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Une lune de Saturne pourrait abriter un océan caché

anneaux de Saturne

Un océan caché sous la surface d’une lune de Saturne, Encelade, un satellite plus petit que la Lune, pourrait abriter une vie microbienne, ont annoncé des scientifiques de la Nasa, jeudi 3 avril 2014.

La sonde Cassini, dirigée par la Nasa, qui œuvre en coopération avec l’Agence spatiale italienne et l’Agence spatiale européenne, a effectué les premières mesures sous la surface du pôle sud de cette lune glacée. La superficie de cette mer est à peu près équivalente au deuxième plus grand lac de la Terre, et son fond est constitué de roches, ce qui pourrait être favorable au développement de petites formes de vie. La présence de vie n’est pas encore confirmée mais l’eau salée et les molécules organiques seraient favorables à la présence de vie sous la surface de l’anneau de Saturne. En revanche, la température sur Encelade environne les -200 degrés: c’est donc bien trop froid pour le développement de l’espèce humaine, mais, une vie d’origine extraterrestre pourrait s’y développer.

Les astronomes avaient évoqué la possibilité de l’existence d’un tel océan souterrain dès 2005, après que de la vapeur avait été détectée s’échappant de plusieurs trous près du pôle sud de l’astre. Grace aux informations recueillies sous la surface du pole sud, les chercheurs ont pu analyser avec précision cet océan recouvert de glace cristallisée situé à 30 km sous « terre ».

La sonde a été lancée en 2004 et a étudié les plus grosses lunes de Saturne. Celle-ci, la sixième planète en partant du soleil, possède des anneaux caractéristiques et pas moins de 53 lunes connues.

l’espoir de voir poindre la vie autre part que sur Terre, bien que minime, est une bonne nouvelle et une avancée pour la science.

La pollution de l’eau

Introduction :

Les pollution de l’eau peuvent se présenter sous différentes formes : chimique, mais aussi biobactériologiquement et bactériologique, thermique.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dd/Obvious_water_pollution.jpeg

La lutte contre cette pollution est d’autant plus difficile que ce qui est au fond de l’eau, ou dilué dans l’eau est souvent invisible, et que certains toxiques  infiltrés dans le sol ne produisent souvent leur effet qu’après un long délai et que de nombreux polluants agissent en synergies  complexes.

Ainsi un déversement accidentel de 4 000 litres de tétrachlorométhane (c’est un liquide incolore, très volatil dont les vapeurs sont nocives pour les êtres vivants et dangereux pour la couche d’ozone), survenu près d’Erstein en 1970 et passé presque inaperçu à l’époque, entraîna vingt ans plus tard une contamination de la nappe phréatique et d’un puits creusé sept kilomètres en aval. Les nitrates peuvent atteindre certaines n’appes qu’après plusieurs décennies.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_de_l’eau

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L’eau potable est celle qui est distribuée dans les réseaux de distribution d’eau potable et que l’on prélève au robinet. Elle fait l’objet d’un suivi rigoureux de la part des services de l’Etat chargés de la santé publique. Les résultats d’analyse doivent être affichés en mairie et le maire est responsable de la qualité de l’eau distribuée.

http://www.eau-rhin-meuse.fr/patrimoine/alimeau/alim11.htm

http://www.visiondurable.com/images/stories/photos_articles/eau_potable.jpg

Les familles utilisent l’eau pour la boisson et la cuisine et la polluent par les toilettes (W-C), la salle de bain, la lessive et le lavage. Pour ces usages domestiques, l’eau est associée à des savons, des poudres à laver qui ajoutent encore à la pollution.

Les agriculteurs utilisent l’eau pour abreuver leur bétail et pour irriguer les terres. Les déjections animales (purin, lisier) sont polluantes pour les rivières. Les engrais mal utilisés polluent les eaux souterraines.

