Archives mensuelles : mai 2010

L’obésité est un problème

L’obésité résulte souvent d’un déséquilibre entre :

 

-l’apport énergétique quotidien (ou AET : apport énergétique total, somme des calories[18]) apportées par l’alimentation :

-les glucides (sucres lents ou rapides, à index glycérique plus ou moins élevé) : saccharose, glucose, fructose, etc. ;

-les lipides (acides gras) trouvés dans les huiles végétales et graisses animales notamment ;

-et les protéines, végétales (algues, lentilles par exemple) ou animales (viande, poisson).

-et la somme des dépenses énergétiques :

-échange de chaleur avec l’environnement (thermorégulation), d’autant plus important que la température extérieure est faible ;

-énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme (digestion p. ex.). Le cerveau à lui seul consomme environ 20% de l’énergie totale ;

-efforts physiques : marche, sport, activités physiques de toute sorte.

 

Quand l’organisme reçoit plus qu’il ne dépense, il stocke une partie de l’apport, sous forme de graisses dans le tissu adipeux. Cependant le métabolisme, très différent selon les individus, joue un rôle important, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d’autres (facteurs génétiques notamment).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ob%C3%A9sit%C3%A9#Le_processus_physiologique

http://3.bp.blogspot.com/_K5n3TwdWDUc/SGSqkwBRX6I/AAAAAAAAEdE/pdTJM5Jsbc4/s400/bebe-obese.jpg

obese

« Le hamburger et la crème glacée menacent la sécurité nationale des Etats-Unis ». C’est ce qu’affirment les généraux retraités Shalikashvili et Shelton qui s’interrogent : « Sommes-nous une nation en train de devenir trop grasse pour se défendre? ».

Dans leur très sérieuse tribune publiée par le Washington Post, les deux hauts gradés citent des chiffres inquiétants : 9 millions de jeunes adultes américains, soit 27% des 17 / 24 ans, présentent un surpoids qui les rend inaptes à servir dans l’armée de leur pays.

Les généraux s’adressent donc au Congrès américains lui demandant de lutter contre l’obésité dès l’école, en interdisant les produits trop caloriques et les boissons s

ucrées à l’intérieur des établissements scolaires, ou encore, en débloquant un milliard de dollars par an pour les programmes nutritionnels.

Les deux officiers à la retraite rappellent qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis ont déjà adopté une loi sur l’alimentation à l’école avec des arguments de sécurité nationale. Mais à l’époque, il s’agissait de faire en sorte qu’aucun petit américain n’ait le ventre vide en classe.

http://www.rfi.fr/contenu/20100501-ravages-obesite-sein-armee-americaine

http://www.objectifreussir.ch/FR/cadre_logo/Archives/2005/123/Obesite/obese_3.JPG

LA FECONDATION IN VITRO

LA FECONDATION IN VITRO

La fécondation in vitro (FIV) et transfert embryonnaire (FIVETE) reproduit au laboratoire la fécondation et les premières étapes du développement embryonnaire. Elle réalise le plus souvent pendant 2 ou 3 jours in vitro, hors de l’organisme, dans un milieu de culture approprié, ce qui se passe normalement dans la trompe: rencontre des ovules et des spermatozoïdes (fécondation) et formation de l’embryon aux tout premiers stades du développement.

Plusieurs étapes sont nécessaires :

  1. ­ Assurer une croissance et une maturation parfaite de plusieurs follicules ovariens (ovules).
  2. ­ Déclencher la maturation finale des ovules par une injection d’hormone fabriquée par l’embryon peu de temps après la conception (gonadotrophine chorionique « hCG »).
  3. Prélever les ovules par ponction des follicules sous échographie ou lors d’une coelioscopie avant leur expulsion naturelle.
  4. ­ Rechercher les ovules dans les liquides folliculaires.
  5. ­ Mettre en présence les ovules et les spermatozoïdes préparés de façon à obtenir la fécondation et les premières divisions de l’oeuf.
  6. ­ Transférer le ou les embryons dans la cavité utérine, en général 2 ou 3 jours après la ponction folliculaire.

