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Qu’est ce qu’une insémination artificielle ?

Qu’est-ce que l’insémination artificielle ?

 

L’insémination artificielle est une technique de procréation médicalement assistée fréquemment proposée aujourd’hui. Pour aider l’insémination artificielle, votre médecin vous a prescrit des inducteurs d’ovulation…. L’insémination artificielle est la plus ancienne technique d’aide médicale à la procréation, AMP. Elle est indiquée lorsque les spermatozoïdes n’arrivent pas à atteindre l’ovocyte et à le féconder. Elle est réalisée en introduisant du sperme dans l’utérus d’une femme à l’aide d’un petit tube. L’insémination artificielle consiste à déposer du sperme – celui de votre compagnon ou éventuellement d’un donneur-, le plus souvent directement dans l’utérus. Simple et indolore, l’insémination artificielle ne nécessite pas d’hospitalisation et peut-être répétée sur plusieurs cycles. C’est la méthode de procréation médicalement assistée la plus ancienne. Elle se fait dans le col ou dans le fond de l’utérus. Elle permet une préparation du sperme en laboratoire, assurant une optimisation du pouvoir fécondant du sperme. Elle est indiquée dans les hypofertilités ayant pour origine le col utérin, une oligospermie, certaines causes immunologiques , l’éjaculation rétrograde ou certaines hypofécondités inexliquées. Les chances de tomber enceinte après une insémination artificielle atteignent au maximum 15 % par cycle. L’insémination multiplie par deux les chances de succès chez les couples hypofertiles. Le taux de réussite de l’insémination artificielle diminue avec l’âge : il est de moins de 15 % à 38 ans et d’à peine5 % à 42 ans. L’insémination peut s’effectuer 36 heures après le déclenchement de l’ovulation Si aucune grossesse ne survient après 5 à 6 essais, une FIV (fécondation in vitro) pourra être envisagé. Il existe plusieurs conditions à remplir pour une insémination artificielle :
  • Etre mariés ou pour les concubbins, justifier d’une vie commune de plus de 2 ans.
  • Photocopies des cartes d’indentités du couple.
  • Une demande de prise en charge à 100% par la sécu à envoyer au médecin conseil.
  • Tests sanitaires négatifs pour les 2 : HIV (SIDA), syphylis, chlamydiae, hépatites B et C.
  • Pour l’homme : un spermogramme avec test de survie, une spermoculture.
  • Une feuille rose de Demande d’Assistance Médicale à la Procréation remplie par les 2 partenaires et le médecin en 4 exemplaires (1 pour le gynéco, 1 pour le biologiste, 1 pour le couple et 1 pour le dossier administratif). Elle est valable pour l’ensemble des méthodes d’AMP.
  • Une feuille verte de Consentement en Vue d’Insémination Artificielle, remplie comme la feuille rose, en 4 exemplaires par le couple et le médecin. Elle n’est valable que pour 1 tentative.
  • La fécondation est pratiquée directement dans le corps de la femme, soit à partir du sperme du conjoint , soit en utilisant le sperme d’un donneur anonyme (IAD). La femme est allongée, en position gynécologique. On introduit un spéculum dans le vagin pour visualiser le col utérin. Ensuite, le sperme est alors contenu dans un cathéter très souple et très fin qui est introduit dans le fond de l’utérus par le col. C’est un geste peu douloureux voire indolore. Une fois l’insémination réalisée, la femme reste environ 5 minutes dans la position gynécologique puis peut continuer de suite à vivre de façon normale (sans précaution particulière).  Souvent après une insémination, la femme est mise sous traitement progestatif (par capsule vaginale) pour mettre l’utérus au repos et favoriser la nidation et donc la grossesse.
  • Le diagnostic de la grossesse est réalisé par prise de sang (on recherche le ßHCG) 15 jours après l’insémination. Si le résultat est positif, on fait à nouveau cette prise de sang 48h plus tard pour confirmer le caractère évolutif de la grossesse. Si le résultat est négatif, on attend la survenue des règles et on recommence les injections. On a droit à 6 tentatives.
Cette méthode est assez concluante : la probabilité d’aboutir à une grossesse par insémination est de 20%, dans les six mois est de 60 à 70% avec du sperme frais et de 55% lorsqu’il est congelé.

