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La FIVETE (fécondation in vitro et transplantation embryonnaire)

 

LA FIVETE

 

 

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L’histoire de la FIVETE

La technique fut développée en Grande-Bretagne par les docteurs Patrick Steptoe et Robert Geoffrey Edwards. Le premier « bébé-éprouvette », Louise Brown, est né le 25 juillet 1978.

Les premières jumelles-éprouvette sont née en Nouvelle-Calédonie le 29 juin 1989 à Nouméa.

 

 

La Fivete, qu’est ce que c’est ?

 

Méthode traitement de certains cas de stérilité, consistant mettre en présence en laboratoire un ovule et des spermatozoïdes préalablement prélevés, puis à transplanter l’embryon formé dans l’utérus de la mère.

 

Le Principe de la fécondation in vitro

 

1- Son principe :

 

Littéralement, l’expression latine « in vitro » signifie dans le verre, par opposition à « in vivo » qui veut dire dans le monde vivant.

 

La fécondation in vitro (FIV) et transfert embryonnaire (FIVETE) reproduit au laboratoire la fécondation et les premières étapes du développement embryonnaire. Elle réalise le plus souvent pendant 2 ou 3 jours in vitro, hors de l’organisme, dans un milieu de culture approprié, ce qui se passe normalement dans la trompe: rencontre des ovocytes et des spermatozoïdes (fécondation) et formation de l’embryon aux tout premiers stades du développement.

 

Si le principe en est simple, la fécondation in vitro demeure, en pratique, une technique lourde. Un traitement hormonal sous contrôle rigoureux est administré afin que plusieurs ovocytes arrivent simultanément à maturité. De la sorte, plusieurs embryons peuvent être obtenus à partir d’un seul cycle et les chances de succès sont augmentées.

 

2- Étape par étape :

 

 

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· Tout d’abord, il faut assurer une croissance et une maturation parfaite de plusieurs follicules ovariens contrôlées par des dosages hormonaux et des examens échographiques (taille, nombre, aspect des follicules).

 

· Ensuite, on déclenche la maturation finale des ovocytes par une injection de hCG (gonadotrophine chorionique)

 

· Puis, on prélève les ovocytes par ponction des follicules sous échographie ou lors d’une cœlioscopie avant leur expulsion naturelle.

 

· Après, on recherche les ovocytes dans les liquides folliculaires.

 

· Pars la suite, on met en présence les ovocytes et les spermatozoïdes préparés de façon à obtenir la fécondation et les premières divisions de l’œuf.

 

· Et enfin, on transfère le ou les embryons dans la cavité utérine, en général 2 ou 3 jours après la ponction folliculaire.

 

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Ses nombres, ses statistiques

 

Depuis Louise Brown (1er bébé-éprouvette) en 1978, le nombre de fécondations in vitro n’a cessé d’augmenter. Au début des années 2000, près de 300 000 tentatives étaient effectuées chaque année en Europe avec un taux de grossesses menées à terme d’environ un tiers.

Cette technique est efficace avec une conception dans 50 et 70 % des cas après 6 cycles, les chiffres décroissant rapidement avec l’âge de la femme.

En France, depuis Amandine (en 1982) à fin 2008, en 30 ans, environ 200.000 bébés (5 % des naissances) ont été issus d’une fécondation in vitro, avec un taux qui augmente d’année en année.

 

Cadre juridique

 

Afin de bénéficier d’une FIV les conditions suivantes doivent être remplies :

 

1. Il n’existe pas / plus d’autre moyen de traitement.

2. Le couple a pu avoir un entretien complet sur les chances et les risques d’une FIV ou d’un ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection : injection de sperme directement dans les ovocytes matures) et avoir eu la possibilité de demander un soutin psychologique.

3. Le couple a signé un consentement au traitement et à la congélation des zygotes (œuf fécondé).

4. Un mois de réflexion s’est écoulé entre la signature du consentement et le début du traitement.

5. En Suisse, la FIV ne peut être proposée qu’à des couples hétérosexuels à même de pouvoir assumer un enfant.

 

Par Thibaut et Morgane

Le sida : dépistage & traitement

nouveaux-enjeux-therapeutiquesLe dépistage :

 

Le dispositif de dépistage du VIH en France montre ses limites. Environ 36 000 personnes séropositives, selon les dernières estimations, n’auraient pas conscience d’être infectées par le VIH ou ne se font pas suivre médicalement. De nouvelles approches de dépistage sont donc envisagées, s’appuyant notamment sur la qualité des tests rapides.

Le test rapide, c’est quoi ?

 Face à ce constat, l’ANRS a lancé un programme de recherche innovant sur le dépistage. Parmi les études lancées en France, ANRS Com-Test, débutée mi-novembre est une expérience de dépistage rapide non médicalisée vers les homosexuels masculins très exposés au risque de contamination. Ces tests, réalisés à partir d’une simple goutte de sang prélevée à la pointe du doigt, permettent de savoir si la personne est contaminée ou non par le VIH en 30 minutes seulement ! Toute séropositivité découverte par le test rapide sera ensuite confirmée par un test classique, pratiqué par un personnel médical. Ce dépistage est réalisé par des acteurs associatifs, spécialement formés à cette pratique, dans les locaux de l’association Aides.

Le traitement :

Il y a dix ans, il n’y avait pas de traitement contre le VIH/sida. Un test positif de dépistage du VIH signifiait une mort certaine et imminente. Aujourd’hui, en revanche, les traitements à base d’antirétroviraux capables d’attaquer le virus à l’origine du sida peuvent transformer une condamnation à mort en une condition plus chronique, permettant aux patients de vivre plus longuement et en meilleure santé. Sur le plan technique, la thérapeutique antirétrovirale est réalisable partout dans le monde, le prix des médicaments ayant nettement baissé.