La FIV (fécondation in vitro) est une méthode qui permet de réaliser la fécondation à l’extérieur du corps humain en réunissant en laboratoire les ovules de la femme et les spermatozoides de l’homme. Les ovules fécondés qui en résultent (embryons) sont ensuite replacés dans l’utérus de la femme.

Schéma de la fécondation in vitro

On préconisera la fécondaton in vitro, dans les cas d’infécondités suivants :
- La FIV est utilisée quand l’infertilité est d’origine féminine et la qualité du sperme est normale ou peu altérée.


-Les difficultés de procréer ont des origines multiples. Des troubles de l’ovulation aux causes d’origine cervicale, tubaire ou utérine, sans oublier les causes liées au facteur masculin.

-La fécondation in vitro (FIV) a été initialement mise au point pour résoudre le problème des stérilités tubaires pour les cas d’absence des 2 trompes, ceux inopérables ou ceux pour lesquels la chirurgie n’avait pas permis d’obtenir de grossesse.

Les résultats de la FIV :
Chaque étape de la méthode est très délicate.
Même placés dans les meilleures conditions, et avec de bons spermatozoîdes, tous les ovules ne sont pas fécondables et tous les embryons ne sont pas viables.
Ainsi, après transfert du ou des embryons dans l’utérus maternel, le taux de grossesse reste faible.
Les résultats sont variables en fonction de chaque couple mais on obtient :
20% de grossesses dont environ les trois quarts aboutiront à une naissance.
Premier enfant né d’une fécondation in vitro :
Le 26 juillet 1978, dans la banlieue de Manchester, en Angleterre, naissait Louise BROWN, le premier enfant conçu hors du corps de sa mère. Elle est la première personne à avoir bénéficié de la fécondation in vitro (FIV). Cette technique a été inventée en 1959 et n’avait été appliquée jusque-là qu’aux lapins.
En France, le premier bébé éprouvette est né en 1982. Il s’appelle Amandine.
Aujourd’hui, 500 000 enfants sont nés par FIV (dont 30 000 en France).

Premier bébé éprouvette

Cadre légal et prix d’une FIV :
En France, la sécurité sociale prend en charge trois essais de FIV.

Procédure FIV: 1850 EUR

Afin de bénéficier d’une FIV, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Il n’existe pas / plus d’autre moyen de traitement.
  • Le couple a pu avoir un entretien complet sur les chances et les risques d’une FIV  et avoir eu la possibilité de demander un soutien psychologique.
  • Le couple a signé un consentement au traitement et à la congélation des zygotes.
  • Un mois de réflexion s’est écoulé entre la signature du consentement et le début du traitement.
  • En Suisse, la FIVne peut être proposés qu’à des couples hétérosexuels à même de pouvoir assumer un enfant.

Conclusion :

Si il y a un échec de fécondation, le laboratoire conserve le sperme du père et les ovules de la mère en les congelants, cela leurs permet d’avoir une deuxième chance de grossesse par le transfert des embryons congelés.

Sources :

La fécondation in vitro laboratoire SERENO

Moreau Léa, Pirot Lucie et Desthiange Camille.  :)

L’IMPORTANCE DU GROUPE SANGUIN :


INTRODUCTION: Le groupe sanguin est une catégorie de personnes dans laquelle on classe tous ceux qui ont le même antigène présent à la surface de leurs globules rouges:Groupe A, B, AB et O.
I ) Quels sont les différents groupes sanguins  ?

Nous avons tous chacun deux gènes, hérités de nos parents, qui définissent notre groupe sanguin. Il y a le gène A, B, AB ou O. Le gène O est recessif, tandis que les gènes A et B sont dominants. C’est à dire, si quelqu’un hérite d’un gène A (A, B ou AB) et d’un gène O, le groupe sanguin de cette personne sera A (ou B). Par contre, si quelqu’un hérite de deux gènes O (A ou B), son groupe sanguin sera O (A ou B).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b6/Groupe_sanguin_ABO.svg/796px-Groupe_sanguin_ABO.svg.png

II) Quand et dans quel cas avons-nous besoin de connaître notre groupe sanguin ?

