MAÎTRISE DE LA REPRODUCTION
L’ÂGE DES FUTUR PARENTS:
Chez la femme:
La période de fertilité de la femme s’étend de la ménarche (apparition des premières règles) jusqu’à la ménopause (disparition définitive des menstruations).
Mais, la fécondabilité n’est pas égale tout au long de cette période.
Chez l’homme:
Chez l’homme, l’âge intervient de façon moins importante que chez la femme, l’altération des spermatozoïdes ne commençant à s’observer qu’à partir de 45 ans, avec un risque accru d’anomalies chromosomiques au-delà de 55 ans.
LE TABAC:
Chez la femme:
Plusieurs études ont montré que le tabac allongeait le délai de conception et diminuait la réserve ovarienne.Le tabac serait responsable d’une diminution de la fertilité de l’ordre de 10 à 20%, en fonction du nombre de cigarettes fumées par jour (effet dose-dépendant). En FIV, on observe chez les femmes qui fument, une réduction de la qualité des ovules, une baisse du taux d’implantation et une diminution du taux de grossesse. Il semblerait même que le tabagisme passif subi in utero pourrait entraîner une diminution de fertilité chez les femmes dont la mère a fumé pendant la grossesse.
Chez l’homme:
Le tabac a également une forte répercussion sur la fertilité masculine.
En plus d’allonger le délai de conception, il réduirait la quantité et la qualité des spermatozoïdes.
En FIV, comme pour la femme, le taux de grossesse diminue si l’homme fume.
L’ALCOOL:
En plus de réduire la libido, et donc la fréquence des rapports sexuels, une forte consommation d’alcool (plus de 2 verres par jour) chez l’homme, comme chez la femme, semble allonger notablement le délai de conception du couple.
A l’heure actuelle, on ne connaît pas encore l’impact d’une consommation « modérée » d’alcool sur la fertilité du couple.
LE CANNABIS:
Des études ont montré qu’une consommation importante de cannabis avait des répercussions sur la fertilité du couple.
Elles ont pu mettre en évidence l’effet délétère du THC (molécule de la marijuana) sur la capacité de fécondation de l’ovule par les spermatozoïdes.
Ces altérations s’observent également chez les grosses fumeuses qui présentent une concentration importante de THC dans leurs voies génitales.
A ce jour, aucune étude n’a mis en évidence l’effet de consommations épisodiques de cannabis sur la fertilité.
LA FRÉQUENCE DES RAPPORTS SEXUELS:
La fréquence des rapports est un facteur important influençant la fertilité.
Etant donné que la durée moyenne de survie des spermatozoïdes est estimée à 72 heures, il est conseillé aux couples désirant procréer, d’avoir des rapports sexuels tous les 2 ou 3 jours en période d’ovulation.
LE POIDS:
Chez la femme, l’anorexie est une cause fréquente d’absence d’ovulation (anovulation), tandis que l’obésité est responsable de l’apparition d’irrégularités de cycle et d’une réponse moindre aux traitements stimulants utilisés en PMA.
Un surpoids chez l’homme pourrait également avoir des répercussions sur les spermatozoïdes.
LE STRESS:
Chez la femme, un stress intense peut être responsable de l’arrêt de toute ovulation.
Mais le stress quotidien influe également sur la fertilité. On observe une relation non négligeable entre le stress et l’endométriose, la qualité de la vascularisation de l’endomètre et le taux de grossesse.
Le stress semble également jouer un rôle dans la baisse de la fertilité masculine observée ces dernières décennies.
Une des nombreuses preuves de l’effet néfaste du stress sur la fertilité est représentée par tous ces couples qui, après avoir adopté, arrivent très rapidement à procréer naturellement.
Article créé par Mandy et Emma.
Avec le cite www.natisens.com , cite de recherche pour les troubles de la fertilité et Google images pour les photos.