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Différences entre la pilule et la pilule du lendemain !!!

La pilule contraceptive (ou classique) est celle que l’on prend quotidiennement afin d’éviter une grossesse C’est un médicament faiblement dosée en hormones féminines (oestrogène ou progestérone). Malgré des contre-indications (par exemple tabac, hypertension…) chez certaines femmes, cette pilule n’a que très peu d’effets secondaires. On peut la nommer la pilule « classique ». Elle assure une contraception sûre et efficace à long terme.


>> plus d’information sur la pilule Par opposition, la pilule du lendemain (=contraception d’urgence) est une pilule à n’utiliser qu’en cas d’urgence, ce médicament est fortement dosé en hormones féminines (oestrogènes, progestérone) et évite entre autres la nidation de l’oeuf (une hypothèse du mode d’action).

 


>> plus d’informations sur la pilule du lendemain

http://www.creapharma.ch/pilule-difference.htm

fait par valentin drault et romain maîseu


 

La FIVETE (fécondation in vitro et transplantation embryonnaire)

 

LA FIVETE

 

 

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L’histoire de la FIVETE

La technique fut développée en Grande-Bretagne par les docteurs Patrick Steptoe et Robert Geoffrey Edwards. Le premier « bébé-éprouvette », Louise Brown, est né le 25 juillet 1978.

Les premières jumelles-éprouvette sont née en Nouvelle-Calédonie le 29 juin 1989 à Nouméa.

 

 

La Fivete, qu’est ce que c’est ?

 

Méthode traitement de certains cas de stérilité, consistant mettre en présence en laboratoire un ovule et des spermatozoïdes préalablement prélevés, puis à transplanter l’embryon formé dans l’utérus de la mère.

 

Le Principe de la fécondation in vitro

 

1- Son principe :

 

Littéralement, l’expression latine « in vitro » signifie dans le verre, par opposition à « in vivo » qui veut dire dans le monde vivant.

 

La fécondation in vitro (FIV) et transfert embryonnaire (FIVETE) reproduit au laboratoire la fécondation et les premières étapes du développement embryonnaire. Elle réalise le plus souvent pendant 2 ou 3 jours in vitro, hors de l’organisme, dans un milieu de culture approprié, ce qui se passe normalement dans la trompe: rencontre des ovocytes et des spermatozoïdes (fécondation) et formation de l’embryon aux tout premiers stades du développement.

 

Si le principe en est simple, la fécondation in vitro demeure, en pratique, une technique lourde. Un traitement hormonal sous contrôle rigoureux est administré afin que plusieurs ovocytes arrivent simultanément à maturité. De la sorte, plusieurs embryons peuvent être obtenus à partir d’un seul cycle et les chances de succès sont augmentées.

 

2- Étape par étape :

 

 

fivete

 

· Tout d’abord, il faut assurer une croissance et une maturation parfaite de plusieurs follicules ovariens contrôlées par des dosages hormonaux et des examens échographiques (taille, nombre, aspect des follicules).

 

· Ensuite, on déclenche la maturation finale des ovocytes par une injection de hCG (gonadotrophine chorionique)

 

· Puis, on prélève les ovocytes par ponction des follicules sous échographie ou lors d’une cœlioscopie avant leur expulsion naturelle.

 

· Après, on recherche les ovocytes dans les liquides folliculaires.

 

· Pars la suite, on met en présence les ovocytes et les spermatozoïdes préparés de façon à obtenir la fécondation et les premières divisions de l’œuf.

 

· Et enfin, on transfère le ou les embryons dans la cavité utérine, en général 2 ou 3 jours après la ponction folliculaire.

 

Pour plus d’explication, cliquez ICI

 

Ses nombres, ses statistiques

 

Depuis Louise Brown (1er bébé-éprouvette) en 1978, le nombre de fécondations in vitro n’a cessé d’augmenter. Au début des années 2000, près de 300 000 tentatives étaient effectuées chaque année en Europe avec un taux de grossesses menées à terme d’environ un tiers.

Cette technique est efficace avec une conception dans 50 et 70 % des cas après 6 cycles, les chiffres décroissant rapidement avec l’âge de la femme.

En France, depuis Amandine (en 1982) à fin 2008, en 30 ans, environ 200.000 bébés (5 % des naissances) ont été issus d’une fécondation in vitro, avec un taux qui augmente d’année en année.

