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Articles produits par les élèves de 3e5 pendant l’année scolaire 2009-2010.

Pourquoi les campagnes publicitaires énoncent des mesures de protection contre le soleil ?

Introduction

Les effets du soleil sur notre peau sont contrastés. Une exposition solaire raisonnable peut avoir des effets bénéfiques. Elle permet d’induire une pigmentation photo-protectrice, d’assurer la synthèse de vitamine D indispensable à la différenciation épidermique et à la solidité osseuse et enfin de jouer un rôle anti-dépresseur. Par contre, une exposition solaire anarchique peut avoir de nombreux effets délétères dont les deux principaux sont le photo-vieillissement cutané et la photo-carcinogénèse. Alors que la proportion des sujets exerçant des métiers d’extérieur diminue, les vacances en bord de mer amènent à s’exposer au soleil de façon très différent.


photo_vieillissement(photo- vieillissement)      mini2-96526709e9ee143f78df7258c21cbfda485a9a6d-jpg1(photo-carcinogénèse)


Définition « photo-vieillisement »: Vieillissement cutané provoqué par le Soleil (Photons); on parle également de Vieillissement Actinique (aktinos = rayon); Ce vieillissement photo-induit (ou extrinsèque) vient aggraver le processus du Vieillissement biologique (intrinsèque, chronologique ou encore chronobiologique).

Définition »photo-carcinogénèse » : Proccesus phatologique conduisant à l’apparition du cancer.


I Une campagne pour une meilleure protection contre le soleil

Cette nouvelle réglementation prévoit ainsi la production de nouvelles  étiquettes et un nouveau logo ou cachet UVA pour les flacons. Le terme « écran total » ou « protection totale » devrait être interdit.La Commission expliquera à l’aide d’une campagne d’information menée avec l’aide des États membres, le nouveau système d’étiquetage des produits solaires. Les nouvelles règles d’étiquetage devraient se voir introduire progressivement. Pourtant 20 % de ces nouvelles règles sont visibles dès cet été sur les flacons de produits solaires. “Les consommateurs doivent pouvoir compter sur des informations claires et précises sur les produits de protection solaire de manière à opérer des choix éclairés. Nous devons absolument faire bien comprendre que ces produits ne sont que l’une des nombreuses mesures à prendre pour se protéger efficacement contre le soleil.


II Les crèmes solaires ne sont pas les uniques moyens de protection contre le soleil

La Commission devrait insister par ailleurs pour que les produits solaires ne soient pas considérés comme l’unique source de protection contre les rayons UV générés.Les produits solaires, appliqués correctement, contribuent à la protection contre le cancer de la peau, mais ils ne suffisent pas à eux seuls. D’autres précautions pratiques s’imposent, comme éviter les expositions prolongées au soleil, rester à l’ombre pendant les heures d’ensoleillement maximum et porter des vêtements de protection, et notamment un chapeau et des lunettes de soleil.Appliquer les produits solaires en quantité suffisante. Il faut appliquer une couche de 2mg/cm² de peau, soit environ 36 grammes (de crème solaire pour le corps d’un adulte. Il faut appliquer une nouvelle fois cette même quantité après s’être baigné ou séché afin de maintenir le niveau de protection.



Constats : Les croyances erronées relatives à l’exposition au soleil persistent. En effet, le baromètre cancer de 2005 réalisé par l’INPES nous a permis de dresser certains constats : Seuls 4 français sur 10 estiment qu’il faut se méfier du soleil entre 12h 16h. Pour se protéger lors d’une journée d’été ensoleillée, 41.6% des enquêtés déclarent porter systématiquement des lunettes de soleil et 13.5% mettre de la crème solaire toutes les heures. Une personne sur quatre estime que faire des UV en cabine, avant les vacances, protège des coups de soleil. Enfin, un quart des sondés disent que les coups de soleil préparent la peau en la rendant moins vulnérable au soleil.

Des gestes simples :

-Les professionnels de santé préconisent quelques mesures…

-Eviter l’exposition solaire entre 12h et 16h

-Utiliser une crème de protection correspondant à votre phototype. Pour tous les enfants, crème de très haute protection indice 50+

-Ne pas oublier de boire de l’eau régulièrement.


Conclusion :
Bref, les campagnes publicitaires enoncent de nombreuses mesures pour éviter de nombreuses maladies, les brulures…


Sources : Google image/Wikipedia/google/youtube.


Fait par : Aubourg Clément, Lacoffrette Clément, Muller Nicolas.