  • En cas d’hémorragie, si une transfusion de sang est nécessaire, elle se fera plus tard, après le contrôle du groupage complet du patient.
  • En cas d’accident, lors d’une intervention chirurgicale ou lors d’un accouchement, il est plus que nécessaire que chacun sache son groupe sanguin.
  • Lors d’une transfusion, le contact entre antigènes et anticorps incompatibles peut entrainer une réaction sévère chez le patient.
  • Pour éviter cette complication il est nécessaire de respecter la compatibilité entre les globules rouges du donneur (poche de sang) et le sérum du receveur (patient). Ceci est systématiquement vérifié avant chaque transfusion.

http://tatoufaux.com/IMG/rubon1.jpg

III) Quels sont les différents moyens de connaître son groupe sanguin ?

1. On peut s’informer auprès du médecin de famille ou d’une personne autorisée à consulter votre dossier médical.

2. On peut participer à une collecte de sang.

3. On peut le connaître en clinique privée avec une prescription de votre médecin.

4. On peut aussi demander à consulter notre dossier médical à l’hôpital.

http://www.nihon-zen.ch/clipart/ketsueki.gif

IV) Est-il utile de connaître son groupe sanguin ?

Beaucoup de gens pensent qu’il est utile de connaître son groupe sanguin et d’avoir dans son portefeuille sa carte de groupage. Ils s’imaginent qu’en cas d’accident ou d’hémorragie nécessitant une transfusion, le fait de savoir qu’ils sont par exemple O+ permettra un soin plus rapide. D’ailleurs, le groupe sanguin est toujours demandé lors de l’inscription pour des rallyes.

En fait, en cas d’hémorragie, il n’est jamais injecté du sang en urgence au bord de la route. Les médecins utilisent des produits de remplissages qui permettent de maintenir la pression artérielle jusqu’à l’arrivée à l’hôpital. La transfusion de sang, si elle est nécessaire, se fera plus tard, après contrôle du groupage complet du patient. Le risque de transfuser du sang non compatible est bien supérieur au risque pris en attendant quelques minutes sans transfusion.

http://ecrouves-renouveau.org/articles/2009/don_du_sang_2/don_du_sang_2.jpg

CONCLUSION : Il est important de connaître son groupe sanguin en cas d’accident. Pour connaître son groupe  sanguin il n’y a pas que notre médecins généraliste qui peut nous préscrire un bilan sanguin.

L  ‘exposé a été réalisé par Labesse Anais et Deschatres Elise

Source des textes : Dictionnaire LAROUSSE, http://tatoufaux.com, http://www.mavietonsang.com.

Le problème des biocarburants : avantages et limites.

Le problème des biocarburants :  avantages et limites.

Qu’est ce qu’un biocarburant?

Un biocarburant (du grec bios, vie, vivant et de carburant ) est obtenu à partir de matière organique (biomasse), par opposition aux carburants issus de ressources fossiles.

NB: un combustible fossile est produit à partir de roches issues de la fossilisation d’éléments organiques (pétrole, gaz naturel…)

Tous les biocarburants ne sont pas identiques :

-Les biocarburants de première génération ont une part de responsabilité dans la  crise alimentaire mondiale actuelle; ils détournent plusieurs  millions de tonnes de denrées alimentaires.

-Les biocarburants de deuxième génération n’utilisent pas de denrées alimentaires (céréales, betteraves…) pour leur fabrication; contrairement aux biocarburants de première génération, ils constituent une alternative énergétique durable.