Les industriels utilisent l’eau pour refroidir et nettoyer les machines et pour les fabrications. Les rejets industriels pollués classiques (fromagerie, brasserie) ou toxiques (chimie) doivent être épurés avant rejet.

http://www.eau-rhin-meuse.fr/patrimoine/cyclo/cyclo05.htm

L’eutrophisation est la modification et la dégradation d’un milieu aquatique, lié en général à un apport exagéré de substances nutritives, qui augmentent la production d’algues et de plantes aquatiques.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eutrophisation

La qualité de la vie dépend directement de celle de l’eau. « L’eau insalubre tue plus d’être humains que toutes les formes de violence, y compris la guerre » a dit Ban Ki Moon, le Secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de cette journée.  Le constat fait par  l’ONU montre que la qualité de l’eau se dégrade partout dans le monde, en raison surtout de l’urbanisation due à la croissance démographique, du rejet d’organismes pathogènes et de produits chimiques provenant des industries, de l’utilisation d’engrais et de pesticides dans l’agriculture et des déjections des élevages.

Plusieurs polluants se retrouvent ainsi dans l’eau engendrant des incidences négatives à long terme sur sa qualité. L’homme qui l’utilise s’expose aux maladies hydriques telles que la diarrhée,  le choléra, la typhoïde, la dysenterie. Les Nations Unies estiment à 4 milliards, le nombre  de personnes victimes chaque année de ces maladies à cause de la consommation d’une eau impropre.

L’homme a besoin de consommer une eau de qualité parce qu’elle représente 70% du poids de l’adulte et 80% du poids de l’enfant. Une perte de 10% entraîne des troubles graves, voire la mort, si ce pourcentage atteint 20%.

http://www.cedcameroun.org/

http://www.teteamodeler.com/ecologie/images/ecologie/corps1-b.jpg

Un écosystème est un ensemble ou unité écologique fonctionnelle regroupant des communautés d’êtres vivants (biocénose) constituées d’organismes (individus) regroupés en populations (espèces) attachées à un biotope, c’est-à-dire tributaires des éléments abiotiques qui participent à leur survie grâce à des interactions permanentes et continues.

Conclusion : En buvant régulièrement une eau pollué, les humains peuvent développer certaines maladies comme le cancer.

Exposé réalisé par Hadrien VASLIN et Vianney DAUMY.

COMMENT PUIS-JE CONTRIBUER A PRESERVER UNE RESOURCE EN EAU POTABLE POUR LES GENERATIONS FUTURES ?


Introduction :
On a coutume de qualifier la Terre de « planète bleue », car l’eau recouvre les trois quarts de sa surface. Mais la majorité de l’eau présente sur Terre est salée et l’eau douce n’est pas bien répartie entre les différents pays ou régions du globe. Et, à mesure que la population mondiale augmente, les besoins en eau de l’humanité ne cessent de croître.


I Les ressources en eau dans le monde.

1) 1 400 millions de km3… mais beaucoup moins d’eau douce.

 


Si la Terre est bien la planète de l’eau, c’est avant tout la planète de l’eau salée, cette dernière représentant 97,2 % du volume. Il ne reste donc plus que 2,8 % pour l’ensemble des eaux douces des terres émergées : glaces, eaux souterraines, cours d’eau, lacs. 70 % de ces eaux douces sont concentrées dans les glaces des pôles et la majeure partie du reste se trouve dans les sols, sous forme d’humidité, ou dans des nappes souterraines très profondes, inexploitables pour l’homme.Au final, l’homme ne peut utiliser que moins d’1 % du volume total d’eau douce présent sur Terre. Ceci englobe les cours d’eau, les réservoirs naturels ou artificiels (lacs, barrages…) et les nappes souterraines dont la profondeur n’est pas trop importante pour qu’elles soient exploitables à des coûts abordables.

 


On évalue à 40 000-45 000 km3/an, la ressource mondiale en eau continentale. Mais, du fait de la forte croissance démographique couplée à l’industrialisation, l’urbanisation et l’intensification agricole, la ressource en eau renouvelable et disponible n’était plus que de 7 500 m3/personne/an en 1995. Elle devrait chuter à moins de 5 100 m3/personne/an en 2025.