LE SOLEIL, UN DANGER POUR TOUS !

Les campagnes publicitaires énoncent les mesures de protection contre le soleil avant l’été pour limiter les maladies de peau et autres inconvénients que provoque le soleil. Elles sont diffusées avant l’été car c’est à cette période de l’année que ce dernier est le plus « dangereux »  pour notre organisme.

LE SOLEIL, UN DANGER POUR TOUS !

Si vous vous exposez aux dangers du soleil sans vous protegez, vous risquez d’avoir un des problèmes ci-dessous :

Il y a un risque de cancer de la peau :

Les coups de soleil ne sont pas les seules conséquences d’une exposition excessive au soleil. Avec les années, après une exposition trop prolongée aux rayons UV et les coups de soleil répétés, ou lorsque le capital soleil d’une personne est épuisé, les radicaux libres endommagent profondément la peau :

* La peau s’assèche, elle devient rugueuse et perd de sa souplesse.

* Le vieillissement de la peau s’accélère, les rides apparaissent plus vite ou se creusent.

* La pigmentation de la peau se transforme, les tâches brunes apparaissent plus vite ou s’étendent plus rapidement.

Le mélanome :

Le mélanome est un cancer qui se développe a partir des mélanocytes, c’est-a-dire les cellules productrices du pigment qui donne sa couleur a la peau : la mélanine. Le mélanome peut naître sur un grain de beauté existant ou sur un endroit de la peau ou il n’y avait rien auparavant.

Pour en faire le diagnostic, il est important de regarder sa peau et celle de ses proches régulièrement. C’est tâches ne sont pas anormales, ce qui doit alarmer, ce sont leurs modifications et évolutions :

* Augmentation du volume

* Etalement de la surface

* Irrégularité du contour

* Modification de la couleur

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2008/06/18/photo_1213823854635-1-0_zoom.jpg

Problèmes aux yeux :

* Les effets du soleil sur l’oeil peuvent provoquer : conjonctivite… 
* Les ultraviolets contribueraient également à accélérer la formation de la cataracte. Quelques 20 millions de personnes sont aveugles du fait de la cataracte dans le monde et l’ OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime que pour 20 % d’entre eux, elle pourrait être due à une exposition aux UV.
* L’observation directe du soleil peut provoquer de graves lésions notamment de la rétine.
Selon l’Institut de Veille Sanitaire, sur trente millions d’observateurs en France de l’éclipse de soleil du 11 août 1999, 143 patients ont présenté une atteinte rétinienne.

Protégez vos yeux, pour garder votre regard d’enfant !

http://4.bp.blogspot.com/_Ol_6pCsPnxQ/RtEBbXqDQII/AAAAAAAAAZY/ejwTSvJXIqo/s320/Sky_In_His_Eyes_by_Yaninah.jpg

C’est pourquoi les campagnes publicitaires pour les protections solaires ou autres sont très présentes avant l’été.

Article réalisé par Giulietta COBO et Camille FRADON avec l’aide de Wikipédia.

QUELLES PRECAUTIONS PRENDRE POUR FAVORISER UNE GREFFE ?

Chaque organe est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme.

La greffe est un transfert de cellules de tissus ou d’un organe prélevé soit sur  le malade lui même (autogreffe) ou sur une donneur (allogreffe ou xenogreffe). La personne au bénéfice de la greffe s’appelle le receveur.


I. Quelques chiffres !

En 2009…

4 580 malades ont été greffés.
1 481 personnes ont été prélevées.
5 % des greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants
250 malades sont morts faute de greffe.
14 403 personnes étaient inscrites sur la liste d’attente d’un organe (au 1er janvier 2009).

En 2007, 13074 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organe et seules 4667 d’entre elles ont pu en bénéficier. C’est le constat fait par l’Agence de la biomédecine où s’est tenue une conférence de sensibilisation auprès du corps médical sur les greffes d’organes.

http://www.gpm.fr

II. Comment favoriser une greffe ?

Il faut que les caractéristiques biologique du donneur soient les plus proches de celles du receveur : c’est ce que l’on appelle la compabilité tissulaire. Il faut également maitriser les phénomènes de rejet.

Le médecin chargé du prélèvement doit opéré une « sélection clinique » des donneurs. Il doit cherché les antécédents  médicaux, chirurgicaux personnels, familiaux de chaque donneur et s’informer de son état clinique notamment en consultant le dossier médicaux. Si le donneur est vivant, un entretien avec lui  est imposé. L’ objectif de ces examens est de permettre au médecin chargé du prélèvement de vérifier s’il existe ou non des contre-indications à l’utilisation des organes ou tissus à prélever, notamment, au regard des risques   de transmission des maladies.