Définition de Biocarburant :

Carburant liquide issu de la transformation des matières végétales produites par l’agriculture (betterave, blé, mais, colza, tournesol, pomme de terre…). Les biocarburants sont assimilés à une source d’énergie renouvelable. Leur combustion ne produit que du CO2 et de la vapeur d’eau et pas ou peu d’oxydes azotés et souffrés (NOx, SOx).
Il existe deux filières de production de biocarburants : la filière de l’éthanol et la filière des esters :
• Incorporé dans les supercarburants, le bioéthanol est extrait de la betterave, de céréales, de pommes de terre ou de la biomasse, terme qui désigne ici un ensemble de déchets végétaux (paille, résidus de bois…). Les sucres contenus dans ces matières premières sont transformés en alcool par fermentation, processus qui dégage du gaz carbonique (CO2).
• Mélangés à du gazole, les esters méthyliques d’huile végétale (EMHV) sont obtenus à l’issue d’une réaction entre une huile végétale (notamment de colza ou de soja) et du méthanol, laquelle produit de la glycérine. En associant 1 tonne d’huile à 100 kg de méthanol, on obtient 1 tonne d’ester méthylique et 100 kg de glycérine. L’EMHV peut aussi être incorporé au fioul domestique. En Europe, il est appelé « biodiesel » ; en France, Sofiprotéol, l’établissement financier de la filière française des huiles et protéines végétales, a déposé la marque « diester », contraction de diesel et ester. Ce terme est devenu commun pour désigner l’EMHV en France.

La fabrication de biocarburants :

Les filières classiques / Les filières du futur

Dans quelles situations peut-on être amené à pratiquer une insiménation artificielle?

Gaillat Leslie
Richard Anaïs
Puffeney Fanny

3°3

L’insémination artificielle

La femme et l’homme peuvent être stérile, c’est pour cela que les femmes ont recours à l’insémination artificielle lorsque son col utérin ne laise pas traverser les spermatozoïdes, ou que l’homme n’a pas de sperme en quantité optimale.

I. L’insémination : explications.

  • La fécondation est pratiquée directement dans le corps de la femme, soit à partir du sperme du conjoint , soit en utilisant le sperme d’un donneur anonyme (IAD).
  • La femme est allongée, en position gynécologique. On introduit un spéculum dans le vagin pour visualiser le col utérin. Ensuite, le sperme est alors contenu dans un cathéter très souple et très fin qui est introduit dans le fond de l’utérus par le col. C’est un geste peu douloureux voire indolore.
  • Une fois l’insémination réalisée, la femme reste environ 5 minutes dans la position gynécologique puis peut continuer de suite à vivre de façon normale (sans précaution particulière).
  • Insémination artificielle "2"

Souvent après une insémination, la femme est mise sous traitement progestatif (par capsule vaginale) pour mettre l’utérus au repos et favoriser la nidation et donc la grossesse. Le diagnostic de la grossesse est réalisé par prise de sang (on recherche le ßHCG) 15 jours après l’insémination. Si le résultat est positif, on fait à nouveau cette prise de sang 48h plus tard pour confirmer le caractère évolutif de la grossesse. Si le résultat est négatif, on attend la survenue des règles et on recommence les injections. On a droit à 6 tentatives.
Cette méthode est assez concluante : la probabilité d’aboutir à une grossesse par insémination est de 20%, dans les six mois est de 60 à 70% avec du sperme frais et de 55% lorsqu’il est congelé.         
L’insémination artificielle intra-utérine avec sperme du conjoint (IAC) consiste à injecter des spermatozoïdes « préparés » dans la cavité utérine, le jour de l’ovulation. La stimulation des ovaires va permettre de maîtriser et d’améliorer l’ovulation. Le sperme est préparé au laboratoire (pour reproduire l’action de la glaire cervical) et les spermatozoïdes « sélectionnés » sont injectés dans l’utérus. Cette technique permet de court-circuiter la glaire cervicale (stérilités cervicales) et de rapprocher les spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines, stérilités inexpliquées).

L’acte clinique d’insémination n’est pas soumis à agrément. Il est donc difficile de connaître le nombre exact d’inséminations réalisées en France.

