Catégories des archives : 3e4

Articles produits par les élèves de 3e4 pendant l’année scolaire 2009-2010.

Les principaux sites à risques en France et la nature de ces risques.

Les Principaux sites à risques en France et la nature de ces risques.

I) Introduction :

En France les sites à risques sont surtout des sites pollués. La capitale compte de nombreux sites pollués. La cause de ces risques est surtout dûe aux usines.

 

II) Quels sont les sites pollués en province ou en banlieue ? Quels sont la nature de ces risques ?

Dans le département de la Seine-Saint-Denis (93) :

Aubervilliers : Situé au coeur de la ville, les terrains ont été contaminés par des déchets radioactifs et des hydrocarbures.

Aulnay-sous-Bois : Onze maisons devaient être construites sur le site d’une ancienne usine de broyage de minéraux, dont de l’amiante. Le projet est bloqué depuis qu’une étude de l’Institut de veille sanitaire a mis en évidence des cas de maladies liées à l’amiante chez des personnes ayant vécu à proximité.

Dans le département du Val d’Oise (95) :

Louvres : La construction d’un supermarché sur le site d’une ancienne usine a libéré les cyanures contenus dans les sols. Conséquence : une pollution importante de la nappe phréatique et de plusieurs points de captage d’eau potable.

Pierrelaye et Bessancourt : Les sols de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt sont pollués par les eaux usées de Paris, qui contiennent du cadmium. La préfecture a décidé d’interdire les cultures maraîchères.

Dans le département de l’Essonne (91) :

Gif-sur-Yvette : La radioactivité reste toujours très importante dans le quartier pavillonnaire des Petites-Coudraies, où les terrains d’une ancienne usine d’extraction d’uranium ont été mal décontaminés.

Dans le département des Bouches-du Rhône (13) :

Marseille : Dans le quartier de l’Estaque, dans le XVIe arrondissement, la moitié des terrains a été en grande partie dépolluée pour près de 50 millions d’euros.  Les eaux sont surveillées en raison de risques d’écoulement d’arsenic. Au sud de la cité phocéenne, les bords de mer, depuis la Madrague jusqu’à Callelongue, sont concernés par une pollution vieille de plus d’un siècle, notamment au plomb. L’accès à la plage de Samèna, dans les calanques, ainsi que la consommation d’oursins provenant de la zone sont interdits depuis deux ans.

Dans le département des Alpes-Maritimes (06) :

Villefranche-sur-Mer : La construction d’une école maternelle et de logements sur le site de l’ancienne usine à gaz est stoppée depuis un an. La ville conteste la qualité des travaux de dépollution menés.

Dans le département de la Haute-Corse (2B) :

Canari : C’est la plus connue des nombreuses mines d’amiante à ciel ouvert de l’île de Beauté.

 

 

La liste des sols pollués de France :

La ville de Paris sur la piste de 5 000 terrains à risques

  • Ile-de-France : 22 121 sites à risques
  • Paca et Corse : 16 895 sites à risques
  • Rhône-Alpes : 1 895 sites à risques
  • Grand Est : 35 173 sites à risques
  • Centre-Est : 11 020 sites à risques
  • Grand Sud : 33 541 sites à risques
  • Atlantique : 24 198 sites à risques
  • Grand Centre : 22 084 sites à risques
  • Grand Ouest : 46 942 sites à risques
  • Grand Nord : 28.405 sites à risque

 

III) Combien de sites et de sols pollués compte la capitale ?

Aujourd’hui, personne ne peut le dire avec précision. En arrivant à la mairie, en 2001, la majorité socialiste a bien demandé à la préfecture le recensement des terrains ayant eu une activité polluante. Sans succès. Six ans plus tard, cet inventaire est toujours en cours. Plus de 5 000 terrains sont potentiellement pollués à Paris. Certains sont connus. Les squares Saint-Lambert (XVe) ou Sarah-Bernhardt (XXe), par exemple, ont été construits sur d’anciennes usines à gaz sans que l’on sache quel a été le niveau de leur dépollution. Les autres ont été découverts au fur et à mesure des projets d’urbanisme de la ville.  En six ans, les services municipaux ont ainsi identifié une cinquantaine de zones suspectes, comme dans le XIXe arrondissement, en 2003, lorsque les travaux de rénovation de la cité Michelet ont été lancés.