 

  • L’insémination intra-cervicale, l’ICC s’effectue au niveau du col de l’utérus
  • L’insémination intra-utérine s’effectue dans la cavité utérine
  • L’enfant est l’enfant génétique du couple, puisqu’il est issu d’un ovocyte de la mère et d’un spermatozoïde du père
  Elle peut être réalisée avec le sperme d’un donneur anonyme: L’enfant issu d’une IAD est l’enfant génétique de la mère, mais pas du père. Si l’homme est stérile (une absence ou anomalies de spermatozoïdes). Existence d’un risque de transmission de maladie. Lors de certaines stérilités masculines ou lors d’un risque de transmission de maladie (Maladies sexuellement transmissibles, …), le recours au sperme d’un donneur anonyme est indiqué.

insémination artificielle

Stimulation ovarienne

Le traitement commence au 3ème ou 5ème jour du cycle (1er jour du cycle = 1er jour des règles). Il s’agit d’injections quotidiennes intra-musculaires ou sous-cutanées de Gonal-f® ou de Puregon® (FSH recombinante).

Les médicaments utilisés nécessitent le plus souvent un délai de 48h pour être obtenus en pharmacie. Nous vous conseillons donc de vous les procurer quelques jours avant utilisation.

Résultats

La surveillance de la stimulation commence au 10ème jour du cycle. Celle-ci est assurée : d’une part par l’échographie réalisée dans le service pour mesurer et compter les follicules et évaluer l’épaisseur de l’endomètre, et d’autre part par un dosage hormonal (estradiol).

La surveillance régulière (toutes les 24 ou 48 heures) a pour objectif d’adapter le traitement à la qualité de la stimulation observée. Ainsi en fonction des résultats, les médecins adapteront les modalités du traitement et de la surveillance. Pour connaître ces modalités, nous demandons aux couples de téléphoner entre 15 heures et 16 heures dans le service au 06 11 07 92 45 et celui de Peyo 06 10 48 54 06

Les médicaments utilisés pour la stimulation ne présentent pas d’inconvénients particuliers ; toutefois quelques cas d’allergie se sont produits, pouvant amener à interrompre le traitement. Comme pour toutes les thérapeutiques récentes, les effets à moyen et à long terme ne sont pas connus. Ainsi, il existe un doute quant à une augmentation de fréquence de cancer de l’ovaire et du sein. Il est donc conseillé d’être régulièrement suivie par son gynécologue en dehors des tentatives d’IAC.

  

Le déclenchement de l’ovulation

Lorsque la stimulation et la maturation folliculaire sont suffisantes, on peut déclencher l’ovulation.

Le déclenchement de l’ovulation impose l’arrêt des autres traitements.

Produits utilisés : Ovitrelle 250mg (hCG recombinante) ou Décapeptyl® 0,1mg (analogue du GnRH), qui miment un pic de LH. L’ovulation se produit 37 à 40 heures après cette injection.

Le déclenchement ne s’effectue que si les paramètres de la surveillance sont de bonne qualité. Dans certains cas, la réponse ovarienne est trop importante (hyperstimulation) et nécessite l’arrêt du traitement (risque de grossesse multiple). A l’opposé, l’abandon de la tentative peut être motivé par une mauvaise réponse ovarienne (hypostimulation).

Ces mauvaises réponses ovariennes nécessiteront une modification du protocole thérapeutique pour une tentative ultérieure

Le recueil et le traitement du sperme

Le recueil du sperme est réalisé le jour des inséminations par masturbation. Il s’effectue après un délai d’abstinence sexuelle (absence d’éjaculation) compris entre 2 et 6 jours. Il est indispensable que les hommes urinent juste avant le recueil afin de « nettoyer l’urètre » pour éviter les contaminations bactériennes. Il est demandé aux hommes de se laver soigneusement la verge et les mains à l’eau et au savon. Le recueil est fait dans une pièce prévue à cet effet seul ou avec la conjointe si le couple le désire. Un contrôle d’identité sera effectué juste avant le recueil.

Après recueil par masturbation dans un réceptacle stérile, le sperme est préparé au laboratoire afin de reproduire les modifications subies lors d’un rapport sexuel, quand les spermatozoïdes traversent la glaire cervicale :

  • séparer le plasma séminal des spermatozoïdes
  • éliminer les débris cellulaires et autres cellules
  • sélectionner les spermatozoïdes mobiles et normaux aptes à féconder.

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Le principe est d’assurer une séparation des cellules en fonction de leur mobilité par des phénomènes physiques qui sont la traversée de liquides de différentes densités et la centrifugation.

Les spermatozoïdes les plus mobiles traverseront facilement tous les obstacles rencontrés. Ils seront ensuite lavés avec un milieu de culture approprié. A ce stade, les spermatozoïdes sélectionnés peuvent féconder l’ovocyte (capacitation).

Parfois on est amené à effectuer le recueil du sperme dans une substance anti-oxydante capable de neutraliser les composants toxiques du sperme.

Insémination

Deux inséminations sont pratiquées par cycle. Le lendemain et le surlendemain du déclenchement, dans la matinée (horaire fixé par le service de FIV), les spermatozoïdes préparés sont injectés dans l’utérus à l’aide d’une petite sonde (cathéter) introduite par le col de l’utérus.