 

Cadre juridique

 

Afin de bénéficier d’une FIV les conditions suivantes doivent être remplies :

 

1. Il n’existe pas / plus d’autre moyen de traitement.

2. Le couple a pu avoir un entretien complet sur les chances et les risques d’une FIV ou d’un ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection : injection de sperme directement dans les ovocytes matures) et avoir eu la possibilité de demander un soutin psychologique.

3. Le couple a signé un consentement au traitement et à la congélation des zygotes (œuf fécondé).

4. Un mois de réflexion s’est écoulé entre la signature du consentement et le début du traitement.

5. En Suisse, la FIV ne peut être proposée qu’à des couples hétérosexuels à même de pouvoir assumer un enfant.

 

Par Thibaut et Morgane

Maîtrise de la reproduction

 

I) Commençons par la première raison :

 

La stérilité :

Elles sont multiples et diverses. On estime qu’un tiers des infertilités sont dues à l’homme, un tiers à la femme, et un tiers à un manque de compatibilité entre les deux partenaires.

 

 

1°) Chez les femmes :

 

 

Le premier problème étant lié à l’ovaire et à l’ovulation, on observe aussi un mauvais captage des ovules par les pavillons ovariens lors de l’ovulation, une réaction corticale ( réaménagement dans l’ovule lors de la fécondation) anormale, un arrêt des divisions de l’embryon, etc. 
  Chez la femme, la stérilité peut être liée à plusieurs symptôme :

-l’incapacité de produire un ovule sain (pas d’ovulation, problèmes de l’hypophyse, manque de progestérone, pas de maturation des follicules) ;

-une mauvaise conformation des trompes de Fallope ;

 vagin 

Shéma de l’appareil génital feminin

   -une absence ou mauvaise qualité de la glaire cervicale :

-l’incapacité de mener à terme une grossesse due à des problèmes hormonaux ou de conformation de l’utérus.

 

 

2°) Chez les hommes

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Spermatozoïdes stériles

Certaines causes de stérilité masculine peuvent être déterminées par l’analyse de l’éjaculations, qui contient le sperme. Cette analyse comprend la numération des spermatozoïdes et la mesure microscopique de leur mobilité

 

Chez l’homme, la stérilité peut être liée a plusieurs symptôme :

-Faible production de spermatozoïdes, oligospermie, ou absence de spermatozoïdes, azoospermie, ou spermatozoïdes morts, nécrospermie.

-Des spermatozoïdes mal formés, monstreux, tératospermie, que ce soit au niveau de l’acrosome, de la tête ou du flagelle.

-Un échantillon de sperme normal quant à la numération mais à faible mobilité, ou asthénospermie

 

Anomalies génétiques :

Translocations équilibrées

Syndrome de Klinefelter

 

Créé par Clément,  Naki,  Maxime

 

Maîtise de la reproduction: quelles sont les différences entre la prise d’une pilule contraceptive et la prise de la pilule du lendemain?

Maîtrise de la reproduction

Quelles sont les diférences entre la pilules du lendemain et la pilule contraceptive ?

 

I) La pilule du lendemain :

 

 

Indications :

 La pilule du lendemain est indiquée pour une contraception occasionnelle et d’urgence chez la femme en âge de procréer, dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non ou mal protégé dont on soupçonne qu’il en résulte un risque de grossesse.

Cette méthode de contraception d’urgence est notamment indiquée dans les cas suivants :

                                                *échec ou défaut du moyen contraception habituellement utilisé :

                                                *rupture du préservatif masculin ou féminin ;

                                                  *décrochement du stérilet;

                                                 *oubli ou irrégularité dans la prise d’un traitement contraceptif  hormonal ;

ou encore :                  

   *grossesse non désirée chez la femme n’utilisant habituellement pas de moyens de contraception ;

*viol.

 

Mode d’action :

Le mode d’action exact de la pilule du lendemain est inconnu.  Elle pourrait bloquer l’ovulation, empêchant la fécondation, si le rapport sexuel a eu lieu dans les heures ou jours précédant l’ovulation, c’est-à-dire à la période où le risque de fécondation est le plus élevé.  Elle pourrait également empêcher l’implantation. En revanche, elle est inefficace dès lors que le processus d’implantation a commencé.  Les recommandations de 2008 conviennent de ne pas dépasser le délai indiqué.

Il a été démontré que la pilule du lendemain n’a pas d’action sur l’endomètre et qu’elle ne provoque pas d’avortement, son action étant inefficace une fois que la nidation a commencé.

La pilule du lendemain a un mode d’action différent des pilules abortives.