Cependant toutes les inséminations effectuées avec du sperme préparé nécessitent le concours d’un laboratoire agréé qui doit déclarer annuellement le nombre de préparations réalisées et ses résultats. On estime toutefois que l’insémination multiplie par deux les chances de grossesses chez les couples hypofertiles.

L’association insémination + stimulation par les gonadotrophines multiplie par cinq environ les chances de succès (si un couple ayant une infertilité inexpliquée depuis deux ans a un taux de fécondité par mois de 4 %, ses chances de grossesse par cycle de traitement associant stimulation par FSH et IIU se trouvent élevées à 20 %).


II. Dans quel cas recourt-on à l’IAC (Insémination Artificiel avec sperme du Conjoint) ?

Deux indications motivent le recours à l’insémination artificielle, de préférence à toute autre technique. Parfois, le sperme n’est pas de qualité optimale, si bien qu’il demande à être traité avant d’être introduit dans les voies génitales de la femme.

Il arrive aussi que la glaire cervicale fasse obstacle au passage des spermatozoïdes à travers le col utérin. Il peut s’agir aussi d’un problème d’éjaculation. L’homme ou la femme peuvent être stériles, mais veulent avoir un enfant. L’isémination et la meilleure méthodes. Les couples connaissant des difficultés à concevoir un enfant peuvent se voir proposer différentes techniques d’assistance médicalisée à la procréation. Parmi elles figure l’insémination artificielle, à laquelle de nombreux couples ont recours. Les médecins peuvent décider de procéder à une insémination lorsque l’un des deux conjoints présente des troubles de la fécondité. Chez les femmes, cela peut être des anomalies au niveau du col de l’utérus ou de la glaire cervicale, et chez l’homme une trop petite quantité de spermatozoïdes ou des problèmes liés à l’éjaculation. L’insémination est aussi proposée lorsque la stimulation ovarienne seule ne suffit pas.

III. Exemples :

PREMIER CAS :

Age: moi 39 ans, lui 35

Lieu : Pas de Calais

Début des essais : Mai 2008

Examens passés : hystérosalpingographie, pendants taux hormonaux, echo pelvienne + endomètre, spermogrammes.

« Anomalies » détectées : cycles irréguliers, oligospermie modérée + tératospermie

Traitements suivis : 6 mois de clomid, duphaston et oromone

3 IAC les 6/07/09 – 3/08/09 et 31/08/09 (sous fostimon 75UI de J2 à J12 + ovitrelle) = 3 échecs

En route pour IAC n°4 (sous fostimon 112.5UI + ovitrelle)

 

Si négatif, en route pour la FIV en oct/nov

DEUXIEME CAS :

Age : 30 ans bientot, en couple depuis 12 ans marié depuis 7 ans

Lieu : ISERE

Début des essais : Juillet 2007

Examens passés: hystérosalpingographie, pds taux hormonaux, echo ovaires + endomètre, spermogramme.

« Anomalies » détectées : Aucune tout est NORMAL

Traitements effectués : 1 seul cycle de stim en juin mais sans suite,  IAC à l’automne

Situation actuelle : Deuxième bébé en route au bout de 26 cycles d’essais livraison prévue vers le 25 Mai 2010

 

IV. Conditions à remplir.

Il y a plusieurs conditions à remplir pour une insémination artificielle :

  • Une demande de prise en charge à % par la sécurité sociale à envoyer au médecin conseil.
  • Tests sanitaires négatifs pour les 2 : HIV (SIDA), syphylis, chlamydiae, hépatites B et C.
  • Pour l’homme : un spermogramme avec test de survie, une spermoculture, un ECBU.
  • Une feuille rose de Demande d’Assistance Médicale à la Procréation remplie par les 2 partenaires et le médecin en 4 exemplaires (1 pour le gynéco, 1 pour le biologiste, 1 pour le couple et 1 pour le dossier administratif). Elle est valable pour l’ensemble des méthodes d’AMP
  • Une feuille verte de Consentement en Vue d’Insémination Artificielle, remplie comme la feuille rose, en 4 exemplaires par le couple et le médecin. Elle n’est valable que pour 1 tentative.
  • Etre mariés ou pour les concubbins, justifier d’une vie commune de plus de 2 ans.
  • Photocopie des cartes d’identités du couple.

