hormonaux, echo pelvienne + endomètre, spermogrammes.

« Anomalies » détectées : cycles irréguliers, oligospermie modérée + tératospermie

Traitements suivis : 6 mois de clomid, duphaston et oromone

3 IAC les 6/07/09 – 3/08/09 et 31/08/09 (sous fostimon 75UI de J2 à J12 + ovitrelle) = 3 échecs

En route pour IAC n°4 (sous fostimon 112.5UI + ovitrelle)

 

Si négatif, en route pour la FIV en oct/nov

DEUXIEME CAS :

Age : 30 ans bientot, en couple depuis 12 ans marié depuis 7 ans

Lieu : ISERE

Début des essais : Juillet 2007

Examens passés: hystérosalpingographie, pds taux hormonaux, echo ovaires + endomètre, spermogramme.

« Anomalies » détectées : Aucune tout est NORMAL

Traitements effectués : 1 seul cycle de stim en juin mais sans suite,  IAC à l’automne

Situation actuelle : Deuxième bébé en route au bout de 26 cycles d’essais livraison prévue vers le 25 Mai 2010

 

IV. Conditions à remplir.

Il y a plusieurs conditions à remplir pour une insémination artificielle :

  • Une demande de prise en charge à % par la sécurité sociale à envoyer au médecin conseil.
  • Tests sanitaires négatifs pour les 2 : HIV (SIDA), syphylis, chlamydiae, hépatites B et C.
  • Pour l’homme : un spermogramme avec test de survie, une spermoculture, un ECBU.
  • Une feuille rose de Demande d’Assistance Médicale à la Procréation remplie par les 2 partenaires et le médecin en 4 exemplaires (1 pour le gynéco, 1 pour le biologiste, 1 pour le couple et 1 pour le dossier administratif). Elle est valable pour l’ensemble des méthodes d’AMP
  • Une feuille verte de Consentement en Vue d’Insémination Artificielle, remplie comme la feuille rose, en 4 exemplaires par le couple et le médecin. Elle n’est valable que pour 1 tentative.
  • Etre mariés ou pour les concubbins, justifier d’une vie commune de plus de 2 ans.
  • Photocopie des cartes d’identités du couple.

Avec tous cela nous avons pu répondre à nos questions et comprendre qu’elle est l’utilité d’une insémination artificiel, sa motivation et son but.

Sources :