2) Des besoins en hausse constante

 



A l’échelle de la planète, les prélèvements d’eau ont été multipliés par plus de 7 entre 1900 et 1995, soit un rythme de croissance plus de deux fois supérieur à celui de la population mondiale. En rapportant l’ensemble des besoins actuels en eau de l’humanité à la population totale, on estime à 500 m3 les besoins annuels moyens en eau, par habitant, tous usages confondus.La population mondiale a plus que triplé depuis le début du siècle, pour atteindre aujourd’hui près de 6 milliards d’individus. Au rythme actuel, elle devrait dépasser les 8 milliards en 2025 et pourrait doubler d’ici la fin du XXIème siècle. Les répercussions sur les besoins en eau sont multiples : plus d’hommes signifie plus de personnes à abreuver, plus d’activités humaines consommant de l’eau et, surtout, plus de bouches à nourrir. L’agriculture est responsable du formidable développement des consommations d’eau au cours des dernières décennies.

 


Ce développement de l’irrigation, qui contribue à 40 % de la production alimentaire mondiale (pour seulement 18 % des terres cultivées) est directement lié à la croissance démographique. D’autant qu’elle concerne surtout les zones arides ou semi-arides où les ressources en eau sont, par définition, limitées et où la croissance démographique est particulièrement forte. Plus des deux tiers des terres irriguées se trouvent en Asie dans les zones à forte densité de population, où la forte croissance démographique a justifié une intensification de la riziculture.

Or, l’eau prélevée pour l’irrigation est en grande partie consommée (une partie humidifie les sols et est absorbée par les plantes… mais la plus grande part s’évapore) et ne peut donc servir à d’autres usages. De plus, trop de systèmes d’irrigation ont encore, dans le monde, des rendements beaucoup trop faibles (trop d’eau qui s’évapore sans même nourrir les sols ou les cultures).

D’autres facteurs influent sur les consommations d’eau, tels que l’urbanisation et le niveau de développement des pays. Ainsi, la consommation d’eau par jour et par habitant, hors besoins agricoles, s’élève à 300 litres aux Etats-Unis, 100 à 200 litres en Europe (137 en France), pour seulement quelques litres dans certains pays du Tiers-Monde (à peine le minimum pour survivre).


3) Des ressources inégalement réparties.
Dans un rapport publié en 1995, la Banque Mondiale estimait que 80 pays, représentant 40 % de la population mondiale, souffraient déjà de pénuries d’eau, nombre d’entre eux voyant d’ailleurs leur développement entravé par ce problème. L’eau constitue, de fait, l’une des ressources les plus mal réparties sur la planète.

 


Actuellement, 1,1 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau salubre. Un tiers de la population mondiale est privé d’eau potable.

Dans certains pays, moins de 40 % de la population a accès à l’eau potable. C’est le cas du Cambodge, du Tchad, de l’Ethiopie, de la Mauritanie, de l’Afghanistan et d’Oman.

Accès à l’eau potable en 2000
Afrique 62 %
Asie 81 %
Amérique latine et Caraïbes 85 %
Océanie 88 %
Europe 96 %
Amérique du Nord 100 %
GLOBAL 82 %


Au cours du siècle dernier, les prélèvements d’eau douce dans le monde ont augmenté deux fois plus vite que la population mondiale, qui a elle-même plus que triplé. Aujourd’hui, 20 % des êtres humains n’ont ni accès, ni les moyens de se fournir en eau potable, en raison de la pollution et de la contamination des eaux. Ainsi, 8 millions de personnes meurent chaque année d’une maladie liée à l’eau, soit 15 personnes par minute.  » L’absence d’eau tue dix fois plus que les guerres « , déclarait le président du Conseil mondial de l’eau (organisme lié à l’ONU), avant la tenue du quatrième Forum mondial de l’eau à Mexico. Alors que la population mondiale doit apprendre à mieux gérer et partager l’eau, cette ressource vitale est devenue un réel enjeu économique et politique.