L’appréciation de l’opportunité du prélèvement après réalisation des examens de sélection clinique relève de la responsabilité du médecin préleveur. Toutefois, une interdiction de prélèvement est prescrite dan certains cas : lorsque des critères cliniques ou des antécédents révèlent un risque potentiel de transmission par le donneur de la maladie de Creutzfeldt Jakob ou dautres encéphalopathies subaiguë spongiformes transimissibles.

En pratique, la sélection du donneur repose sur une concertation entre les médecins ayant en charge le donneur,  les équipes de prélèvement et de greffe, les infirmiers ou infirmières coordonnateur hospitalier et le coordinnateur interrégional de l’agence de biomédecine.

Les complications possibles sont essentiellement de deux sortes :

-Le rejet : la greffe n’est pas tolérée par le receveur.

- L’infection : en luttant contre le rejet, on diminue les  capacités de défense de l’organsime contre les bactéries, virus et parasites rendant le patient plus vulnérable. Des agents, comme le CMV (cytomégalo virus) présent de façon anodine chez une grande partie de la population, sont actif chez un sujet immuno-déprimé.

www.santelog.com

III Quels organes greffe-t-on ?

On peut aujourd’hui greffer 6 organes différents : le rein est le plus greffé, suivi du foie, des poumons, du coeur, du pancréas et des parties de l’intestin.

Certes, tout le monde peut bénéficier d’une greffe, mais il y a toujours des risques.

Langlois Marine
Bonnet Carole
Baudet Frédérique
3°5

La comparaison entre l’agriculture biologique, l’agriculture raisonnée, l’agriculture intensive et leurs influenses sur la biodiversité.

L’agriculture intensive, l’agriculture

raisonnée et l’agriculture biologique

Dans ce travail, nous allons vous présenter et vous expliquer l’agriculture intensive, raisonnée, biologique et leurs conséquences.

L’agriculture intensive :

L’agriculture intensive (pratiquée par seulement quatre agriculteurs sur mille, essentiellement dans les pays du Nord) est un désastre du point de vue écologique bien entendu, mais aussi social, sanitaire et moral.
Le concept d’agriculture biologique est de plus en plus populaire car elle connaît une progression constante. Néanmoins, en France, elle ne représentait en 2005 que 2%  des agriculteurs.

Des dégâts écologiques souvent irréversibles

http://www.linternaute.com/television/magazine/photo/vu-du-ciel-voyager-utile/image/agriculture-253032.jpg

  • Pollution des sols
    Les engrais et autres pesticides (dérivés des armes chimiques…) se retrouvent bien sûr dans le cycle de l’eau. La pollution des nappes phréatiques, surtout en Bretagne, oblige parfois à consommer de l’eau minérale…
  • Perte de biodiversité

L’utilisation des pesticides se couple souvent avec l’utilisation de plantes génétiquement modifiées dont on commence à mesurer l’impact sur la biodiversité.

  • Gaspillage d’eau et de pétrole
    Il n’est pas rare aujourd’hui, en traversant les champs poitevins, de voir des arroseurs géants fonctionner en plein midi ! L’agriculture intensive ne prend nullement en considération les données géographiques. Parce qu’elle peut faire pousser n’importe quoi n’importe où et n’importe comment, cela l’oblige à consommer beaucoup de pétrole (transports et machines) et de pomper les nappes phréatiques.

Et l’éthique dans tout cela ?

  • L’élevage intensif et le droit des animaux
    Dans un poulailler industriel, une poule aux normes européennes a droit à 45 cm2 (la moitié de votre écran  !) et elle ne verra probablement jamais le jour.
    Le limage de bec est fréquent afin d’éviter le cannibalisme, évidemment lié à la promiscuité.
  • Perte de biodiversité
    Les races animales, les variétés de fruits et légumes sont sélectionnés en vue de leur rendement. Sur les 500 variétés de concombres existantes, nous n’en consommons qu’une seule.
  • Penser local
    Un exemple, l’Algérie en vient à importer des oranges…

