Le sida : dépistage & traitement

nouveaux-enjeux-therapeutiquesLe dépistage :

 

Le dispositif de dépistage du VIH en France montre ses limites. Environ 36 000 personnes séropositives, selon les dernières estimations, n’auraient pas conscience d’être infectées par le VIH ou ne se font pas suivre médicalement. De nouvelles approches de dépistage sont donc envisagées, s’appuyant notamment sur la qualité des tests rapides.

Le test rapide, c’est quoi ?

 Face à ce constat, l’ANRS a lancé un programme de recherche innovant sur le dépistage. Parmi les études lancées en France, ANRS Com-Test, débutée mi-novembre est une expérience de dépistage rapide non médicalisée vers les homosexuels masculins très exposés au risque de contamination. Ces tests, réalisés à partir d’une simple goutte de sang prélevée à la pointe du doigt, permettent de savoir si la personne est contaminée ou non par le VIH en 30 minutes seulement ! Toute séropositivité découverte par le test rapide sera ensuite confirmée par un test classique, pratiqué par un personnel médical. Ce dépistage est réalisé par des acteurs associatifs, spécialement formés à cette pratique, dans les locaux de l’association Aides.

Le traitement :

Il y a dix ans, il n’y avait pas de traitement contre le VIH/sida. Un test positif de dépistage du VIH signifiait une mort certaine et imminente. Aujourd’hui, en revanche, les traitements à base d’antirétroviraux capables d’attaquer le virus à l’origine du sida peuvent transformer une condamnation à mort en une condition plus chronique, permettant aux patients de vivre plus longuement et en meilleure santé. Sur le plan technique, la thérapeutique antirétrovirale est réalisable partout dans le monde, le prix des médicaments ayant nettement baissé.