Les sites pollués de Paris.

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-ville-de-paris-sur-la-piste-de-5-000-terrains-a-risques_137626.html

 

 

IV) Qu’est ce qu’un site pollué ?

Un site pollué est un site présentant un risque pour la santé humaine ou l’environnement du fait d’une pollution résultant d’une activité actuelle ou ancienne sur ce site. La pollution locale (qui concerne quelques dizaines d’hectares au maximum) ou ponctuelle des sols est généralement d’origine industrielle. Au 1er septembre 2005, on recense 3 717 sites pollués. Les anciennes zones minières et les zones fortement industrialisées sont les plus concernées (Nord – Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Île-de-France, vallée du Rhône).

Les sites et sols pollués en 2005

http://www.ifen.fr/donnees-essentielles/sol/le-sol/les-sites-et-sols-pollues.html

V) Conclusion

La pollution est dangereuse pour l’homme. Pour limiter celle-ci, il faudrait largement réduire les sites où les sols sont pollués en France en diminuant les rejets des usines.

 

 

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/ile-de-france-22-121-sites-a-risques_137625.html

 

Perrochon Manon & Michaud Clémence

Différences entre la pilule contraceptive et la pilule du lendemain.


Il y a deux moyen d’éviter une grossesse non désirée quand un rapport sexuel n’est pas protéger, la pilule du lendemain, en cas d’urgence ou la pilule contraceptive qui ce prend pendant 21 jours.


1°) La pilule du lendemain, ou contraception post-coïtale ou encore contraception d’urgence est un médicament de type hormonal indiqué chez la femme en âge de procréer désirant limiter le risque d’une grossesse non désirée en cas de rapport sexuel non ou mal protégé ( par préservatif ou autre méthode de contraception). La pilule du lendemain doit ce prendre 24h après un rapport sexuel non protégé au maximun elle doit ce prendre 72h aprés mais son effet ne sera pas maximum ( risque de grossesse ).

( www.wikipédia.fr )

Les effets secondaires de la pilule du lendemain se manifestent principalement par des métrorragies (hémorragie de l’utérus, saignements) ou ménorragies (règles de durée anormalement longue, plus de 7 jours, en général)

pilule du lendemain


2°) La pilule contraceptive, ou « pilule », est un contraceptif hormonal féminin de prise orale. Elle se présente sous la forme de comprimé à prise quotidienne.

Comme tous les médicaments, la pilule présente des effets secondaires. Ceux répertoriés dans la littérature médicale sont très nombreux. Vous en trouverez la liste sur le petit feuillet qui accompagne la plaquette de comprimés. Ceux rencontrés en pratique quotidienne sont plus rares et moins graves. Une petite liste :

  • Les nausées et tensions mammaires, plus rares avec les dosages utilisés aujourd’hui, elles s’estompent souvent après quelques cycles de prises.
  • La prise de poids. Elle peut être maîtrisée par des efforts d’équilibre alimentaire et d’activité sportive concédés dans les trois premiers mois de la prise.
  • Les petits saignements qui surviennent entre les règles imposent un petit bilan à la recherche d’une cause organique avant de changer de produit, ou de s’en accommoder.
  • À l’inverse, les règles peuvent ne pas survenir dans la semaine d’arrêt de la pilule. Cela inquiète rarement le médecin, mais beaucoup plus souvent la patiente.

pilule contraceptive

Pour toutes les femmes qui ne désire pas être enceinte il y a la pilule contraceptive, en cas d’urgence, la pilule du lendemain qui doit être prise le plus tôt possible aprés un rapport sexuel non protéger. Mais attentionn ni la pilule du lendemain ni la pilule contraceptive ne protège des infections sexuellement transmissibles.

La pollution de l’eau

Introduction :

Les pollution de l’eau peuvent se présenter sous différentes formes : chimique, mais aussi biobactériologiquement et bactériologique, thermique.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dd/Obvious_water_pollution.jpeg

La lutte contre cette pollution est d’autant plus difficile que ce qui est au fond de l’eau, ou dilué dans l’eau est souvent invisible, et que certains toxiques  infiltrés dans le sol ne produisent souvent leur effet qu’après un long délai et que de nombreux polluants agissent en synergies  complexes.

