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QUELLES PRECAUTIONS PRENDRE POUR FAVORISER UNE GREFFE ?

Chaque organe est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme.

La greffe est un transfert de cellules de tissus ou d’un organe prélevé soit sur  le malade lui même (autogreffe) ou sur une donneur (allogreffe ou xenogreffe). La personne au bénéfice de la greffe s’appelle le receveur.


I. Quelques chiffres !

En 2009…

4 580 malades ont été greffés.
1 481 personnes ont été prélevées.
5 % des greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants
250 malades sont morts faute de greffe.
14 403 personnes étaient inscrites sur la liste d’attente d’un organe (au 1er janvier 2009).

En 2007, 13074 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organe et seules 4667 d’entre elles ont pu en bénéficier. C’est le constat fait par l’Agence de la biomédecine où s’est tenue une conférence de sensibilisation auprès du corps médical sur les greffes d’organes.

http://www.gpm.fr

II. Comment favoriser une greffe ?

Il faut que les caractéristiques biologique du donneur soient les plus proches de celles du receveur : c’est ce que l’on appelle la compabilité tissulaire. Il faut également maitriser les phénomènes de rejet.

Le médecin chargé du prélèvement doit opéré une « sélection clinique » des donneurs. Il doit cherché les antécédents  médicaux, chirurgicaux personnels, familiaux de chaque donneur et s’informer de son état clinique notamment en consultant le dossier médicaux. Si le donneur est vivant, un entretien avec lui  est imposé. L’ objectif de ces examens est de permettre au médecin chargé du prélèvement de vérifier s’il existe ou non des contre-indications à l’utilisation des organes ou tissus à prélever, notamment, au regard des risques   de transmission des maladies.

L’appréciation de l’opportunité du prélèvement après réalisation des examens de sélection clinique relève de la responsabilité du médecin préleveur. Toutefois, une interdiction de prélèvement est prescrite dan certains cas : lorsque des critères cliniques ou des antécédents révèlent un risque potentiel de transmission par le donneur de la maladie de Creutzfeldt Jakob ou dautres encéphalopathies subaiguë spongiformes transimissibles.

En pratique, la sélection du donneur repose sur une concertation entre les médecins ayant en charge le donneur,  les équipes de prélèvement et de greffe, les infirmiers ou infirmières coordonnateur hospitalier et le coordinnateur interrégional de l’agence de biomédecine.

Les complications possibles sont essentiellement de deux sortes :

-Le rejet : la greffe n’est pas tolérée par le receveur.

- L’infection : en luttant contre le rejet, on diminue les  capacités de défense de l’organsime contre les bactéries, virus et parasites rendant le patient plus vulnérable. Des agents, comme le CMV (cytomégalo virus) présent de façon anodine chez une grande partie de la population, sont actif chez un sujet immuno-déprimé.

www.santelog.com

III Quels organes greffe-t-on ?

On peut aujourd’hui greffer 6 organes différents : le rein est le plus greffé, suivi du foie, des poumons, du coeur, du pancréas et des parties de l’intestin.

Certes, tout le monde peut bénéficier d’une greffe, mais il y a toujours des risques.

Langlois Marine
Bonnet Carole
Baudet Frédérique
3°5