Le séisme historique de Bâle

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                Le séisme de Bâle est considéré comme comme un des plus forts séismes d’Europe avec celui de Lisbonne en 1356. La ville de Bâle se situe au Nord Ouest de la Suisse, près de Mulhouse, et a déjà subi les effets d’un tremblement de terre le 18 octobre 1356. Ce séisme a causé la mort de plus de 300 personnes. En faisant une maquette du séisme, on remarque qu’il aurait une source orientée Est-Ouest, c’est à dire, les directions aux failles chevauchantes du front du Jura. Par contre, l’étude des séismes anciens montrent que la cause de ce séisme serai du à une faille normale orientée différemment.  En recoupant divers écrits et témoignages, on a pu estimer que l’épicentre a du se trouver à quelques kilomètres de la frontière avec la France, et que l’intensité macro sismique a pu être de l’ordre de X (sur l’échelle EMS allant de I à XII évaluant l’intensité des dégâts) autour de Bâle, de IX à Mulhouse, VII à Strasbourg, et de IV dans un rayon plus large (Reims).     X= très destructive (beaucoup de constructions s’effondrent)     Même si bon nombres d’auteurs parlent de  »4 secousses », on a pu estimer le nombre de secousses principales à deux.  La faille s’étend sur huit km, depuis le Jura Suisse très au Sud de Bâle jusqu’à la limite sud de la ville. Il se pourrait même -d’après les scientifiques- que la faille se prolonge au travers de la ville vers le Nord, et plus au Sud encore dans le Jura suisse. Ladétection de cette faille a été compliquée par la présence de forêts de conifères alpestres très denses qui masquent le sol, et par le manque d’activité sismique de la région qui empêche toute analyse géomorphologique du sous-sol. Ainsi, les chercheurs se sont intéressés aux déformations que la faille provoquait en surface plutôt qu’à sa recherche directe.

À la base de l’escarpe, les scientifiques ont étudié trois biseaux de gravier et d’argile qui ont été formés sur la faille par un événement sismique d’assez forte importance.

Les échantillons, datés au carbone 14, ont permis de localiser dans un espace de temps les tremblements les plus récents afin d’évaluer la récurrence du phénomène sismique. Les différentes ruptures observées de la faille montrent que de forts mouvements sont toujours possibles dans cette région, et que cette hypothèse doit être prise en compte pour redéfinir le risque sismique le long de la vallée du Rhin.

Ces mesures sont relativement simples tout en étant fondamentalement importantes. Elles prévoient par exemple de construire davantage de murs de soutien dans les rez-de-chaussée des immeubles.  
De cette manière, les bâtiments pourraient résister à des secousses de magnitude de 6 à 6,5 degrés. Il faudra toutefois encore des décennies pour que de véritables progrès soient réalisés dans ce domaine.