La mort du deuxième porteur d’un cœur artificiel :

La mort du deuxième porteur d’un cœur artificiel :

Le deuxième porteur d’un cœur artificiel est décédé, la société Carmat a annoncé que ce n’était pas de la faute du cœur. Je vais donc expliquer ce qu’est un cœur artificiel et son fonctionnement et celui de la société Carmat.

Qu’est ce qu’un cœur artificiel ?

Un cœur artificiel est une prothèse, conçue pour se substituer au cœur d’origine et exécuter les fonctions moteur de la circulation sanguine du corps humain, afin de traiter les personnes présentant de insuffisance cardiaque et autres maladie cardia-vasculaire graves. Un cœur artificiel pèse environs 3 Kilos. Le cœur a un fonctionnement relativement facile à reproduire (par rapport à d’autres organes) puisqu’il fonctionne comme une pompe.

Les Infections, un type de complication fréquente. Elles sont favorisées par la nécessité de la sortie d’une partie du matériel en dehors de l’organisme.

Il existe deux types de cœur artificiel :

. Le cœur artificiel total, réservé aux malades graves, qui remplace totalement le cœur biologique. Au contraire d’une transplantation cardiaque, l’implantation d’un cœur artificiel ne présente aucun risque de rejet par le système immunitaire puisqu’il s’agit de matériaux biologiquement inertes.

.Le cœur artificiel provisoire, en attente d’une transplantation cardiaque.

La société Carmat :

La société Carmat, celle qui confectionne les cœurs artificiels est une entreprise du secteur biomédical , elle porte le nom de ses fondateurs (Alain Carpentier un chirurgien et la société Matra Défense).

Société :

CARMAT est née de la rencontre, dans les années 1990, des initiateurs du projet : le professeur Alain Carpentier et Jean-Luc Lagardère (alors président de la société Matra Défense ). Après plusieurs années de recherche et développement collaboratifs via un Groupement d’intérêt économique (GIE CARMAT), la société a été créée en juin 2008.

Financement :

En 2009, CARMAT s’est vue attribuer une subvention de 1,5 million d’euros par le Conseil général des Yvelines pour la création d’une Salle blanche (environnement de production contrôlé). La même année, suite à l’aval de la Commission européenne. Un accord lui permettant d’obtenir au fur et à mesure du franchissement d’étapes d’obtenir, 33 millions d’euros pour le développement de son projet jusqu’à l’obtention du Marquage CE. Cette aide est répartie entre subventions et avances remboursables en cas de succès commercial du projet. En juillet 2010, la société devient une société anonyme (SA) à la suite de son introduction en Bourse sur le marché dans le but de financer son développement et de réaliser les essais cliniques du cœur CARMAT sur l’homme. Elle obtient 18 millions d’euros lors de cette introduction. En 2011, Carmat lève 29,3 millions d’euros. Enfin en 2013, la société souscrit avec un organisme financier une ligne optionnelle de financement en fonds propre lui permettant de créer 200 000 actions nouvelles.

Premiers essais :

Les premiers essais ont lieu les 19 et 27 juin 1989 à l’Hôpital Broussais sur des veaux. Les deux premiers sont des échecs car les veaux ne survivent pas à l’opération mais le deuxième permet de connaître la cause de ces échecs et le 15 mai 1991 le cœur bat in vivo. Le professeur Carpentier était accompagné de Claude Wartelle ;ingénieur; qui avait proposé que le cœur soit équipé d’un piston à actionnement hydraulique.

 

Essais cliniques :

Initialement prévu fin 2011, les essais clinique ont débuté 2 ans plus tard en 2013. Un premier délai était dû à des difficulté de mise en place de la production. Le 18 décembre 2013, un premier cœur artificiel est implanté par les équipes des professeurs Christian Latrémouille et Daniel Duveau (CHU de Nantes) à l’Hôpital Européen George-Pompidou à Paris. Le patient décède le dimanche 2 mars 2014, 74 jours après l’implantation, soit au-delà du critère de 30 jours de survie requis par le protocole clinique. Suite au décès, l’essai est suspendu pendant l’analyse approfondie des nombreuses données enregistrées durant l’implantation du premier cœur et CARMAT a repris les essais cliniques en juillet 2014. Le 4 septembre 2014, le journal Libération annonce qu’une deuxième implantation a eu lieu le 5 août 2014 au CHU de Nantes. Information confirmée par CARMAT le 8 septembre 2014. Le 19 janvier, on apprend par une déclaration de CARMAT, que le 2e patient — un homme de 68 ans atteint d’insuffisance cardiaque terminale, qui survit depuis cinq mois avec son cœur artificiel, était sorti de l’hôpital.


Sources : Wikipédia.fr, www.Lemonde.fr, Google Image

Elise.T