La patiente peut ensuite reprendre une activité normale.

Après l’insémination

Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire après l’insémination. De plus, aucune précaution particulière n’est à prendre.

Si la tentative a échoué, les règles surviennent environ 12 jours après l’insémination.

Si les règles n’apparaissent pas, un test de grossesse est réalisé 18 jours après l’insémination afin de faire le diagnostic de grossesse. 

Dans notre centre (résultats 2001-2) le taux de grossesse est de 16% par cycle . Ces grossesses sont strictement normales. Toutefois, les grossesses multiples sont fréquentes : 17% de gémellaires, 3% de triples. En cas d’échec, il est possible de recommencer une tentative. Toutefois, il est nécessaire d’effectuer des cycles de repos. Ainsi, nous effectuons un cycle de repos après chaque IAC.
Généralement, 4 cycles d’IAC sont réalisés au total. Si au bout de 4 cycles, il n’y a pas de grossesse, il peut être nécessaire de changer de technique d’AMP. 
 
Aspects administratifs

Prise en charge à 100%

Les IAC représentent un coût financier non négligeable (environ 460 € /tentative). Ces tentatives sont prises en charge à 100% par la sécurité sociale dans le cadre du traitement de stérilité. Nous vous conseillons de vérifier la validité de votre prise en charge à 100%. Celle-ci doit être demandée par votre gynécologue. Si elle n’est plus valable, vous devez vous adresser à votre gynécologue pour demander un renouvellement que vous transmettrez à votre caisse.

Papiers d’identité.

Nous vous demandons de nous faire parvenir une photocopie de vos cartes d’identité ainsi que de votre livret de famille ou une preuve d’au moins 2 ans de vie commune (loi du 29 juillet 1994).

Ces éléments vous seront redemandés lors de la tentative d’IAC.

 Aspects pratiques
Les médicaments utilisés sont administrés par voie sous-cutanée. Cesinjections sont très faciles à réaliser soi-même (peau de l’abdomen ou de la cuisse) à condition d’avoir reçu une formation. C’est pour cela que nous organisons des séances d’apprentissage de l’auto-injection. Pour y participer, il suffit de prendre rendez-vous au 05.67.77.10.05
 
L’avantage de l’auto-injection est de s’affranchir de certaines contraintes et permettre une vie plus normale (sorties, week-ends). Ces injections peuvent également être pratiquées par le conjoint. L’expérience de notre centre, où environ 80% des patientes pratiquent l’auto-injection, montre qu’en terme d’efficacité il n’y a aucune différence entre les injections faites par la patiente ou son conjoint et celles pratiquées par une infirmière.
Article réalisé par Alexandre S. et Peyo S. à l’aide du site : Du centre hospitalier de Toulouse : http://www.chu-toulouse.fr/-l-insemination-artificielle-avec-

Aide à la procréation pour les couples homosexuels

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      Célibataires, homosexuels, auront-ils droit à l’aide médicale à la procréation ?
  Contrairement à l’Espagne, à la Belgique ou aux Pays-Bas, en France, l’aide médicale à la procréation est réservée aux couples mariés ou aux concubins de sexe différent justifiant de deux ans de vie commune. Pour les célibataires ou les couples homosexuels, le recours à la procréation médicalement assistée est impossible.  Aujourd’hui, 200 000 enfants vivent en France dans des familles homoparentales . Les députés, dans leur rapport, sont favorables à l’élargissement de l’Aide à la procréation , invoquant le fait que les célibataires et les couples homosexuels ont déjà le droit d’adopter. En France, l’assistance médicale à la procréation est, selon les termes du code de la santé publique, destinée à répondre à la demande parentale d’un couple . Une étude analyse donc les mesures applicables dans plusieurs pays européens : l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse . Pour chacun des huit pays retenus, deux sujets sont traités :

- les diverses techniques d’assistance médicale à la procréation ;

- la possibilité de réaliser des inséminations ou des transferts d’embryons .

L’examen des textes étrangers montre que :

 

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L’Allemagne, l’Italie et la Suisse sont les seuls pays qui comme la France réservent l’assistance médicale à la procréation aux couples hétérosexuels ;

La Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni autorisent la procréation post mortem. (Procréation après la mort d’un des parents biologique à l’aide de techniques comme l’utilisation de gamètes conservés de son vivant ou prélevés immédiatement après la mort).

En revanche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, les femmes seules ainsi que les couples homosexuels féminins peuvent bénéficier de l’assistance médicale à la procréation. Cette faculté existe depuis de nombreuses années dans tous ces pays, sauf au Danemark, où elle a été introduite en 2006, car la loi initiale sur la fécondation artificielle, adoptée en 1997, réservait le bénéfice des techniques d’assistance médicale à la procréation aux femmes mariées ou vivant au sein de couples hétérosexuels stables .