Actuellement la quantité moyenne d’eau douce disponible par habitant et par an diminue si parallèlement la tendance actuelle à l’augmentation des prélèvements en eau se poursuit, entre la moitié et les deux tiers de l’humanité devraient être en situation dite de stress hydrique (On parle de stress hydrique quand la demande en eau dépasse les ressources disponibles.) à l’échéance 2025, seuil d’alerte retenu par l’Organisation des nations unies (ONU).

eau

Conclusion :

Le risque d’une pénurie d’eau douce existe donc bel et bien.

http://www.escartonduqueyras.com/Download/CONTENU_RESS_EAU.pdf

http://serveurdata.com/sg2/SES/telechargement/carte-usines-eauxdesources.pdf?PHPSESSID=186398da44a1fc8a9563b689defddd3d

DUBREU BENJAMIN – COQUELET LOUIS – DUTRAIT MATHIEU – 3°6

La pollution de l’Eau

la pollution de l’eau

la pollution de l' eau

1) Les mesures à prendre à la maison  pour protéger notre Eau:

a) Eviter de jeter n’importe quel produit dans l’évier ou les toilettes

  • décapants pour four
  • lessives avec phosphates
  • produits vaisselle (exceptés ceux comportant un label écologique)
  • cires et laques
  • essence de térébenthine
  • détergents et détachants
  • soude caustique
  • eau de javel
  • détartrants WC
  • b) Choisir les produits de lavage les moins polluants et réduire la quantité utilisée voila quelque idée:

    Avant d’acheter un produit ménager, lisez les étiquettes ! Privilégiez les produuits écologique et biodégradable, qui se trouvent désormais facilement dans tous les magasins. Mais comment les reconnaître ? Achetez des produits qui ont des éco-label, notamment le label NF Environnement ou l’éco-label-européen ! N’achetez pas 10 produits différents, ça ne sert à rien, à part produire plus de déchets ! Dosez correctement les produits ménagers, inutile d’en utiliser de trop, la maison ne sera pas plus propre pour autant !

    Produits ménagers toxiques

    c) Faire vérifier que les eaux usées de la maison passent soit par une installation d’assainissement individuel soit par des égouts qui aboutissent à la station d’épuration.

     

     

    2) La polution de l’eau et leur effet sur l’environnement

    a) Eviter de jeter des détritus dans les rivières en voici quelque exemple et pourquoi ne devont pas les jeter:

    Quand on utilise des engrais chimiques pour faire pousser les plantes plus vite, ces engrais pénètrent dans le sol et rejoignent les sources. Les sources sont polluées.

    les pollutions industrielles

    Les usines s’installent souvent en bordure de rivière afin d’utiliser l’ eau de la rivière.
    Elles utilisent souvent beaucoup d’eau.
    Le problème est que ces usines rejettent souvent dans la rivière des produits qui mettent en danger la vie des animaux et des plantes de la rivière.
    Parmi les plus polluantes, les papeteries (les usines qui fabriquent du papier)

    b) Leur effet sur les animaux marins

    La pollution marine constitue également un impact significatif de l’activité humaine sur les océans. Ce n’est pas seulement la pollution par les hydrocarbures liée à des accidents et à des dégazages illégaux visant à se débarrasser de divers déchets. Malgré la forte visibilité des fuites de mazout sur les environnements marins, les quantités totales impliquées sont minimes par rapport aux polluants provenant d’autres sources (y compris les eaux usées domestiques, les rejets industriels, les fuites provenant de déversements de déchets, les écoulements urbains et industriels, les accidents, les déversements, les explosions, les opérations de dégazage sauvage, la production pétrolière, l’exploitation minière, les pesticides et les engrais agricoles, les sources de chaleur résiduelle et les décharges radioactives).

    On estime que parmi les polluants retrouvés dans la mer ont pour environ 44 % des sources terrestres et pour 33 % une origine atmosphérique. En revanche, le transport maritime représente seulement aux alentours de 12 %.

    Les produits chimiques contenant des traces de plomb, comme la vieille peinture à l’huile, sont désastreux. Le plomb n’est pas facilement éliminé et il est plutôt accumulé par les différents organes des animaux qui en ingèrent. Les petits poissons infectés sont mangés par les plus gros, qui sont mangés par d’autres animaux comme les oiseaux, qui finalement, retombent dans notre assiette même si on ne consomme pas de poisson infecté.