Avec tous cela nous avons pu répondre à nos questions et comprendre qu’elle est l’utilité d’une insémination artificiel, sa motivation et son but.

Sources :

La comparaison entre l’agriculture biologique, l’agriculture raisonnée, l’agriculture intensive et leurs influenses sur la biodiversité.

L’agriculture intensive, l’agriculture

raisonnée et l’agriculture biologique

Dans ce travail, nous allons vous présenter et vous expliquer l’agriculture intensive, raisonnée, biologique et leurs conséquences.

L’agriculture intensive :

L’agriculture intensive (pratiquée par seulement quatre agriculteurs sur mille, essentiellement dans les pays du Nord) est un désastre du point de vue écologique bien entendu, mais aussi social, sanitaire et moral.
Le concept d’agriculture biologique est de plus en plus populaire car elle connaît une progression constante. Néanmoins, en France, elle ne représentait en 2005 que 2%  des agriculteurs.

Des dégâts écologiques souvent irréversibles

http://www.linternaute.com/television/magazine/photo/vu-du-ciel-voyager-utile/image/agriculture-253032.jpg

  • Pollution des sols
    Les engrais et autres pesticides (dérivés des armes chimiques…) se retrouvent bien sûr dans le cycle de l’eau. La pollution des nappes phréatiques, surtout en Bretagne, oblige parfois à consommer de l’eau minérale…
  • Perte de biodiversité

L’utilisation des pesticides se couple souvent avec l’utilisation de plantes génétiquement modifiées dont on commence à mesurer l’impact sur la biodiversité.

  • Gaspillage d’eau et de pétrole
    Il n’est pas rare aujourd’hui, en traversant les champs poitevins, de voir des arroseurs géants fonctionner en plein midi ! L’agriculture intensive ne prend nullement en considération les données géographiques. Parce qu’elle peut faire pousser n’importe quoi n’importe où et n’importe comment, cela l’oblige à consommer beaucoup de pétrole (transports et machines) et de pomper les nappes phréatiques.

Et l’éthique dans tout cela ?

  • L’élevage intensif et le droit des animaux
    Dans un poulailler industriel, une poule aux normes européennes a droit à 45 cm2 (la moitié de votre écran  !) et elle ne verra probablement jamais le jour.
    Le limage de bec est fréquent afin d’éviter le cannibalisme, évidemment lié à la promiscuité.
  • Perte de biodiversité
    Les races animales, les variétés de fruits et légumes sont sélectionnés en vue de leur rendement. Sur les 500 variétés de concombres existantes, nous n’en consommons qu’une seule.
  • Penser local
    Un exemple, l’Algérie en vient à importer des oranges…

Menaces sur la santé

  • Des épizooties* aux épidémies
    Grippe aviaire, vache folle, fièvre aphteuse du mouton, la maladie d’amaigrissement du porc (un fléau dont on parle très peu): tout cela devrait nous amener à repenser l’élevage industriel.
    Concentrer les animaux favorise la transmission et donc les mutations des virus, prions et bactéries.
  • Où passent les pesticides ?
    Si tous les points mentionnés ne vous ont pas assez convaincus de la dangerosité de l’agriculture intensive, celle largement pratiquée chez nous, alors vous vous sentirez au moins concernés par les effets sur VOTRE SANTÉ.
    Les pesticides finissent dans nos assiettes, sous formes de traces, mais ce sont de véritables poisons que notre corps n’expulse pas.
    Ainsi l’ingestion de produits organochlorés favorise les tumeurs, les cancers du sein et des testicules mais aussi la maladie de Parkinson. Les agriculteurs sont 5 fois plus touchés…

http://www.veganoutreach.org/whyvegan/images/feedlot2.jpg

* Epizootie : Maladie qui frappe simultanément un grand nombre d’animaux de même  ou d’espèces différentes.

