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Les Principaux sites à risques en France et la nature de ces risques.

I) Introduction :

En France les sites à risques sont surtout des sites pollués. La capitale compte de nombreux sites pollués. La cause de ces risques est surtout dû aux usines.

 

II) Quels sont les sites pollués en province ou en banlieue ? Quels sont la nature de ces risques ?

 

Dans le département de la Seine-Saint-Denis (93) :

Aubervilliers : les terrains ont été contaminés par des déchets radioactifs et des hydrocarbures.

Aulnay-sous-Bois : Des maisons devaient être construites sur le site d’une ancienne usine de broyage de minéraux, dont de l’amiante. Le projet est bloqué depuis qu’une étude de l’Institut de veille sanitaire a mis en évidence des cas de maladies liées à l’amiante chez des personnes ayant vécu à proximité.

Dans le département du Val d’Oise (95) :

Louvres : La construction d’un supermarché sur le site d’une ancienne usine a libéré les cyanures contenus dans les sols. Conséquence : une pollution importante de la nappe phréatique et de plusieurs points de captage d’eau potable.

Pierrelaye et Bessancourt : Les sols de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt sont pollués par les eaux usées de Paris, qui contiennent du cadmium. La préfecture a décidé d’interdire les cultures maraîchères.

Dans le département de l’Essonne (91) :

Gif-sur-Yvette : La radioactivité reste toujours très importante dans le quartier pavillonnaire des Petites-Coudraies, où les terrains d’une ancienne usine d’extraction d’uranium ont été mal décontaminés.

Dans le département des Bouches-du Rhône (13) :

Marseille : Dans le XVIe arrondissement, la moitié des terrains a été en grande partie dépolluée pour près de 50 millions d’euros.  Les eaux sont surveillées en raison de risques d’écoulement d’arsenic. Au sud de la cité phocéenne, les bords de mer, depuis la Madrague jusqu’à Callelongue, sont concernés par une pollution vieille de plus d’un siècle, notamment au plomb. L’accès à la plage de Samèna, dans les calanques, ainsi que la consommation d’oursins provenant de la zone sont interdits depuis deux ans.

Dans le département des Alpes-Maritimes (06) :

Villefranche-sur-Mer : La construction d’une école maternelle et de logements sur le site de l’ancienne usine à gaz est stoppée depuis un an. La ville conteste la qualité des travaux de dépollution menés.

Dans le département de la Haute-Corse (2B) :

Canari : C’est la plus connue des nombreuses mines d’amiante à ciel ouvert de l’île de Beauté.

 

La liste des sols pollués de France :

La ville de Paris sur la piste de 5 000 terrains à risques

  • Ile-de-France : 22 121 sites à risques
  • Paca et Corse : 16 895 sites à risques
  • Rhône-Alpes : 1 895 sites à risques
  • Grand Est : 35 173 sites à risques
  • Centre-Est : 11 020 sites à risques
  • Grand Sud : 33 541 sites à risques
  • Atlantique : 24 198 sites à risques
  • Grand Centre : 22 084 sites à risques
  • Grand Ouest : 46 942 sites à risques
  • Grand Nord : 28.405 sites à risque

 

III) Combien de sites et de sols pollués compte la capitale ?

Plus de 5 000 terrains sont potentiellement pollués à Paris. Certains sont connus.  En six ans, les services municipaux ont  identifié une cinquantaine de zones suspectes, comme dans le XIXe arrondissement, en 2003, lorsque les travaux de rénovation de la cité Michelet ont été lancés.

 

 

IV) Qu’est ce qu’un site pollué ?

Un site pollué est un site présentant un risque pour la santé humaine ou l’environnement du fait d’une pollution résultant d’une activité actuelle ou ancienne sur ce site. La pollution locale (qui concerne quelques dizaines d’hectares au maximum) ou ponctuelle des sols est généralement d’origine industrielle. Au 1er septembre 2005, on recense 3 717 sites pollués. Les anciennes zones minières et les zones fortement industrialisées sont les plus concernées (Nord – Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Île-de-France, vallée du Rhône).

V) Conclusion

La pollution est dangereuse pour l’homme. Pour limiter celle-ci, il faudrait largement réduire les sites où les sols sont pollués en France en diminuant les rejets des usines.

Source Images : Google Images

Travail réalisé par Pierrick CAZIOT, Thomas ALLMANDET, Etienne DENORMANDIE.

Les sacrifiés de Fukushima.