Menaces sur la santé

  • Des épizooties* aux épidémies
    Grippe aviaire, vache folle, fièvre aphteuse du mouton, la maladie d’amaigrissement du porc (un fléau dont on parle très peu): tout cela devrait nous amener à repenser l’élevage industriel.
    Concentrer les animaux favorise la transmission et donc les mutations des virus, prions et bactéries.
  • Où passent les pesticides ?
    Si tous les points mentionnés ne vous ont pas assez convaincus de la dangerosité de l’agriculture intensive, celle largement pratiquée chez nous, alors vous vous sentirez au moins concernés par les effets sur VOTRE SANTÉ.
    Les pesticides finissent dans nos assiettes, sous formes de traces, mais ce sont de véritables poisons que notre corps n’expulse pas.
    Ainsi l’ingestion de produits organochlorés favorise les tumeurs, les cancers du sein et des testicules mais aussi la maladie de Parkinson. Les agriculteurs sont 5 fois plus touchés…

http://www.veganoutreach.org/whyvegan/images/feedlot2.jpg

* Epizootie : Maladie qui frappe simultanément un grand nombre d’animaux de même  ou d’espèces différentes.

L’agriculture raisonnée :

A en croire ses adeptes, l’agriculture raisonnée est tout d’abord l’attitude de l’agriculteur qui prend en compte dans ses choix techniques, les règles de la nature, c’est-à-dire qu’il s’adapte au fonctionnement de son écosystème local et des mécanismes de régulation biologiques. Pour ses détracteurs, l’agriculture raisonnée est une supercherie qui introduit la confusion dans l’esprit du public.

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http://www.marne.chambagri.fr/index/action/page/id/84/title/Certification_environnementale_-_HVE

L’agriculture raisonnée cherche à trouver un équilibre entre les objectifs de productivité de l’agriculture moderne conventionnelle et les contraintes d’une agriculture respectueuse de l’environnement. L’agriculture raisonnée tend par là à se rapprocher de l’agriculture biologique sans toutefois en adopter toutes les contraintes et donc sans pouvoir en revendiquer le sigle ou le nom.

D’une manière générale, les pratiques de l’agriculture raisonnée sont définies dans un cadre élaboré en concertation entre spécialistes de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, de l’environnement, de la distribution, et représentants des consommateurs. D’un point de vue règlementaire, la première référence à l’agriculture raisonnée figure dans la loi NRE de mai 2001. On est pourtant loi de la rigueur appliquée à la définition des produits BIO.

Une approche plus réaliste que le vrai BIO ?

L’agriculture raisonnée est donc un mélange de techniques modernes, voire de pointe, et de savoir-faire traditionnels « à l’ancienne ». Un agriculteur raisonné utilisera par exemple un peu d’engrais chimique à certaines périodes de l’année alors l’agriculteur biologique, lui, se l’interdit complètement. . Autre exemple, l’agriculture raisonnée n’exclut pas complètement les OGM.

Selon ses supporters, l’agriculture raisonnée a une meilleure réponse aux attentes et aux contraintes de la consommation moderne, avec ses exigences croissantes de qualité ET de volume. Ainsi, la production de produits Bio ne suffit pas en volume et face à l’expansion de la demande de 10% par an, il faut maintenant importer de plus en plus de produits biologiques de pays étrangers ; ceci étant peu bénéfique au bilan écologiques des produits.

De plus, les contraintes drastiques imposées par la charte du BIO rendent son respect quasi impossible dans certains contextes. Ainsi, l’année 2007 a vu plusieurs agriculteurs bio se résoudrent à faire face à l’épidémie massive de mildiou en utilisant des produits chimiques. Ils ont ainsi perdu leur label BIO. De facto, on peut les compter comme des agriculteurs raisonnés et ce, quelle que soit leur attitude, car même s’ils respectaient le cahier des charges BIO, il faudrait trois années avant de retrouver leur label.

L’agriculture raisonnée, une étape raisonnable vers le BIO ?

La conclusion naturelle de certains est que l’agriculture raisonnée est pour des agriculteurs, longtemps habitués aux méthodes productivistes peu soucieuses de la préservation de la nature, un mode de production auquel ils peuvent se référer sans tout bouleverser. Pour certains, passer par l’agriculture raisonnée permet, quelques années plus tard, d’envisager une évolution vers l’agriculture bio, alors plus aisée. Notons d’ailleurs que certains agriculteurs BIO entretiennent parallèlement des cultures « raisonnées ».

Force est de constater pourtant que le sujet est très polémique et que certains puristes contestent fortement la pertinence de l’agriculture raisonnée, qui à certains égards, est considérée comme aussi négative que l’agriculture intensive classique.

Le réseau Farre (Forum de l’Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement), fait la promotion de l’agriculture raisonnée en France avec environ 1000 membres et 400 fermes de démonstration.