 

Modalités d’utilisation : 

Critères de dispensation

L’efficacité du traitement par pilule du lendemain est en fonction de son délai d’administration après un rapport sexuel non ou mal protégé. Le délai optimum d’action se situe entre 12 et 72 heures suivant le rapport sexuel ; l’efficacité du lévonorgestrel semble fonction du délai écoulé après le rapport sexuel. Plusieurs études montrent qu’une prise dans les 12 heures suivant le rapport sexuel non protégé protège d’un risque de grossesse dans plus de 90 % des cas. Il semblerait que son efficacité tombe à près de 80 % si elle est prise dans les 48 heures et à moins de 60 % entre deux et trois jours.

Cette méthode n’est pas considérée comme un substitut à une méthode contraceptive régulière.

 

Protocoles d’utilisation : 

La contraception hormonale d’urgence peut être pratiquée selon deux protocoles :

La version originale (dite méthodes Yuzpe ou méthodes 2×2) implique de hautes doses d’œstrogènes (0,1 mg) et de progestatif (0,5 mg) administrées en deux fois à 12 heures d’intervalle. Cette posologie représente l’équivalent deux doses de trois à cinq pilules contraceptives habituelles. Du fait de l’importance de ses effets secondaires, cette méthode n’est pratiquement plus utilisée depuis l’apparition de la méthode suivante.

La méthode avec progestatif seul utilise une dose de 1,5 mg d’un progestatif, le lévonorgestrel. Cette méthode est connue pour être entre 95 et 60 % plus efficace et mieux tolérée selon le délai d’administration que la méthode Yuzpe.

Il existe par ailleurs une autre méthode de contraception d’urgence : la pose d’un stérilet (ou dispositif intra-utérin) dans les cinq jours qui suivent le rapport sexuel. Cette méthode montre une efficacité importante avec un taux d’échec de 0,1 à 0,2% sur un échantillon de 8300 femmes.

 

Effets secondaires et indésirables :

Les effets secondaires de la pilule du lendemain se manifestent principalement par des métrorragies ou ménorragies.

Les effets indésirables de la pilule du lendemain sont surtout les nausées, les vomissements et des douleurs abdominales. En cas de vomissements dans les trois heures suivant la prise du comprimé, il est recommandé de reprendre un comprimé immédiatement. Il existe enfin des interactions médicamenteuses avec d’autres médicaments susceptibles de diminuer l’efficacité du contraceptif.

 Les effets secondaires ou indésirables ou encore le climat d’urgence de cette méthode peut favoriser un stress.

 

Contre-indications médicales : 

Hypersensibilité au levonorgestrel ou à un des excipients.

Plusieurs prises au cours d’un même cycle menstruel peuvent provoquer des perturbations importantes du cycle ou des saignements anormaux mais sans gravité.

Cette méthode contraceptive n’est pas considérée comme un moyen de contraception habituel ou même occasionnel, mais seulement comme une éventualité d’urgence.

 

II) Pilule contraceptive

COMMENT LA PILULE EMPÊCHE-T-ELLE D’ETRE ENCEINTE ?

D’abord, il faut rappeler ce qu’est une grossesse :  Entre la puberté et la ménopause, chaque mois (en principe), une glande du cerveau (l’hypophyse), déclenche l’émission d’un « ovocyte » (une cellule de la reproduction) par un des ovaires. Ca s’appelle « l’ovulation ». L’ovocyte est propulsé hors de l’ovaire dans la trompe de Fallope où il attend les spermatozoïdes. Les spermatozoîdes, déposés dans le vagin au cours d’un rapport sexuel, traversent le « col de l’utérus », et « nagent » vers la trompe. Lorsque un spermatozoïde arrive à l’ovocyte et le féconde, l’union des deux devient un ovule, puis un embryon, qui va ensuite s’implanter et se développer à l’intérieur de l’utérus.

 

 

LES EFFETS SECONDAIRES DE LA PILULE CONTRACEPTIVE

Les effets des hormones contraceptives sur le cerveau ne se réduisent pas à l’endormissement de l’ovulation. Elles peuvent produire d’autres symptômes similaires à ce qui se passe pendant une grossesse : 

  •   nausées 
  •   gonflement et douleur des seins 
  •   prise de poids 
  •   baisse de la libido et absence de désir sexuel 
  •   acné 
  •    plaques colorées » sur le visage 
  •   cellulite 
  •   modification ou disparition temporaire des règles 

A RETENIR : les hormones contraceptives font croire au cerveau que la femme est déjà enceinte, elles peuvent donc aussi provoquer des symptômes similaires à ceux de la grossesse !

