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La comparaison entre l’agriculture biologique et l’agriculture intensive. Laquelle choisir ?

Nous allons vous présenter les deux types d’agricultures : il y a l’agriculture biologique et l’agriculture intensive.

1.L’agriculture biologique

L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui se caractérise par l’absence d’usage de la chimie de synthèse. Elle se veut le prolongement d’une agriculture traditionnelle millénaire qui a été presque totalement exempte d’intrants chimiques, à l’opposé de leur utilisation massive par l’agriculture industrielle et intensive depuis le XXe siècle. Cette méthode affirme mieux respecter le vivant et les cycles naturels. Il n’existe pas de données mettant en évidence un impact environnemental de cette forme d’agriculture vis-à-vis de toutes les autres, pour toutes les cultures et en tous lieux, dans certains cas c’est l’inverse. Le 1er août 2012, la nouvelle réglementation sur la vinification biologique est rentré en vigueur. Pour atteindre les objectifs du label, les agriculteurs biologiques doivent respecter des cahiers des charges et des règlements qui excluent notamment l’usage d’engrais chimiques de synthèse et de pesticides de synthèse, ainsi que d’organismes génétiquement modifiés.Les agriculteurs qui pratiquent ce type d’agriculture misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l’engrais vert, le compostage, la lutte biologique l’utilisation de produits naturels comme le purin d’ortie ou la bactérie , et le sarclage mécanique pour maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et des parasites. Dans le monde, environ 37,5 millions d’hectares étaient consacrés à l’agriculture biologique en 2009.Au sein de ces dernières, l’agriculture biologique se caractérise notamment par le fait que l’épithète « biologique », ou son abréviation « bio » impliquent une certification attribuée correspondant à des normes et à des cahiers des charges, et que le mot est, souvent, légalement protégé. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance pour ce type d’agriculture ont été définis.

2.L’agriculture intensive

L’agriculture intensive est un système de production agricole « fondé sur l’optimisation de la production par rapport à la surface cultivée, qui requiert des investissements importants et une utilisation accrue d’intrants agricoles (énergie, engrais, matériel). »En fonction des moyens mobilisés on peut avoir une productivité physique par unité de main-d’œuvre (UTH, pour unité de travail humain) ou une productivité physique par unité physique ou économique exploitée (productivité par hectare de surface agricole, par unité de surface dans un bâtiment d’élevage ou dans une serre, par quantité de capital immobilisé). En fait la productivité est une notion inhérente au système technique utilisé, ce qui impose de le définir préalablement. Ainsi, à rebours de la productivité des systèmes agricoles intensifs conventionnels, Michel Griffon met en avant une productivité qui est le résultat de moyens écologiques mis en œuvre, il développe dans ce sens l’idée d’agricultures écologiquement intensives  fondées sur la mobilisation de technologies ayant globalement un effet positif sur l’environnement. Dans cette approche on pourra consulter aussi l’article Micro-agriculture biointensive. Les eaux polluées par les substances chimiques et organiques utilisées dans l’agriculture intensive s’infiltrent dans le sol, ruissellent, pour atteindre les nappes phréatiques, les cours d’eau souterrains et les rivières avoisinantes. Le traitement des eaux polluées par les nitrates et les produits phytosanitaires notamment est très coûteux, et son efficacité est limitée. Le traitement des eaux ne peut pas anéantir toutes les substances chimiques ou organiques utilisées dans l’agriculture intensive, qui se retrouvent au final dans l’environnement. L’agriculture intensive contribue à la desertification des sols. Les haies, les petits bois, les talus, les prairies sont détruits pour favoriser la plus grande surface agricole possible : mais ils contiennent une riche et essentielle biodiversité, et leur éradication est également responsable de fortes inondations, car les barrières naturelles au ruissellement des eaux n’existent plus

Conclusion :

L’agriculture biologique sera de plus en plus utilisée car elle n’utilise pas d’intrants mais il faudra toujours l’agriculture intensive car à elle seule elle nourrit toute la population.

Quelles sont les différences entre la pilule contraceptive et la pilule du lendemain ?

Qu’est-ce qu’une pilule contraceptive ?

La pilule bloque l’ovulation. Il existe de nombreuses pilules, chacune ayant une composition pilule_contraceptive22donnée et un dosage particulier. La pilule contraceptive se prend à une heure fixe chaque jour. Il faut donc choisir l’heure qui convient le mieux pour ne pas risquer de l’oublier. La pilule se présente sous la forme de comprimés de couleurs parfois différentes, disposés dans des plaquettes correspondant à un cycle de traitement. En pratique, il faut prendre un comprimé par jour jusqu’à la fin de la plaquette. Puis, en fonction de la pilule prescrite, il faut attendre quelques jours ou non, avant d’entamer une nouvelle plaquette. Le médecin, le pharmacien, les associations sont là pour nous renseigner. Si la pilule est prise correctement chaque jour, sans oubli, une grossesse est en principe impossible. En cas d’oubli et en cas d’absence de saignements à l’arrêt de la plaquette, il est prudent de pratiquer un test.

Qu’est-ce qu’une pilule du lendemain ?

Ce médicament ne doit être utilisé que de façon exceptionnelle et sous surveillance médicale. En cas d’oubli c’est là qu’intervient la pilule du lendemain. La pilule du lendemain est un médicament que l’on peut prendre si aucune contraception n’a été assurée ou si un moyen de contraception habituel n’a pas été correctement utilisé (oubli de la pilule, rupture de préservatif) lors d’un rapport sexuel.  Il ne faut pas se dire que si j’oublie la pilule « classique » je peux toujours prendre la pilule du lendemain car elle n’évite pas le risque d’une grossesse et la prise régulière de la pilule du lendemain peut perturber le cycle. La pilule du lendemain

Son efficacité est de 95 %, elle dépend du temps écoulé entre le rapport et la prise des comprimés. Après l’utilisation de la pilule du lendemain, il faut continuer sa plaquette de pilule jusqu’à la fin (même si on a pris un comprimé en retard) et attendre les prochaines règles (après 5 jours de retard, faites un test de grossesse ) et utilisez des moyens locaux de contraception en attendant la nouvelle plaquette (préservatifs masculins et féminins, spermicides, stérilet…). Pour celles qui ne prennent pas la pilule, sachez que vous pouvez vous adresser à un médecin ou au planning familial le plus proche de chez vous pour vous faire prescrire un contraceptif adapté à vos besoins hormonaux.

 

Conclusion : La pilule du lendemain ne doit pas devenir une habitude. Elle n’est là qu’en cas d’oublis et ne doit pas prendre la place de la pilule contraceptive.

La pilule contraceptive et la pilule du lendemain ne protègent pas contre les risques de transmission des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) notamment le Sida et l’hépatite B, seul le préservatif offre une véritable protection, alors pour ne courir aucun risque, sortez couvert !

 Article réalisé par Léonore, Chloé, et Blandine.