L’agriculture raisonnée :

A en croire ses adeptes, l’agriculture raisonnée est tout d’abord l’attitude de l’agriculteur qui prend en compte dans ses choix techniques, les règles de la nature, c’est-à-dire qu’il s’adapte au fonctionnement de son écosystème local et des mécanismes de régulation biologiques. Pour ses détracteurs, l’agriculture raisonnée est une supercherie qui introduit la confusion dans l’esprit du public.

agriculture_raisonnee

http://www.marne.chambagri.fr/index/action/page/id/84/title/Certification_environnementale_-_HVE

L’agriculture raisonnée cherche à trouver un équilibre entre les objectifs de productivité de l’agriculture moderne conventionnelle et les contraintes d’une agriculture respectueuse de l’environnement. L’agriculture raisonnée tend par là à se rapprocher de l’agriculture biologique sans toutefois en adopter toutes les contraintes et donc sans pouvoir en revendiquer le sigle ou le nom.

D’une manière générale, les pratiques de l’agriculture raisonnée sont définies dans un cadre élaboré en concertation entre spécialistes de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, de l’environnement, de la distribution, et représentants des consommateurs. D’un point de vue règlementaire, la première référence à l’agriculture raisonnée figure dans la loi NRE de mai 2001. On est pourtant loi de la rigueur appliquée à la définition des produits BIO.

Une approche plus réaliste que le vrai BIO ?

L’agriculture raisonnée est donc un mélange de techniques modernes, voire de pointe, et de savoir-faire traditionnels « à l’ancienne ». Un agriculteur raisonné utilisera par exemple un peu d’engrais chimique à certaines périodes de l’année alors l’agriculteur biologique, lui, se l’interdit complètement. . Autre exemple, l’agriculture raisonnée n’exclut pas complètement les OGM.

Selon ses supporters, l’agriculture raisonnée a une meilleure réponse aux attentes et aux contraintes de la consommation moderne, avec ses exigences croissantes de qualité ET de volume. Ainsi, la production de produits Bio ne suffit pas en volume et face à l’expansion de la demande de 10% par an, il faut maintenant importer de plus en plus de produits biologiques de pays étrangers ; ceci étant peu bénéfique au bilan écologiques des produits.

De plus, les contraintes drastiques imposées par la charte du BIO rendent son respect quasi impossible dans certains contextes. Ainsi, l’année 2007 a vu plusieurs agriculteurs bio se résoudrent à faire face à l’épidémie massive de mildiou en utilisant des produits chimiques. Ils ont ainsi perdu leur label BIO. De facto, on peut les compter comme des agriculteurs raisonnés et ce, quelle que soit leur attitude, car même s’ils respectaient le cahier des charges BIO, il faudrait trois années avant de retrouver leur label.

L’agriculture raisonnée, une étape raisonnable vers le BIO ?

La conclusion naturelle de certains est que l’agriculture raisonnée est pour des agriculteurs, longtemps habitués aux méthodes productivistes peu soucieuses de la préservation de la nature, un mode de production auquel ils peuvent se référer sans tout bouleverser. Pour certains, passer par l’agriculture raisonnée permet, quelques années plus tard, d’envisager une évolution vers l’agriculture bio, alors plus aisée. Notons d’ailleurs que certains agriculteurs BIO entretiennent parallèlement des cultures « raisonnées ».

Force est de constater pourtant que le sujet est très polémique et que certains puristes contestent fortement la pertinence de l’agriculture raisonnée, qui à certains égards, est considérée comme aussi négative que l’agriculture intensive classique.

Le réseau Farre (Forum de l’Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement), fait la promotion de l’agriculture raisonnée en France avec environ 1000 membres et 400 fermes de démonstration.

L’agriculture biologique :

Concrètement, l’agriculture biologique proscrit l’utilisation de tout produit phytosanitaire, additif chimique ou de pesticides et utilise des engrais ou répulsifs naturels.