Tous ces symptômes sont possibles, mais toutes les femmes ne les ressentent pas. Certaines femmes n’ont aucun symptôme désagréable. D’autres les ont tous !

Donc, si vous ressentez ces symptômes quand vous utilisez une pilule ou une autre contraception hormonale, ça n’est pas « psychologique », c’est ce qu’on appelle un « effet indésirable » de la contraception.

Pourquoi a-t-on quand même des règles quand on prend la pilule, alors ?

À l’origine, la pilule était faite pour être prise en permanence (365 jours par an, sans interruption), pour maintenir l’ovulation endormie en permanence. Comme les femmes qui la prenaient en permanence étaient inquiètes à l’idée de ne pas avoir de règles, on a décidé de « rythmer » artificiellement la prise de la pilule sur un « cycle » (artificiel) de 28 jours : 21 jours de pilule, 7 jours d’arrêt : l’arrêt temporaire des comprimés provoque des saignements qui ne sont que des règles artificielles.

A RETENIR : Les saignements qui surviennent entre deux plaquettes de pilule sont des saignements artificiels, provoquée par l’arrêt des comprimés, et non des règles authentiques.

 

Article réalisé par:  

Camille L.

Mathieu D.

Fabien D. 

La différence entre le pilule contraceptive et la pilule du lendemain

 

 

LA DIFFERENCE ENTRE LA PILULE CONTRACEPTIVE

ET LA PILULE DU LENDEMAIN

 

 

 

La pilule contraceptive:

  pillule1 La pilule contraceptive (ou classique) est celle que l’on prend quotidiennement afin d’éviter une grossesse C’est un médicament faiblement dosée en hormones féminines (oestrogène ou progestérone). Malgré des contre-indications (par exemple tabac, hypertension…) chez certaines femmes, cette pilule n’a que très peu d’effets secondaires. On peut la nommer la pilule « classique ». Elle assure une contraception sûre et efficace à long terme.

 

 

cigarette23 La pilule contraceptive est strictement contre-indiquée lorsque la femme a eu des antécédents de troubles de la coagulation sanguine tels des caillots de sang ou des thromboses ou des embolies pulmonaires. Bien entendu tous ceci doit être discuté avec votre gynécologue pour trouver une alternative (hormonale ou non) à cette contraception. Egalement dans les contre-indications absolues ou fortement déconseillées aux femmes, ce sont les femmes de plus de 35 ans et qui fument, car le tabac potentialise le risque de thrombose et ainsi la probabilité d’avoir cette maladie augmente. De plus les femmes qui ont eu des problèmes hépathiques ou ayant une pression artérielle élevée, un taux élevé de cholestérol ou un diabète devraient bien discuter des risques-bénéfices avec le médecin traitant lors de prise de pilule contraceptive.  

La pilule du lendemain : 

pilule-lendemain Par opposition, la pilule du lendemain (=contraception d’urgence) est une pilule à n’utiliser quen cas d’urgence, ce médicament est fortement dosé en hormones féminines (oestrogènes, progestérone) et évite entre autres la nidation de l’oeuf (une hypothèse du mode d’action). pilule-du-lendemain-uno

 

Introduction :

   La pilule du lendemain, à base de lévonorgestrel, est un médicament permettant une contraception d’urgence (contraception postcoïtale). Ce médicament ne doit être utilisé que de façon exceptionnelle et sous stricte surveillance du pharmacien ou du médecin (après 3 semaines de la prise de la pilule il faut faire une visite médicale pour s’assurer que tout est en ordre). En Suisse, en France et en Belgique la pilule du lendemain est vendue sous le nom de NorLevo® (en Suisse plus précisément Norlevo® Uno) avec le principe actif lévonorgestrel.

 

Dans quel cas peut-on utiliser la pilule du lendemain ? – Indication de la pilule du lendemain :

La pilule du lendemain est un médicament que l’on peut prendre si aucune contraception n’a été assurée ou si un moyen de contraception habituel n’a pas été correctement utilisé (oubli de la pilule, rupture de préservatif) lors d’un rapport sexuel.

 

Cette pilule du lendemain (NorLevo®) est alors utilisée en urgence pour éviter une grossesse. Néanmoins elle n’est pas dénuée de risques et c’est pourquoi il ne faudrait surtout pas se dire que si j’oublie ma pilule « classique » j’ai toujours à disposition la pilule du lendemain, c’est un mauvais raisonnement. C’est vraiment à n’utiliser qu’en cas d’urgence, car la prise régulière de la pilule du lendemain pourrait perturber le cycle.

