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Le coeur

Le Coeur

 

      Comment peut-on se procurer un cœur pour une opération ?          

         C’est l’Agence de la biomédecine qui dispose des critères, attribue les greffons et à ce titre gère la liste nationale des patients en attente de greffe. Le mode de sélection dépend, selon l’organe, des règles de priorité fondées sur des critères exclusivement médicaux, géographiques, et du temps de conservation du greffon qui est différent suivant l’organe concerné.

       La préparation du patient et de la famille.

       Le médecin explique à la famille et au patient les risques de l’opération et sa vie après l’intervention. Le patient peuT avoir un suivi psychologique avant et après l’opération.

  Opération.                    Elle est la dernière solution envisagée. L’opération consiste à retirer le coeur malade en sectionnant ses gros vaisseaux, pour le remplacer par un coeur sain provenant d’un donneur en état de mort cérébrale. Cette intervention est très longue, mais c’est un nouveau souffle pour les patients et ce, malgré les traitements immunosuppresseurs lourds prescrits à vie. Car plus de 70 % d’entre eux sont toujours en vie 10 ans après l’opération.

  L’opération

 

        Les risques de l’opération.

 

         Pour que l’opération réussisse il faut un cœur dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches possible de celles du receveur, on appelle cela la compatibilité tissulaire. Mais malgré cela il y à toujours des risques :

 

            -Le rejet : La greffe n’est pas tolérée par le patient.

 

            -L’infection : En luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l’organisme contre les bactéries, virus et parasites, rendant le patient plus vulnérable (immunodéficience) .

 

            -L’arrêt cardiaque ou la non reprise du cœur : Il arrive parfois que le cœur ne reparte pas une fois l’opération terminée ou qu’il s’arrête provoquant un arrêt cardiaque.

 

            -La mort : C’est une opération dangereuse et il y a un risque que la personne meurt pendant ou après celle-ci.

 

       Le suivi du patient .

 

         Après l’opération le patient devra avoir une bonne hygiène de vie : ne pas fumer et ne pas manger trop gras. Mais le plus contraignant sera liée à la nécessité de suivre le traitement immunosuppresseur (médicament anti-rejet) à vie se qui imposera une surveillance constante (consultations et bilans médicaux).

 Le patient peut aussi avoir un suivi psychologique si nécessaire.

 

  Immunosuppresseur

     

 Article réalisé par Manon et Cassandre.