Ainsi un déversement accidentel de 4 000 litres de tétrachlorométhane (c’est un liquide incolore, très volatil dont les vapeurs sont nocives pour les êtres vivants et dangereux pour la couche d’ozone), survenu près d’Erstein en 1970 et passé presque inaperçu à l’époque, entraîna vingt ans plus tard une contamination de la nappe phréatique et d’un puits creusé sept kilomètres en aval. Les nitrates peuvent atteindre certaines n’appes qu’après plusieurs décennies.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_de_l’eau

paysage13


L’eau potable est celle qui est distribuée dans les réseaux de distribution d’eau potable et que l’on prélève au robinet. Elle fait l’objet d’un suivi rigoureux de la part des services de l’Etat chargés de la santé publique. Les résultats d’analyse doivent être affichés en mairie et le maire est responsable de la qualité de l’eau distribuée.

http://www.eau-rhin-meuse.fr/patrimoine/alimeau/alim11.htm

http://www.visiondurable.com/images/stories/photos_articles/eau_potable.jpg

Les familles utilisent l’eau pour la boisson et la cuisine et la polluent par les toilettes (W-C), la salle de bain, la lessive et le lavage. Pour ces usages domestiques, l’eau est associée à des savons, des poudres à laver qui ajoutent encore à la pollution.

Les agriculteurs utilisent l’eau pour abreuver leur bétail et pour irriguer les terres. Les déjections animales (purin, lisier) sont polluantes pour les rivières. Les engrais mal utilisés polluent les eaux souterraines.

Les industriels utilisent l’eau pour refroidir et nettoyer les machines et pour les fabrications. Les rejets industriels pollués classiques (fromagerie, brasserie) ou toxiques (chimie) doivent être épurés avant rejet.

http://www.eau-rhin-meuse.fr/patrimoine/cyclo/cyclo05.htm

L’eutrophisation est la modification et la dégradation d’un milieu aquatique, lié en général à un apport exagéré de substances nutritives, qui augmentent la production d’algues et de plantes aquatiques.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eutrophisation

La qualité de la vie dépend directement de celle de l’eau. « L’eau insalubre tue plus d’être humains que toutes les formes de violence, y compris la guerre » a dit Ban Ki Moon, le Secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de cette journée.  Le constat fait par  l’ONU montre que la qualité de l’eau se dégrade partout dans le monde, en raison surtout de l’urbanisation due à la croissance démographique, du rejet d’organismes pathogènes et de produits chimiques provenant des industries, de l’utilisation d’engrais et de pesticides dans l’agriculture et des déjections des élevages.

Plusieurs polluants se retrouvent ainsi dans l’eau engendrant des incidences négatives à long terme sur sa qualité. L’homme qui l’utilise s’expose aux maladies hydriques telles que la diarrhée,  le choléra, la typhoïde, la dysenterie. Les Nations Unies estiment à 4 milliards, le nombre  de personnes victimes chaque année de ces maladies à cause de la consommation d’une eau impropre.

L’homme a besoin de consommer une eau de qualité parce qu’elle représente 70% du poids de l’adulte et 80% du poids de l’enfant. Une perte de 10% entraîne des troubles graves, voire la mort, si ce pourcentage atteint 20%.

http://www.cedcameroun.org/

http://www.teteamodeler.com/ecologie/images/ecologie/corps1-b.jpg

Un écosystème est un ensemble ou unité écologique fonctionnelle regroupant des communautés d’êtres vivants (biocénose) constituées d’organismes (individus) regroupés en populations (espèces) attachées à un biotope, c’est-à-dire tributaires des éléments abiotiques qui participent à leur survie grâce à des interactions permanentes et continues.

Conclusion : En buvant régulièrement une eau pollué, les humains peuvent développer certaines maladies comme le cancer.

Exposé réalisé par Hadrien VASLIN et Vianney DAUMY.

L’obésité est un problème

L’obésité résulte souvent d’un déséquilibre entre :

 

-l’apport énergétique quotidien (ou AET : apport énergétique total, somme des calories[18]) apportées par l’alimentation :

-les glucides (sucres lents ou rapides, à index glycérique plus ou moins élevé) : saccharose, glucose, fructose, etc. ;

-les lipides (acides gras) trouvés dans les huiles végétales et graisses animales notamment ;

-et les protéines, végétales (algues, lentilles par exemple) ou animales (viande, poisson).