Les législations à l’échelle européenne  sont très différentes : * aux Pays-Bas l’adoption conjointe par un couple homosexuel est autorisée depuis avril 2001 . * en Grande Bretagne, le 16 mai 2002, les députés britanniques ont approuvé un amendement qui permettra aux couples non mariés et homosexuels d’adopter un ou plusieurs enfants .

L’analyse des textes étrangers montre que la France fait partie des pays qui limitent le plus strictement l’accès à l’assistance médicale à la procréation .

L’adoption est d’offrir à un enfant sans famille un cadre familial jugé plus favorable à son développement que les institutions d’accueil . En France on estime à 100 000 le nombre de familles homosexuelles dont une centaine par an résulte de l’adoption par un homosexuel célibataire. L’adoption est plus qu’un simple prise en charge, elle désigne des parents adoptifs, les termes père et mère étant réservés aux parents biologiques . Pourquoi donc un enfant ayant besoin de l’amour parental ne pourrait pas avoir des parents homosexuels .

La loi  reste réticente à ouvrir la possibilité de procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels   . 

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L’Aide Médicalement assisté à la Procréation  (l’AMP) regroupe toutes les techniques d’aide à la procréation ayant recours à la manipulation de gamètes pour faciliter la rencontre entre spermatozoïdes et ovocytes en vue d’une fécondation. Il convient de distinguer trois cas de figure :

* l’AMP intra-conjugale qui est le traitement palliatif de l’infécondité du couple,

* l’AMP avec tiers donneur, une alternative à la stérilité d’un des conjoints ou à un risque majeur de transmission d’une maladie héréditaire grave,

*  l’AMP avec auto-conservation, en cas de traitements stérilisants.

 

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Quelles sont les différences entre la pilule contraceptive et la pilule du lendemain ?

Qu’est-ce qu’une pilule contraceptive ?

La pilule bloque l’ovulation. Il existe de nombreuses pilules, chacune ayant une composition pilule_contraceptive22donnée et un dosage particulier. La pilule contraceptive se prend à une heure fixe chaque jour. Il faut donc choisir l’heure qui convient le mieux pour ne pas risquer de l’oublier. La pilule se présente sous la forme de comprimés de couleurs parfois différentes, disposés dans des plaquettes correspondant à un cycle de traitement. En pratique, il faut prendre un comprimé par jour jusqu’à la fin de la plaquette. Puis, en fonction de la pilule prescrite, il faut attendre quelques jours ou non, avant d’entamer une nouvelle plaquette. Le médecin, le pharmacien, les associations sont là pour nous renseigner. Si la pilule est prise correctement chaque jour, sans oubli, une grossesse est en principe impossible. En cas d’oubli et en cas d’absence de saignements à l’arrêt de la plaquette, il est prudent de pratiquer un test.

Qu’est-ce qu’une pilule du lendemain ?

Ce médicament ne doit être utilisé que de façon exceptionnelle et sous surveillance médicale. En cas d’oubli c’est là qu’intervient la pilule du lendemain. La pilule du lendemain est un médicament que l’on peut prendre si aucune contraception n’a été assurée ou si un moyen de contraception habituel n’a pas été correctement utilisé (oubli de la pilule, rupture de préservatif) lors d’un rapport sexuel.  Il ne faut pas se dire que si j’oublie la pilule « classique » je peux toujours prendre la pilule du lendemain car elle n’évite pas le risque d’une grossesse et la prise régulière de la pilule du lendemain peut perturber le cycle. La pilule du lendemain

Son efficacité est de 95 %, elle dépend du temps écoulé entre le rapport et la prise des comprimés. Après l’utilisation de la pilule du lendemain, il faut continuer sa plaquette de pilule jusqu’à la fin (même si on a pris un comprimé en retard) et attendre les prochaines règles (après 5 jours de retard, faites un test de grossesse ) et utilisez des moyens locaux de contraception en attendant la nouvelle plaquette (préservatifs masculins et féminins, spermicides, stérilet…). Pour celles qui ne prennent pas la pilule, sachez que vous pouvez vous adresser à un médecin ou au planning familial le plus proche de chez vous pour vous faire prescrire un contraceptif adapté à vos besoins hormonaux.

 

Conclusion : La pilule du lendemain ne doit pas devenir une habitude. Elle n’est là qu’en cas d’oublis et ne doit pas prendre la place de la pilule contraceptive.

La pilule contraceptive et la pilule du lendemain ne protègent pas contre les risques de transmission des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) notamment le Sida et l’hépatite B, seul le préservatif offre une véritable protection, alors pour ne courir aucun risque, sortez couvert !

 Article réalisé par Léonore, Chloé, et Blandine.