    Chasse à la pollution de l’eau

     

    CHASSE A LA POLLUTION DE L’EAU

    L’eau forme 97 % de la surface de la terre, dont seulement 3 % d’eau douce, la majeure partie étant dans les glaciers. L’eau douce est très inégalement répartie et la consommation varie beaucoup selon les pays…

    I- Les gestes utiles

    Pour éviter la pollution des différents réservoirs d’eau, nous devons tous lutter à la source même des pollutions, en encourageant le développement de technologies plus propres et l’utilisation de produits biodégradables, en limitant la pollution agricole, en gérant mieux les pluies d’orage et en garantissant l’étanchéité des décharges publiques et des dépôts de produits toxiques. En matière agricole, les « bonnes pratiques » conciliant productivité et protection de la nature doivent être favorisées mais les points de vue des différents acteurs divergent quant aux méthodes.

    Parmi les gestes simples évoqués pour réduire sa consommation d’eau, pensez à :

    - Chasser les fuites

    - Ne pas laisser couler l’eau lorsque vous faites la vaisselle, lorsque vous vous lavez, vous vous rasez et vous vous brossez les dents

    - Privilégier la douche au bain

    - Réduire le volume d’eau utilisé par la chasse d’eau ou adopter une chasse d’eau à double commande

    - Acheter des appareils électroménagers économes en eau et en énergie (classe A).

    - récupérer les eaux de pluies afin d’arroser votre jardin ou vos plantes.

    douche

    Les eaux très riches en éléments biodégradables (tels les rejets d’eaux usées issus, par exemple, des usines agroalimentaires) sont apportés aux végétaux (des saules) par un système d’irrigation de type « goutte à goutte ». Ces végétaux digèrent les matières biodégradables et assurent ainsi le nettoyage des eaux usées. Plus les eaux usées sont riches, plus ils absorbent les nutriments et plus ils poussent (certains peuvent pousser près de 3,5 cm par jour !).

    La façon la plus directe d’économiser l’eau est d’en réduire la consommation. Tout le monde est gagnant, l’utilisateur qui voit sa facture d’eau diminuer et l’Etat qui préserve ses ressources et qui ne sera peut-être pas obligé d’augmenter ses accises impopulaires sur un produit déjà passablement cher (4.5 €/m3 soit au moins 0.3 € par jour par personne).

    On peut également réduire les fuites et la consommation d’eau en agriculture en utilisant des techniques d’irrigation modernes (gicleurs, rampes ou jets, goutte-à-goutte, canaux souterrains, …) . Ces techniques sont déjà utilisées dans les zones arides (par ex. en Israël). On peut également utiliser d’autres méthodes comme l’ensemencement des nuages pour déclencher la pluie (par ex. en Russie, en Afrique).

    A titre privé, on estime que la consommation domestique prélève 10% de l’eau douce de la planète. Or pour faire des économies, nous n’avons pas besoin d’eau potable pour alimenter nos toilettes, laver les voitures ou réaliser certains travaux publics (sablage des façades, nettoyage des chaussées, etc). Ce sont des dizaines de mètres cubes que chaque utilisateur pourrait économiser chaque année.

     

    II- Les différentes causes de pollutions

    Pollution de la rivière Cataract en Australie Pollution de la rivière Cataract en Australie

    Dans le monde, 97% de l’eau douce se trouve dans des nappes souterraines continentales. Ces nappes alimentent également le réseau fluvial superficiel. Tous ces réservoirs doivent donc impérativement être protégés contre les sources de pollution diffuse, d’autant que le renouvellement de ces eaux souterraines peut être très lent et que les pollutions y sont alors persistantes à l’échelle humaine.

    La pollution diffuse à plusieurs origines : essentiellement agricole (nitrates et pesticides), elle peut aussi provenir des voies de transports (eaux de ruissellement des voies de circulation, accidents de transport, fuites d’oléoducs), des fuites des décharges d’ordures ménagères ou industrielles, des fumées industrielles et domestiques ou des usines d’incinération de déchets.

     

    III- L’état et ses actions

    Dans beaucoup de pays, l’état a rendu obligatoire un périmètre de protection autour des points de captages, mais ces mesures n’offrent qu’une protection limitée. Même de façon naturelle, même s’il faut plusieurs années, une pollution éloignée finira toujours par atteindre les sites protégés. C’est ainsi que des grottes touristiques ont été contaminées par des décharges publiques et qu’il a fallut d’urgence assainir ces dernières. Quand cela concerne des nappes phréatiques ou des puits de captage privés, c’est toute une région qui peut être contaminée par le sous-sol.