En partant du simple principe que la nature est bien faite, qu’à côté du poison l’antipoison est disponible , il s’agit de s’en tenir à des approches de culture et d’élevage simples, ancestrales, qui combinent le recyclage immédiat ou différé des dechets, l’utilisation de traitements naturels contre les nuisibles et maladies, la sélection des plants, la récupération des graines et le respect des cycles naturels, la gestion des ressources en eau et le choix de matériaux naturels ou recyclables.

Il n’est pas question de parvenir au produit parfait, mais obtenir un produit authentique, une tomate au bon goût de tomate, une viande savoureuse qui ne perd pas la moitié de son volume lors de la cuisson, du chocolat au beurre de cacao, etc…

L’agriculture biologique préserve la biodiversité en proposant des dizaines de variétés de courges ou de fromages sur les étals et en préservant les environnements dans lesquels sont dirigées les exploitations.

Elle induit le respect du consommateur, à qui l’on fournit un aliment de qualité, et du producteur qui, par les ventes directes notamment, maintient un prix de vente équitable qui lui permet de vivre décemment d’un métier qu’il pratique consciencieusement.

Elle offre à chacun un monde de saveurs et aux enfants un avenir pour le monde.

La France est à la traîne en Europe avec seulement 2% de ses surfaces agricoles cultivées en agriculture biologique; contre 5 à 9% en Allemagne, Italie et pays scandinaves.

Au mieux, selon l’aveu même du ministre de l’agriculture Michel Barnier, avec un doublement des surfaces, l’agriculture bio représentera 4% des surfaces en 2012, soit 4% des terres. Cette croissance n’est donc pas forte bien que la demande française en produits bio augmente de 10% par an depuis 1999.

Pourquoi ?

Parce-que l’agriculture intensive paraît très difficile à remplacer. Ainsi, le délégué général de la FNSEA déclarait le 2 octobre 2007 que « pour changer, il faut convaincre que le bio est l’avenir ». Ce n’est pas compatible avec le rendement exigé par les cultures pour l’export ou les biocarburants ».

Agriculture raisonnée Agriculture durable Agriculture biologique
N’utiliser que des produits bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché et autorisés pour les usages considérés, en respectant la dose homologuée OGM, antibiotiques, hormones interdits dans l’alimentation animale Pesticides chimiques (insecticides, fongicides, désherbants etc.) interdits
Connaître les précautions d’usage obligatoire (période d’application, délais avant récolte, dose maximale autorisée) afin de réduire les risques de dépassement des limites maximales de résidus et de pollution Fertilisation azotée minérale, moins de 50U/ha sur prairies et 100U/ha sur céréales Pas d’engrais chimiques. La fertilisation azotée est exclusivement organique, de préférence à base de compost
Connaître le cas échéant les restrictions d’usage des produits définies localement Pesticides: un seul fongicide sur céréales au maximum aux 2/3 de la dose homologuée, insecticides et régulateurs de croissance interdits Pas d’OGM, pas de régulateurs de croissance
Être abonné à un service de conseil technique indépendant de la commercialisation des produits (par exemple les bulletins d’avertissement agricole de la protection des Végétaux) ou à un service de conseil technique de distributeur agréé pour la distribution de produits phytosanitaires Rotation minimale de trois ans, sols nus interdits en hiver Pas de traitements antibiotiques systématiques. La plupart des additifs alimentaires sont interdit

Bref, pour nourrir le monde sans trop faire de dégâts de la faune et de la flore, il faut s’adapter à la nature, donc il faut utiliser l’agriculture « raisonnée ».

sources :

http://www.consoglobe.com/ac-actus-developpement-durable_2290_agriculture-raisonnee-adaptee-bio.html

http://www.consoglobe.com/ac-alimentation-bio_2509_agriculture-biologique.html

Ce travail à été créé par : DESTERNES Nicolas et PINET Sébastien