-et la somme des dépenses énergétiques :

-échange de chaleur avec l’environnement (thermorégulation), d’autant plus important que la température extérieure est faible ;

-énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme (digestion p. ex.). Le cerveau à lui seul consomme environ 20% de l’énergie totale ;

-efforts physiques : marche, sport, activités physiques de toute sorte.

 

Quand l’organisme reçoit plus qu’il ne dépense, il stocke une partie de l’apport, sous forme de graisses dans le tissu adipeux. Cependant le métabolisme, très différent selon les individus, joue un rôle important, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d’autres (facteurs génétiques notamment).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ob%C3%A9sit%C3%A9#Le_processus_physiologique

http://3.bp.blogspot.com/_K5n3TwdWDUc/SGSqkwBRX6I/AAAAAAAAEdE/pdTJM5Jsbc4/s400/bebe-obese.jpg

obese

« Le hamburger et la crème glacée menacent la sécurité nationale des Etats-Unis ». C’est ce qu’affirment les généraux retraités Shalikashvili et Shelton qui s’interrogent : « Sommes-nous une nation en train de devenir trop grasse pour se défendre? ».

Dans leur très sérieuse tribune publiée par le Washington Post, les deux hauts gradés citent des chiffres inquiétants : 9 millions de jeunes adultes américains, soit 27% des 17 / 24 ans, présentent un surpoids qui les rend inaptes à servir dans l’armée de leur pays.

Les généraux s’adressent donc au Congrès américains lui demandant de lutter contre l’obésité dès l’école, en interdisant les produits trop caloriques et les boissons s

ucrées à l’intérieur des établissements scolaires, ou encore, en débloquant un milliard de dollars par an pour les programmes nutritionnels.

Les deux officiers à la retraite rappellent qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis ont déjà adopté une loi sur l’alimentation à l’école avec des arguments de sécurité nationale. Mais à l’époque, il s’agissait de faire en sorte qu’aucun petit américain n’ait le ventre vide en classe.

http://www.rfi.fr/contenu/20100501-ravages-obesite-sein-armee-americaine

http://www.objectifreussir.ch/FR/cadre_logo/Archives/2005/123/Obesite/obese_3.JPG

L’IMPORTANCE DU GROUPE SANGUIN :


INTRODUCTION: Le groupe sanguin est une catégorie de personnes dans laquelle on classe tous ceux qui ont le même antigène présent à la surface de leurs globules rouges:Groupe A, B, AB et O.
I ) Quels sont les différents groupes sanguins  ?

Nous avons tous chacun deux gènes, hérités de nos parents, qui définissent notre groupe sanguin. Il y a le gène A, B, AB ou O. Le gène O est recessif, tandis que les gènes A et B sont dominants. C’est à dire, si quelqu’un hérite d’un gène A (A, B ou AB) et d’un gène O, le groupe sanguin de cette personne sera A (ou B). Par contre, si quelqu’un hérite de deux gènes O (A ou B), son groupe sanguin sera O (A ou B).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b6/Groupe_sanguin_ABO.svg/796px-Groupe_sanguin_ABO.svg.png

II) Quand et dans quel cas avons-nous besoin de connaître notre groupe sanguin ?

  • En cas d’hémorragie, si une transfusion de sang est nécessaire, elle se fera plus tard, après le contrôle du groupage complet du patient.
  • En cas d’accident, lors d’une intervention chirurgicale ou lors d’un accouchement, il est plus que nécessaire que chacun sache son groupe sanguin.
  • Lors d’une transfusion, le contact entre antigènes et anticorps incompatibles peut entrainer une réaction sévère chez le patient.
  • Pour éviter cette complication il est nécessaire de respecter la compatibilité entre les globules rouges du donneur (poche de sang) et le sérum du receveur (patient). Ceci est systématiquement vérifié avant chaque transfusion.

http://tatoufaux.com/IMG/rubon1.jpg

III) Quels sont les différents moyens de connaître son groupe sanguin ?