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr

Donner sa vie avec l’espoir fou que cela puisse sauver celle des autres.  Il y a là-bas une cinquantaine de personnes qui ont hypothéqué leur vie en espérant que leur sacrifice permettra de sauver leur pays, et tant d’autres vies à travers le monde. Des anonymes engagés avec détermination contre des forces terrifiantes. La mission est simple : refroidir coûte que coûte les réacteurs. Pour cela, il faut aller au cœur de la centrale. Les systèmes de refroidissement ayant été détruits, il faut d’une part pomper l’eau de mer, la transporter dans des camions-citernes pour l’injecter dans les réacteurs, et d’autre part actionner manuellement les vannes pour faire baisser la pression.

http://s2.lemde.fr

 

Ils interviennent équipés de combinaisons intégrales, branchées sur un compresseur ou dotées de bouteilles d’oxygène portables, voire d’un casque en surpression, pour se protéger de tout risque d’exposition cutanée, d’inhalation ou d’ingestion de particules radioactives. Ils tentent de se mouvoir dans la chaleur étouffante des bâtiments, due au dégagement de chaleur des combustibles.

http://images12.levif.be

 

Passé un certain seuil, les rayonnements gamma percent tout. La dose maximale admissible est de 20 millisievert (mSv) par an pour les travailleurs du nucléaire. Elle a été portée mardi par les autorités japonaises à 250 mSv. Et on évoque des débits de dose radioactive de 400 à 500 mSv/heure donc les pompiers ne sont pas sûrs de survivre très longtemps, exposés à de telle doses.

http://img.over-blog.com

 

De plus, afin de réaliser une cartographie précise des zones contaminées autour de la centrale nucléaire accidentée, l’université de Fukushima a émis l’idée d’utiliser des singes et des sangliers équipés de différents outils de mesures. Si la situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis des mois, la possible radioactivité environnante continue de susciter l’inquiétude. Afin de mesurer avec la plus grande précision les niveaux de radioactivité autour de la centrale de Fukushima, l’université de la préfecture japonaise a eu une idée pour le moins spéciale : envoyer des singes et des sangliers dans les zones irradiées. Les animaux permettront de cartographier des lieux difficiles d’accès. Dotés de GPS, de dosimètres et de compteurs Geiger, ces cobayes permettront de réaliser des mesures qui viendront compléter les données recueillies lors de survols en hélicoptère et en avion des zones contaminées. L’idée n’est pas nouvelle. En octobre dernier en effet, des singes avaient déjà ainsi été utilisés. Mais les données récoltées grâce aux bracelets électroniques dont ils étaient équipés n’avaient pas pu être récupérées.

 

De nombreux êtres humains se sacrifient chaque jour pour sauver la population japonaise et même la population mondiale. Même des animaux sont sacrifiés pour aider les  « sacrifiés »  à faire des mesures  ou à cartographiés la zone. Nous pensons que ces hommes sont des héros car ils meurent chaque jours pour sauver le « destin » de la planète.

Article réalisé par Chauvet Alexis et Dumont loup

Fukushima 1ans après

 

Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, au nord de Tokyo, est frappée par les vagues d’un tsunami provoqué par un très violent séisme. Elle échappe à tout contrôle. Retour en vidéo sur ce mois où l’archipel japonais a survécu sur le fil de l’atome.

A 14h46, le 11 mars 2011. A 130 kilomètres au large de la ville de Sendai, sur l’île de Honshu, un séisme de magnitude 8,9 ébranle la croûte terrestre. L’onde de choc du tremblement de terre et de ses répliques entraine la formation d’un tsunami qui met l’ensemble du Pacifique en alerte.

A peine entrés en 2012, les japonais ont encore été frappé par le pire. Un puissant séisme, de magnitude 7, s’est produit dimanche en début d’après-midi (heure locale) à Tokyo et dans sa région. Mais il a eu lieu à une grande profondeur et aucune alerte au tsunami n’a été émise, a indiqué l’Agence météorologique japonaise. Le séisme fait trembler les immeubles mais n’interrompt pas le tournoi de football La secousse a eu lieu à 14H28 (05H28 GMT), a précisé l’agence. L’épicentre était situé près de Torishima, une île à environ 560 km au sud de la capitale japonaise. La profondeur était de 370 km, selon l’agence japonaise et de 348 km, selon l’Institut de géophysique américain (USGS). Le séisme a fait vaciller les immeubles de Tokyo — dont la plupart sont construits selon des normes antisismiques très strictes –, mais il n’a pas interrompu la finale du tournoi de football de la Coupe de l’empereur, dans le stade national de la capitale. Le séisme n’a pas fait de victimes Il n’y a pas eu de victimes, selon les premières informations. Les trains et les avions au départ ou à l’arrivée de la capitale n’ont pas été affectés par la secousse.

Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 avait provoqué un gigantesque raz de marée dans le nord-est du Japon.En déferlant sur les côtes, il avait tout détruit sur son passage, déclenchant une série d’avaries à la centrale atomique Fukushima Daiichi, provoquant le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Quelque 20 000 personnes sont mortes ont ou été portées disparues dans la catastrophe. Dans son message de Nouvel An, l’empereur Akihito a déclaré: «notre pays traverse des temps difficiles à cause du tremblement de terre et d’autres facteurs. Mais j’espère que les coeurs des gens seront toujours avec ceux qui ont souffert et que tous continueront de travailler ensemble pour contruire des lendemains meilleurs», a-t-il ajouté.

 

 

Une vidéo sur le déroulement de l’accident de Fukushima Daiichi :

 

Le gouvernement devrait annoncer cette semaine le redémarrage de la centrale d’Ôi dans la préfecture de Fukui, dont nous parlions le 28 mars dernier. Finalement, seul le gouverneur de Fukui aura eu son mot à dire. Celui-ci ne s’y opposait pas et ne s’oppose toujours pas malgré l’avis de la population.

Vendredi 6 avril l’injection d’azote dans 3 réacteurs ayant subi une fusion du coeur s’est arrêtée automatiquement suite à une alarme pendant plus d’une heure : arrêt à 16h43, reprise à 17h56, et retour à la normale à 18h28.

Jeudi 5 avril, une fuite à la centrale de Fukushima Daiichi, due a un tuyau déconnecté, a été détectée à 1h05 et a continué jusqu’à 2h20. Elle aurait pu laisser s’échapper de l’eau fortement contaminée en strontium, avec une activité allant jusqu’à 100 millions de becquerels par litre.

Un nouveau service à destination des habitants d’Utsunomiya (capitale de la préfecture de Tochigi, et à 140 km au nord de Tokyo) a été mis en place la semaine dernière. Il s’agit d’une service de contrôle de la radioactivité : des employés municipaux vont chez les personnes qui le demandent et contrôlent le débit de dose en 3 endroits définis par l’habitant. La ville espère effectuer 5 contrôles chez des particuliers par jour en plus du contrôle des lieux publics.

Depuis la semaine dernière il n’est plus obligatoire d’exécuter les animaux dans la zone des 20 km autour de la centrale de Fukushima. Les agricultures ayant refusé à l’époque de l’interdiction de les tuer sont tenus de les maintenir isolés.

Quelques semaines après Fukushima, «Des projets ont effectivement été annulés ou différés, mais ça n’a pas marqué la fin du secteur nucléaire», affirme Colette Lewiner, directrice énergie au cabinet de conseil Capgemini.La France et la Grande-Bretagne ont décidé d’aller de l’avant  Les États-Unis, pays abritant le plus de réacteurs au monde (104), ont validé la construction de nouvelles tranches pour la première fois depuis l’accident de Three Mile island en 1979, tandis que la Chine et l’Inde prévoient toujours la mise en chantier de dizaines de réacteurs. En 2011, environ 60 pays ont consulté l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à propos du démarrage du programmes nucléaires. En revanche au Japon, le dernier des 54 réacteurs du pays devrait être arrêté quelques semaines après l’anniversaire de la catastrophe. En Italie, un référendum a rejeté un retour à l’énergie nucléaire tandis que la Suisse a approuvé les plans visant à éliminer progressivement ses cinq centrales d’ici à 2034. L’Allemagne a pris la décision la plus marquante en programmant l’arrêt définitif de ses 17 réacteurs: huit immédiatement et neuf d’ici 2022.

 

Travail  réalisé par Jean-Christophe.


Conséquence de la catastrophe de Tchernobyl

Qu’est ce que l’énergie nucléaire?

 

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L’énergie nucléaire est l’énergie dégagée lors de réactions impliquant le noyau des atomes. On utilise l’énergie de fission dans les centrales nucléaires, c’est à dire lorsque le noyau d’un atome lourd se « casse » en deux ou plusieurs autres noyaux. Les matières radioactives émettent des radiations. Ces matières sont constituées d’atomes instables, qui émettent un rayonnement pendant leur désintégration jusqu’à atteindre une forme stable.