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  la pilule simple est une contraception fiable a 99.99%, si elle est prise correctement et sans oubli. il faut la prendre pendant 21jours d’affilé puis faire une pause de 7 jours, et ainsi desuite… elle empeche donc de tomber enceinte ! pillule-du-lendemain-2   La pilule du lendemain est une contraception d’urgence, tu peux la prendre après avoir eu un rapport à risque, par exemple si le preservatif à craqué, et que tu ne prends pas la pilule simple, alors dans ce cas là tu peux la prendre de suite après ! Mais il ne faut pas en abuser, c’est une contraception d’urgence ! La pilule du lendemain est beaucoup moins efficace que la pilule « simple », et ce n’est qu’une contraception d’urgence : on prend la pilule normale pour être protégée à tous ses rapports. La pilule du lendemain ne peut pas être utilisée comme contraception régulière : c’est une haute dose d’hormones, la prendre trop souvent, c’est « bousiller » son cycle à coup sûr, sans parler des effets secondaires, et de la baisse d’efficacité. Le préservatif est un étui mince et souple, imperméable au sang ainsi qu’aux sécrétions vaginales et péniennes. Le préservatif, correctement utilisé lors des relations sexuelles, est le seul contraceptif qui protège également des infections sexuellement transmissibles (IST). On le nomme aussi condom, ou plus familièrement capote ou capote anglaise. La ville française de Condom, dans le Gers, n’est donc qu’une simple homonymie. Il existe 2 types de préservatif : le préservatif masculin (male condom) et le préservatif féminin (female condom).   1237138850

Quelle sont les différences entre la prise d’une pilule contraceptive et la prise de la pillule du lendemain

 
Quelles sont les différences entre la prise d’une pilule
 
contraceptive et une pilule du lendemain ?
 
 
 
 
I Rappel ; Qu’est-ce qu’être enceinte ?
 
          Entre la puberté et la ménopause, chaque mois (en principe), une glande du cerveau (l’hypophyse), déclenche l’émission d’un « ovocyte » (une cellule de la reproduction) par un des ovaires. Ca s’appelle « l’ovulation ». L’ovocyte est propulsé hors de l’ovaire dans la trompe de Fallope où il attend les spermatozoïdes. Les spermatozoïdes, déposés dans le vagin au cours d’un rapport sexuel, traversent le « col de l’utérus », et « nagent » vers la trompe. Lorsque un spermatozoïde arrive à l’ovocyte et le féconde, l’union des deux devient une cellule-oeuf, puis un embryon, qui va ensuite s’implanter et se développer à l’intérieur de l’utérus.
 
 

A RETENIR : une femme n’ovule pas quand elle est enceinte.

Pourquoi une femme enceinte n’ovule-t-elle pas ?

Les hormones sexuelles fabriquées par l’embryon devenu foetus circulent dans le sang de la femme et sont perçues par le cerveau, qui comprend qu’il est alors inutile de fabriquer des ovocytes puisqu’une grossesse est en cours… Autrement dit : la grossesse « endort » l’ovulation. La pilule et les autres contraceptions hormonales (implant contraceptif, progestatifs injectables, DIU hormonal) agissent en reproduisant cet « endormissement naturel » de l’ovulation pendant la grossesse.

A RETENIR : Une femme enceinte n’ovule pas ; la contraception fonctionne en reproduisant ce phénomène naturel : les contraceptions hormonales (pilules, implant, progestatifs injectables, DIU hormonal) empêchent l’ovulation en faisant croire au corps de la femme qu’elle est déjà enceinte.

 
 
II Les effets secondaires de la pilule ;
 
 

Les effets des hormones contraceptives sur le cerveau ne se réduisent pas à l’endormissement de l’ovulation. Elles peuvent produire d’autres symptômes similaires à ce qui se passe pendant une grossesse :

  . nausées    . gonflement et douleur des seins    . prise de poids    .baisse de la libido et absence de désir sexuel    . Acnée   . plaques colorées » sur le visage    . cellulite   . modification ou disparition temporaire des règles

A RETENIR : les hormones contraceptives font croire au cerveau que la femme est déjà enceinte, elles peuvent donc aussi provoquer des symptômes similaires à ceux de la grossesse !

 

III La pilule contraceptive du lendemain ;

Plus la prise de pilule se fait tôt apres le rapport plus elle a de pourcentage de chance d’avoir un effet correct et désiré par la femme. Plus la pilule est prise tard et plus le pourcentage de chance qu’elle effectue son travail diminue.