1. On peut s’informer auprès du médecin de famille ou d’une personne autorisée à consulter votre dossier médical.

2. On peut participer à une collecte de sang.

3. On peut le connaître en clinique privée avec une prescription de votre médecin.

4. On peut aussi demander à consulter notre dossier médical à l’hôpital.

http://www.nihon-zen.ch/clipart/ketsueki.gif

IV) Est-il utile de connaître son groupe sanguin ?

Beaucoup de gens pensent qu’il est utile de connaître son groupe sanguin et d’avoir dans son portefeuille sa carte de groupage. Ils s’imaginent qu’en cas d’accident ou d’hémorragie nécessitant une transfusion, le fait de savoir qu’ils sont par exemple O+ permettra un soin plus rapide. D’ailleurs, le groupe sanguin est toujours demandé lors de l’inscription pour des rallyes.

En fait, en cas d’hémorragie, il n’est jamais injecté du sang en urgence au bord de la route. Les médecins utilisent des produits de remplissages qui permettent de maintenir la pression artérielle jusqu’à l’arrivée à l’hôpital. La transfusion de sang, si elle est nécessaire, se fera plus tard, après contrôle du groupage complet du patient. Le risque de transfuser du sang non compatible est bien supérieur au risque pris en attendant quelques minutes sans transfusion.

http://ecrouves-renouveau.org/articles/2009/don_du_sang_2/don_du_sang_2.jpg

CONCLUSION : Il est important de connaître son groupe sanguin en cas d’accident. Pour connaître son groupe  sanguin il n’y a pas que notre médecins généraliste qui peut nous préscrire un bilan sanguin.

L  ‘exposé a été réalisé par Labesse Anais et Deschatres Elise

Source des textes : Dictionnaire LAROUSSE, http://tatoufaux.com, http://www.mavietonsang.com.

Le problème des biocarburants : avantages et limites.

Le problème des biocarburants :  avantages et limites.

Qu’est ce qu’un biocarburant?

Un biocarburant (du grec bios, vie, vivant et de carburant ) est obtenu à partir de matière organique (biomasse), par opposition aux carburants issus de ressources fossiles.

NB: un combustible fossile est produit à partir de roches issues de la fossilisation d’éléments organiques (pétrole, gaz naturel…)

Tous les biocarburants ne sont pas identiques :

-Les biocarburants de première génération ont une part de responsabilité dans la  crise alimentaire mondiale actuelle; ils détournent plusieurs  millions de tonnes de denrées alimentaires.

-Les biocarburants de deuxième génération n’utilisent pas de denrées alimentaires (céréales, betteraves…) pour leur fabrication; contrairement aux biocarburants de première génération, ils constituent une alternative énergétique durable.

Définition de Biocarburant :

Carburant liquide issu de la transformation des matières végétales produites par l’agriculture (betterave, blé, mais, colza, tournesol, pomme de terre…). Les biocarburants sont assimilés à une source d’énergie renouvelable. Leur combustion ne produit que du CO2 et de la vapeur d’eau et pas ou peu d’oxydes azotés et souffrés (NOx, SOx).
Il existe deux filières de production de biocarburants : la filière de l’éthanol et la filière des esters :
• Incorporé dans les supercarburants, le bioéthanol est extrait de la betterave, de céréales, de pommes de terre ou de la biomasse, terme qui désigne ici un ensemble de déchets végétaux (paille, résidus de bois…). Les sucres contenus dans ces matières premières sont transformés en alcool par fermentation, processus qui dégage du gaz carbonique (CO2).
• Mélangés à du gazole, les esters méthyliques d’huile végétale (EMHV) sont obtenus à l’issue d’une réaction entre une huile végétale (notamment de colza ou de soja) et du méthanol, laquelle produit de la glycérine. En associant 1 tonne d’huile à 100 kg de méthanol, on obtient 1 tonne d’ester méthylique et 100 kg de glycérine. L’EMHV peut aussi être incorporé au fioul domestique. En Europe, il est appelé « biodiesel » ; en France, Sofiprotéol, l’établissement financier de la filière française des huiles et protéines végétales, a déposé la marque « diester », contraction de diesel et ester. Ce terme est devenu commun pour désigner l’EMHV en France.

La fabrication de biocarburants :

Les filières classiques / Les filières du futur