 

Qu’est-ce que c’est la radioactivité ?

Il existe de nombreux types de radiations : la chaleur, la lumière, les micro-ondes et le nucléaire. Les
radiations nucléaires peuvent prendre différentes formes, mais elles présentent toutes une caractéristique
commune : du fait de leur énergie, elles sont capables de « détruire » les molécules, contrairement aux
radiations émises par la chaleur ou le soleil. La radioactivité d’une substance indique le nombre de désintégrations des atomes qu’elle contient. Une substance peut être hautement radioactive pour deux raisons :

1) elle comporte de nombreux atomes radioactifs

2) ses atomes radioactifs se désintègrent très rapidement.

Que provoque les radiations sur notre environnement?

Les radiations nucléaires peuvent détruire les molécules, notamment celles du corps humain. Lorsque les
molécules d’ADN des cellules sont détruites, il existe un risque de développement d’un cancer. Ces
radiations sont donc cancérigènes. Contrairement aux autres substances cancérigènes (les substances
chimiques, par exemple), il n’existe pas de « dose inoffensive » pour la radiation. Pour éviter cela, nos cellules réparent en permanence ces modifications faites par la radioactivité, qui sont similaires à ce que notre organisme produit normalement.

http://prince2rien.free.fr/images/2006/tchernobyl.jpg

 

Est elle dangereuse?

Il n’existe aucune dose de rayonnement sûre. Toute dose de radioactivité, aussi minime soit-elle, est
toxique. Il n’existe pas de limite inférieure. La radioactivité est la plus dangereuse lorsque la source se trouve à
l’intérieur même du corps, par exemple suite à l’inhalation ou l’ingestion des minuscules particules radioactives qui sont rejetées quotidiennement ou accidentellement dans l’environnement par les installations nucléaires. Il
est ainsi communément admis par le monde médical que l’inhalation de 7 micro-grammes (c’est-à-dire 7 millionièmes de gramme) de plutonium provoquera avec certitude le développement d’un cancer des poumons. Mais des rayonnements radioactifs peuvent endommager des tissus cellulaires également à distance, et causer des anomalies telles que des cancers. Selon une règle générale appliquée en radioprotection, chaque dose supplémentaire de radioactivité augmente les risques de dommages sur la santé, et doit donc être évitée.

http://www.bejard.com/LA_RADIOACTIVITE_ARTIFICIELLE_ET_LHOMME/Partie_II_files/tchernobyl-nuage-300486-1245.gif

 

 

Article réalisé par Julien Octrovee et Lucas Darraud.

 

Pour réaliser cet article nous avons utilisé les sites suivants :

http://www.sfen.org/

http://eirikhugotpe.canalblog.com/

http://fr.wikipedia.org

http://www.bejard.com/LA_RADIOACTIVITE_ARTIFICIELLE_ET_LHOMME/La_Radioactivite.html

Le nuage radioactif au Japon

Le nuage radioactif au Japon

Nous allons vous présenter notre exposé sur le nuage radioactif du Japon.

Quelles sont les dangers pour le monde ?

Quelles sont les conséquences pour le Japon ?

Peut-on revenir sur un lieu radioactif ?

Nous allons vous présenter notre exposé sur le nuage radioactif au Japon.


 

Les dangers pour le monde :

source : http://www.japonation.com/tag/radioactivite

 

Il n’a fallu qu’une dizaine de jours pour que le nuage radioactif du Japon atteigne les Etats-Unis puis l’Europe. Sur cette carte, les plus touchés ont été les japonnais et les américains, mais les experts français disent que la radioactivité en France est trop basse pour être détectée.

De plus, les fortes pluies ne font qu’accentuer le dépôt de radioactivité.

Sources : www.japonation.com

 

2° Les conséquences pour le Japon :

sources : http://www.lefigaro.fr/environnement

 

Une alerte à la contamination de produits alimentaires près de la centrale de Fukushima (ex : le lait et les épinards) ainsi que l’eau dans les robinets de Tokyo et ses environs.

De plus, beaucoup de japonnais ayant respiré l’air du nuage seront atteints de cancers de la thyroïde.

Sources : www.lefigaro.com

 

3° Peut-on revenir sur un lieu radioactif ?

sources : http://www.leblogfinance.com/assets_c/2011/03/fukushima-nucleaire-japon-thumb-200×160-124311.jpg

 

Il est très dangereux de revenir sur un lieu radioactif car la radioactivité y est toujours présente avec des taux plus ou moins élevés.