L’agriculture biologique :

Concrètement, l’agriculture biologique proscrit l’utilisation de tout produit phytosanitaire, additif chimique ou de pesticides et utilise des engrais ou répulsifs naturels.

En partant du simple principe que la nature est bien faite, qu’à côté du poison l’antipoison est disponible , il s’agit de s’en tenir à des approches de culture et d’élevage simples, ancestrales, qui combinent le recyclage immédiat ou différé des dechets, l’utilisation de traitements naturels contre les nuisibles et maladies, la sélection des plants, la récupération des graines et le respect des cycles naturels, la gestion des ressources en eau et le choix de matériaux naturels ou recyclables.

Il n’est pas question de parvenir au produit parfait, mais obtenir un produit authentique, une tomate au bon goût de tomate, une viande savoureuse qui ne perd pas la moitié de son volume lors de la cuisson, du chocolat au beurre de cacao, etc…

L’agriculture biologique préserve la biodiversité en proposant des dizaines de variétés de courges ou de fromages sur les étals et en préservant les environnements dans lesquels sont dirigées les exploitations.

Elle induit le respect du consommateur, à qui l’on fournit un aliment de qualité, et du producteur qui, par les ventes directes notamment, maintient un prix de vente équitable qui lui permet de vivre décemment d’un métier qu’il pratique consciencieusement.

Elle offre à chacun un monde de saveurs et aux enfants un avenir pour le monde.

La France est à la traîne en Europe avec seulement 2% de ses surfaces agricoles cultivées en agriculture biologique; contre 5 à 9% en Allemagne, Italie et pays scandinaves.

Au mieux, selon l’aveu même du ministre de l’agriculture Michel Barnier, avec un doublement des surfaces, l’agriculture bio représentera 4% des surfaces en 2012, soit 4% des terres. Cette croissance n’est donc pas forte bien que la demande française en produits bio augmente de 10% par an depuis 1999.

Pourquoi ?

Parce-que l’agriculture intensive paraît très difficile à remplacer. Ainsi, le délégué général de la FNSEA déclarait le 2 octobre 2007 que « pour changer, il faut convaincre que le bio est l’avenir ». Ce n’est pas compatible avec le rendement exigé par les cultures pour l’export ou les biocarburants ».

Agriculture raisonnée Agriculture durable Agriculture biologique
N’utiliser que des produits bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché et autorisés pour les usages considérés, en respectant la dose homologuée OGM, antibiotiques, hormones interdits dans l’alimentation animale Pesticides chimiques (insecticides, fongicides, désherbants etc.) interdits
Connaître les précautions d’usage obligatoire (période d’application, délais avant récolte, dose maximale autorisée) afin de réduire les risques de dépassement des limites maximales de résidus et de pollution Fertilisation azotée minérale, moins de 50U/ha sur prairies et 100U/ha sur céréales Pas d’engrais chimiques. La fertilisation azotée est exclusivement organique, de préférence à base de compost
Connaître le cas échéant les restrictions d’usage des produits définies localement Pesticides: un seul fongicide sur céréales au maximum aux 2/3 de la dose homologuée, insecticides et régulateurs de croissance interdits Pas d’OGM, pas de régulateurs de croissance
Être abonné à un service de conseil technique indépendant de la commercialisation des produits (par exemple les bulletins d’avertissement agricole de la protection des Végétaux) ou à un service de conseil technique de distributeur agréé pour la distribution de produits phytosanitaires Rotation minimale de trois ans, sols nus interdits en hiver Pas de traitements antibiotiques systématiques. La plupart des additifs alimentaires sont interdit

Bref, pour nourrir le monde sans trop faire de dégâts de la faune et de la flore, il faut s’adapter à la nature, donc il faut utiliser l’agriculture « raisonnée ».

sources :

http://www.consoglobe.com/ac-actus-developpement-durable_2290_agriculture-raisonnee-adaptee-bio.html

http://www.consoglobe.com/ac-alimentation-bio_2509_agriculture-biologique.html

Ce travail à été créé par : DESTERNES Nicolas et PINET Sébastien

La transfusion sanguine


La transfusion sanguine

Historique

Sous le nom de transfusion sanguine on englobe la collecte et l’utilisation du sang total (globules rouges, plaquettes qui servent à la coagulation du sang, plasma).

La transfusion sanguine est une idée ancienne. Au 17 ème siècle, plusieurs essais furent réalisés de l’animal à l’homme puis de l’homme à l’homme, qui se soldèrent par des échecs. La transfusion provoquait des réactions graves chez les transfusés, voire la mort, du fait de la méconnaissance des groupes sanguins à l’époque.