    Pour mieux protéger les nappes, les sources de pollution diffuse doivent donc impérativement être limitées à des valeurs conformes à la législation. Malheureusement, nous savons que les bonnes résolutions ne suffisent pas et que lorsque le chat est parti les souris dansent et interprètent les lois selon leur humeur.

    Étant donné que l’état ou la gendarmerie peuvent difficilement réprimer les responsables de ces pollutions, souvent récidivistes, certains experts préconisent une voie plus prometteuse : la création de parcs naturels hydrogéologiques.

     

    Grenelle de l'Environnement
     Grenelle de l’Environnement

    Le grenelle propose de se fixer pour 2015 un objectif ambitieux en matière d’atteinte du bon état écologique (2/3 des masses d’eau de surface). Concernant les pesticides, cela suppose la réduction de leur utilisation, de façon drastique pour les uns, progressive et significative pour les autres (FNSEA et APCA). En revanche, il y a consensus à condition de protéger l’agriculture et l’emploi agricole, pour réduire toutes les pollutions diffuses (produits phytosanitaires, nitrates, PCB, métaux lourds…). Concernant les milieux naturels, cet objectif implique de lancer une dynamique de restauration des rivières rétablissant notamment la libre circulation des poissons. Dans l’année qui vient, une acquisition de 20.000 ha de zones humides, la mise aux normes d’ici 2012 de toutes les stations d’épuration, le lancement d’un plan d’économie d’eau potable, et enfin le renforcement des protections des aires d’alimentation d’au moins 500 captages importants ou menacés, sont les objectifs de l’état.

    En bref, l’homme a fait des dégâts important dans le milieu naturel et en paye désormais les conséquences. A lui de rétablir l’équilibre qu’il a fait basculer, ce qui sera loin d’être simple, vu l’état dans laquelle notre planète se trouve en ce moment.

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    Sources :

    http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-preservation.htm

    http://www.qhseclub.com

     

    Article réalisé par Mathilde.B, Yana.S, Pauline.M .

     

     

    Quelles sont les principales mesures de protection de l’eau ?

      le déroulement de protection de l’eau L’eau potable peut techniquement être séparée en plusieurs phases qui seront parcourues par une goutte d’eau de la ressource d’eau au consommateur, puis au renvoi de cette eau consommée (l’eau usée) dans l’environnement. À cela se rajoute de plus en plus souvent des phases « sociales » visant une utilisation rationnelle, l’éducation à l’hygiène et l’exploitation durable des moyens d’accès et éventuellement de la ressource.   De quoi est composé l’eau?  L’eau est un composé chimique ubiquitaire  sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus. Le corps humain est ainsi composé à 60 % d’eau (pour l’adulte, et 70 % chez les nourrissons). L’eau se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés uniques : c’est notamment un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre — l’eau est quelque fois désignée sous le nom de « solvant universel ». Pour cette raison, l’eau qu’on trouve sur Terre n’est qu’ exceptionnellement un composé chimique pur.  La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau « courante » est une solution d’ eau et de différents sels minéraux ou d’autres adjuvants. Les chimistes utilisent de l’eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99%, il s’agit d’une solution aqueuse. L’expression ‘solvant universel’ est sujette à maintes précautions, les « cailloux » n’étant, par exemple, non-solubles dans l’eau dans la plupart des cas.  

     

     

      Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l’eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés ou de watringues… ou comme eau interstitielle du sol. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l’eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour l’Homme (voir géopolitique de l’eau pour plus de détails). Source de vie et objet de culte depuis les origines de l’homme, l’eau est conjointement, dans les sociétés d’abondance comme la France, un produit de l’économie et un élément majeur de l’environnement.  

        Protéger l’eau. Pour ne pas dégrader la qualité de l’eau, prenez soin d’entretenir régulierement votre adoucisseur ou votre purificateur d’eau. Et assurez-vous qu’il est bien installé sur le réseau d’eau chaude, et n’adoucissez pas votre eau à moins de 15° de dureté. L’eau trop adoucie peut endommager vos tuyaux en favorisant la corrosion. Si l’eau du réseau de distribution est surveillée, l’eau adoucie ne l’est pas !