La radioactivité ne s’estompe pratiquement jamais, comme par exemple à tchernobyl où elle est toujours présente.

Pour la sécurité des habitants, ces endroits sont fermés à la population pour éviter les risques d’irradiation.

Sources : www.leblogfinance.com

Les conséquences du nuage radioactif sont à l’échelle mondiale puisque plusieurs  pays ont été touchés. Le Japon a été durement affecté par la radioactivité. La central de Fukushima a été condamnée définitivement à toute la population ainsi que ses alentours.

Auteurs : Bonnet Quentin – MAILLET Tom

Quelles sont les conséquences de la pollution à Fukushima ?

Introduction :

Le 11 mars 2011 un tremblement de terre de magnitude 9 et un tsunami ont provoqué une séries de dégradations et d’explosions dans la centrale nucléaire de Fukushima, d’où une importante pollution nucléaire. Comment peut-on expliquer une telle pollution ?

 

vue aérienne de la centrale de Fukushima

 

I Qu’est ce que Fukushima ? Quelle est la cause de cette pollution ?

Fukushima est une centrale nucléaire située dans la ville de Fukushima, sur la côte Pacifique de l’île de Honshu, au Japon. Cette centrale nucléaire est l’une des 25 plus grandes au monde ! La pollution nucléaire de la centrale de Fukushima est due au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars 2011. En effet, suite à ce  tremblement de terre de magnitude 9, les réacteurs 1, 2 et 3 se sont automatiquement arrêtés, seulement les systèmes de refroidissement et de secours ayant été endommagés, une partie du réacteur s’est retrouvée à l’air libre, dégradant la gaine qui s’est oxydée à cause de la vapeur et créant une fusion partielle du combustible. Les enceintes de confinement des réacteurs n’étant plus étanches, expliquent une forte hausse de la radioactivité.

Schéma du fonctionnement d’un réacteur

 

II Comment aurait-on pu éviter cette pollution ?

Le drame de Fukushima aurait-il pu être évité ? La réponse est non, car  il ne faut pas oublier que c’est une suite de catastrophes naturelles qui ont engendré un tel drame. Toutefois, si les systèmes de refroidissements avaient été examinés commes ils auraint dû l’être, les explosions en chaîne ne se seraient peut être pas produites. De plus, si la gestion de la sécurité avait été faite par l’Etat et non des entreprises privées aveuglées par la rentabilité, le système de sécurité aurait pu être plus performant, et mieux adapté aux différentes conséquences.

Explication schématée des évènements du 11 mars 2011

 

III Quels sont les risques encourus sur la santé des hommes ?

Le niveau de radiation après les explosions de la centrale risque d’avoir de graves conséquences sur la santé des personnes. Les pathologies sont différentes selon le mode d’exposition. Les personnes dans la centrale au moment des explosions ont été irradiées directement, et leur durée de vie a été littéralement raccourcie ! Sur le long terme, les cancers, pour les populations extérieures à la centrale, qui ont été irradiées par le nuage nucléaire, par les fortes radiations du Japon, auront probablement des tumeurs bien plus développées, et seront plus exposées au risque de cancers. De plus les techniciens dans la centrale ont été obligés d’arroser avec de l’eau de mer, attentant à leur santé et leur vie.

techniciens de Fukushima arrosant les réacteurs
techniciens de Fukushima arrosant les réacteurs

 

Conclusion

Bref, ces explosions qui ont entraînées des fuites radioactives dans les cuves des réacteurs, précédées d’un tsunami et d’un séisme, ont entraîné de graves conséquence autant d’un point de vue sur la santé des hommes mais également sur la pollution des sols et des dégâts engendrés. C’est bien entendu une accumulation de circonstances qui ont causé de tels évènements. La population restera probablement marquée par ce jour du 11 mars 2011 et ne risque pas d’oublier ce qu’il s’est produit ce jour là. Malheureusement, le sol étant pollué ainsi qu’une bonne partie de la faune aux alentours de la centrale, le reconstruction et la reprise d’une vie normale pour ces habitants sera très longue et douloureuse, n’oubliant pas que des mutations des cellules seront inévitables.

 

D’après : http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucléaire_de_Fukushima_Daiichi

News-environnement.com

Cet exposé a été réalisé par CLAN DE POMMAYRAC Marie, DEROUIN Sophie et PAGNARD Amélie.