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Articles produits par les élèves de 4e2 pendant l’année scolaire 2008-2009.

Les Risques Sismiques en Région Centre

LES RISQUES SISMIQUES EN REGION CENTRE

  Bien que n’étant pas sujette à de forts tremblements de terre, la région Centre connaît régulièrement des séismes. Le centre ne connait pas beaucoup de séismes mais elle en connait quand même quelques un à cause de la proximité avec la chaîne des puys. La plupart des séismes sont en region montagneuse et du coté du cher et de l’indre car les montagnes en sont le plus près des regions montagneuses,  mais jamais de trop grande intensité sauf quelques dommages pronnoncés autour du cher. Aucune destruction totale ne s’est produite en région centre (du moins de nos temps) et ni aux alentours. carte     Ivan et Charles.

Comment se manifestent les séismes?

Un séisme provient d’une rupture brutale des roches. Il se traduit en surface par une vibration du sol. La faille active est la zone où se génère la rupture. Cette rupture peut se propager jusqu’à la surface du sol, on parle alors de « rupture en surface ».

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La méthode la plus efficace pour éviter qu’un bâtiment ne soit détruit par un séisme est encore de construire ce bâtiment dans un endroit où il n’y a pas de tremblement de terre. D’une façon générale il faut éviter de construire:

  • sur les bords de versants escarpés
  • sur les zones de changements de sol
  • à proximité immédiate des failles actives
  • aux abords des falaises
  • sur des sols meubles en pente (ou en aval de ces sols)
  • sur les berges et rivages constitués de terrains meubles
 

 

images6 Bords de versants escarpés. 
 image001  faille active
  Cette article à été crée par: Aminthe et Charlotte.

Le séisme historique de Bâle

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                Le séisme de Bâle est considéré comme comme un des plus forts séismes d’Europe avec celui de Lisbonne en 1356. La ville de Bâle se situe au Nord Ouest de la Suisse, près de Mulhouse, et a déjà subi les effets d’un tremblement de terre le 18 octobre 1356. Ce séisme a causé la mort de plus de 300 personnes. En faisant une maquette du séisme, on remarque qu’il aurait une source orientée Est-Ouest, c’est à dire, les directions aux failles chevauchantes du front du Jura. Par contre, l’étude des séismes anciens montrent que la cause de ce séisme serai du à une faille normale orientée différemment.  En recoupant divers écrits et témoignages, on a pu estimer que l’épicentre a du se trouver à quelques kilomètres de la frontière avec la France, et que l’intensité macro sismique a pu être de l’ordre de X (sur l’échelle EMS allant de I à XII évaluant l’intensité des dégâts) autour de Bâle, de IX à Mulhouse, VII à Strasbourg, et de IV dans un rayon plus large (Reims).     X= très destructive (beaucoup de constructions s’effondrent)     Même si bon nombres d’auteurs parlent de  »4 secousses », on a pu estimer le nombre de secousses principales à deux.  La faille s’étend sur huit km, depuis le Jura Suisse très au Sud de Bâle jusqu’à la limite sud de la ville. Il se pourrait même -d’après les scientifiques- que la faille se prolonge au travers de la ville vers le Nord, et plus au Sud encore dans le Jura suisse. Ladétection de cette faille a été compliquée par la présence de forêts de conifères alpestres très denses qui masquent le sol, et par le manque d’activité sismique de la région qui empêche toute analyse géomorphologique du sous-sol. Ainsi, les chercheurs se sont intéressés aux déformations que la faille provoquait en surface plutôt qu’à sa recherche directe.

À la base de l’escarpe, les scientifiques ont étudié trois biseaux de gravier et d’argile qui ont été formés sur la faille par un événement sismique d’assez forte importance.

Les échantillons, datés au carbone 14, ont permis de localiser dans un espace de temps les tremblements les plus récents afin d’évaluer la récurrence du phénomène sismique. Les différentes ruptures observées de la faille montrent que de forts mouvements sont toujours possibles dans cette région, et que cette hypothèse doit être prise en compte pour redéfinir le risque sismique le long de la vallée du Rhin.

Ces mesures sont relativement simples tout en étant fondamentalement importantes. Elles prévoient par exemple de construire davantage de murs de soutien dans les rez-de-chaussée des immeubles.  
De cette manière, les bâtiments pourraient résister à des secousses de magnitude de 6 à 6,5 degrés. Il faudra toutefois encore des décennies pour que de véritables progrès soient réalisés dans ce domaine.

Pompéi , une éruption historique

Pompéi est une ville  située  en Italie dans la région de Campanie , près du Vesuve , un volcan de type explosif. Elle a été ensevelie lors de son éruption en 79 av JC . Elle a été redécouverte au XVIII siècle après avoir été oubliée pendant 1600 ans. La nature volcanique du terrain rendit le territoire de Sarno très fertile, ce qui a attiré les populations.     350px-vesuvius_79_ad_eruption_latinasvg   La nature volanique du terrain rendit le territoire de Sarno particulièrement fertile,c’est ce qui a attiré la population de la ville.  
 
   
 il y a d’abord eu :
  • plusieurs secousses telluriques
  •  une explosion
  • un panache de cendre de plus de 15 km de hauteur
  • une pluie de lapilli
  • 3 nuées ardentes + gaz
  • les habitants de pompei meurent de choc thermique ou d’asphyxie
le vésuve
 Le Vésuve

QUELLE CONDUITE TENIR AVANT, PENDANT et APRES UN SEISME?