C’est en 1900 que Karl Landsteiner découvre l’existence des groupes sanguins, qu’il classe A, B, AB et O. Cette découverte fut suivie par celle du système Rhésus. En effet, si l’on transfuse à un individu un sang de groupe différent, il risque un accident d’incompatibilité. C’est Karl Landsteiner qui démontra que la transfusion était sans risque entre personnes du même groupe sanguin.

Après la guerre de 1914-1918, la transfusion devint plus sûre avec la mise au point de seringues spéciales qui permettent la transfusion veine à veine et la possibilité de conserver le sang en ajoutant du citrate de soude pour le rendre incoagulable.

De nos jours

En France le don du sang est anonyme et bénévole. Toute personne âgée de 18 à 65 ans peut donner son sang. Les donneurs doivent répondre à un questionnaire visant à éliminer les groupes à risques (hommes et femmes à partenaires multiples, toxicomanes) et à détecter les maladies infectieuses comme le SIDA.

Le sang est recueilli dans des poches plastiques contenant une solution anticoagulante. On recueille de 300 à 450 millilitres de sang. Le prélèvement se fait de préférence à jeun.

Il est ensuite analysé pour détecter les porteurs de virus et déterminer le groupe sanguin. Le sang est ensuite conservé à quatre degré dans un réfrigérateur ou dans une chambre froide.

La transfusion proprement dite

En chirurgie, la transfusion permet de compenser les pertes sanguines. Sans transfusion, la grande chirurgie, la prise en charge des accidentés de la route, ne seraient pas possibles.

Lors de la transfusion, le sang de la poche est directement transféré à la veine du receveur. Un dispositif de goutte à goutte distribue la bonne quantité de sang. Puis on surveille le receveur pour voir s’il n’y a aucune réaction anormale. La plupart du temps, seul un concentré de globules rouges est transfusé de manière à diminuer les volumes. Ces concentrés globulaires sont obtenus par centrifugation (séparation avec le plasma).

Le nombre de prélèvements de sang annuel en France est voisin de trois millions, contre quatre millions en 1985.

Les dangers de la transfusion

Entre 1980 et 1985, du sang contaminé par le virus du sida infecta de nombreux transfusés dont les malades hémophiles. Aujourd’hui le risque de contamination a considérablement réduit même s’il existe encore des risques de nature infectieuse : transmission de parasites tel le paludisme, ou de virus comme le SIDA.

Ces accidents transfusionnels ne doivent pas faire oublier que la transfusion sauve des milliers de vies, et cela grâce à la générosité des donneurs bénévoles.

 

La maison productrice d’énergie

La maison productrice d’énergie

Parmi les maison productrice d’énergie il y a : les habitats producteurs d’énergie, les maisons à énergie positive.

Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment qui, sur une période donnée, produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. La période considérée est d’un an.
C’est généralement un bâtiment passif (bâtiment consommant très peut d’énergie) très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie. Les toits, murs, voire les fenêtres peuvent être mis à profit pour accumuler et restituer de la chaleur ou produire de l’électricité.

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Les habitats producteurs d’énergie sont des habitions qui produisent de l’énergie. Ils peuvent en produire de différentes manières :

- les panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité, ces panneau sont constitué de cellules photovoltaïques qui convertissent l’énergie du rayonnement solaire en électricité.

- les éoliennes personnel en produisent aussi grâce à la force du vent qui fait tourner un rotor qui entraîne un alternateur.

- les chauffes-eau solaires produisent eux de l’eau chaude grâce à la chaleur émise par le soleil.

- la géothermie permet de chauffer une maison grâce à la chaleur naturel du sous-sol.

- le chauffage au bois peut aussi servir pour se chauffer.

- les pompes à chaleur récupère l’énergie dans l’aire ambiant et le restitue à l’intérieure du bâtiment.

Voilà des façons de produire de lénergie tout en respectant l’environnement.

Sources : Envoyé Spécial (France 2)

http://www.guider.be/upload/userfiles/image/panneaux%20solaire%20shutterstock_5365030.jpg

http://www.paysdecorlay.com/cc/images/image/ht_corlay_eolienne2.JPG

http://www.terreensante.com/blog/wp-content/uploads/2009/03/chauffage-au-bois-securitaire.jpg

http://www.energieinfo.lu/showimage.php?idimagelibrary=41&type=image