- Que faire avant un séisme? Le séisme arrive sans aucun signe. Il peut arriver dans votre sommeil, au travail ou bien chez vous. Il se produira toujours à un moment où vous ne vous y attendrez pas. Cependant, vous pouvez toujours prévoir les gestes afin d’anticiper le risque,  de vous évitez d’être blessé et de limiter les dégâts sur vos bien. - Que faire pendant un séisme? Pendant le tremblement de terre, protégez-vous la tête, et surtout restez où vous êtes.
  • Si vous êtes à l’intérieur placez-vous près d’un mur, d’une colonne porteuse ou sous des meubles solides. Eloignez-vous des fenêtres.
  • Si vous êtes au lit : attendez en vous protégeant la tête avec un oreiller.
  • Si vous êtes à l ‘extérieur : éloignez-vous le plus possible des bâtiments, des arbres, des lignes à haute tension. Accroupissez vous et protégez-vous la tête
  • Si vous êtes en voiture : arrêtez-vous et conservez votre ceinture attachée jusqu’à ce que la secousse se soit arrêtée.
  • Si vous êtes dans un magasin ou tout autre endroit public, ne vous précipitez pas vers les sorties. Eloignez-vous des étagères contenant les objets qui pourraient tomber.
  • Si vous êtes dans la cuisine, éloignez-vous du réfrigérateur, du fourneau, et des placards suspendus.
  • Si vous êtes dans un stade ou un théatre, restez dans votre siège et protégez votre tête avec vos bras.
 - Que faire après un séisme? En cas de séisme de faible intensité :
  • Rentrez chez vous avec précaution
  • Aérez bien votre habitation.
  • N’allumez pas de flamme avant d’avoir la certitude qu’il n’y a pas de fuite de gaz.
  • Vérifiez que personne n’est resté coincé dans les ascenseurs. Prévenez les secours en cas de besoin.
En cas de séisme important :
  • Evacuez le bâtiment dès l’arrêt des secousses en faisant bien attention aux objets qui sont tombés par terre et à ceux qui menacent de le faire. Surtout n’utilisez pas les ascenseurs!
  • Eloignez-vous rapidement du bâtiment
  • Pensez à emporter les objets de première nécessité (par exemple une couverture en hiver )
  • Aidez vos voisins, en particulier les plus vulnérables (personnes âgées, personnes à mobilité réduite, enfants…)
  • Restez loin des fenêtres. Elles peuvent se briser avec une telle force que vous pouvez être blessés même à quelques mètres.
  • Ecoutez la radio. N’utilisez le téléphone qu’en cas d’extrême urgence. Les réseaux téléphoniques seront vite saturés. Il est important que les appels d’urgence aient la possibilité d’être passés
  • Ne rentrez pas chez vous sans l’autorisation des autorités compétentes. Les répliques d’un tremblement de terre peuvent endommager davantage les bâtiments fragilisés.
Ecris par Adrien, Alexandre, et Romain. Nous sommes allés sur prim.net. Sinon, allez sur google et tapez avant, pendant un séisme.

Peut-on prévoir une éruption volcanique ?

Peut-on prévoir une éruption volcanique ? Oui on peut prevoir les éruptions volcaniques mais c’est incertain.  La prévision des éruptions volcaniques est plus fiable que celle des séismes. Celles-ci sont toujours annoncées par une intense activité sismique et d’une dilatation de la croûte terrestre. Pourquoi ? Sous les volcans proches de l’éruption, le magma monte et s’accumule, ce qui accroît la pression et entraîne de petites secousses. Ainsi, la détection de petits tremblements de terre aide à la prédiction des éruptions volcaniques. volcan2

Mesures en tout genre

La montée magmatique provoque un gonflement du sol et des microfissures, qui se mesurent à l’aide de géodimètres. A plus grande échelle, des rayons lasers, qui se réfléchissent sur des réflecteurs installés sur le volcan, permettent de détecter les mouvements du sol. Des inclinomètres permettent de détecter des variations de pentes. Enfin, des capteurs analysent les émissions de gaz, les variations dans la composition du sol à la surface et en profondeur et enregistrent les modifications infimes du champ de gravité, du champ magnétique. Des sismographes détectent les petites secousses appelées « tremors », qui accompagnent la montée du magma. Généralement, ces signaux se produisent entre 24 et 48 heures avant une éruption. Mais il existe des exceptions : on a vu des éruptions survenir quelques dizaines de minutes seulement après les premiers signes. Parfois, au contraire, l’explosion se fait attendre plusieurs semaines, comme c’est le cas actuellement pour le volcan Merapi. En effet, il est impossible de dire exactement quand le volcan va exploser. Malgré tout, des progrès significatifs ont été réalisés depuis une vingtaine d’années dans les domaines de la surveillance, de la prévision et de la prévention des éruptions. Les volcanologues ont contribué à sauver des dizaines de milliers de vies humaines. Aujourd’hui, 500 millions de personnes sont concernées par les risques volcaniques

A l’approche d’une éruption : tout change

Mais il existe d’autres indices. Plus l’éruption approche, plus la lave progresse vers la surface : le sol se gonfle. De plus, des gaz sont libérés et les champs gravitationnel et magnétique sont localement perturbés. Les fumerolles peuvent également changer de température ou de débit, annonçant une variation de l’activité du volcan. Ces émissions de gaz deviennent de plus en plus abondantes et de plus, leur composition chimique varie. En période de semi-repos, les gaz sont riches en vapeur d’eau, plutôt blancs. A l’approche de l’éruption, ils sont riches en dioxyde de soufre, donc bleutés et contiennent aussi du gaz carbonique ou de l’acide chlorhydrique. Dès que ces phénomènes apparaissent, la vigilance s’accroît. Il s’agit alors de mesurer la fréquence et l’intensité de ces manifestations.