Archives mensuelles : juin 2009

Le sang

 

Le sang

 

 

Le sang est un tissu liquide formé de cellules libres.

Ce liquide sert à diffuser l’oxygène et les éléments nutritifs nécessaires au corps, et à évacuer les déchets tels que le dioxyde de carbone ou les autres gaz nocifs. Il sert également à amener aux tissus les cellules et les molécules du système immunitaire, et à diffuser les hormones dans tout l’organisme.

C’est la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines au cours d’un processus appelé hématopoïèse.

Chez les vertébrés, le sang est de couleur rouge, il devient rouge clair lors de l’oxygénation dans les poumons, puis il circule dans les artères. Il devient ensuite rouge foncé après avoir perdu son dioxygène au profit des tissus. En observant bien des veines à travers les peaux claires, on remarque qu’il paraît bleu. La peau agit comme un filtre, ne laissant passer que le bleu, mais celui-ci est bien rouge, même à l’intérieur des veines.

Le sang est mis en mouvement par le cœur qui permet sa circulation dans tout l’organisme.

Dans son état désoxygéné, sa couleur rouge est moins brillante (comme dans le cas du sang veineux périphérique, par exemple).

Le sang enlève aussi les poisons, les produits et les déchets qui seront traités par le foie ou les reins, qui vont les évacuer vers l’extérieur sous forme d’urine.

 

 

I- A quoi sert de savoir son groupe sanguin?

C’est important car comme il a été dit les rhésus* positifs et négatifs ne se mélangent pas. Les groupes sanguins A, B ou AB ne peuvent donner leur sang qu’ à leur groupe. Alors que le groupe O+ peut le donner à tous les groupes + et le groupe O- est un donneur universel*( pour tout le monde).

 Selon ton groupe sanguin, tu ne peux pas donner ton sang ou le recevoir de n’importe qui. Si tu donnes ton sang, il sera donné seulement à des personnes compatibles avec ton groupe sanguin. Idem, si un jour tu dois recevoir une transfusion ou une greffe d’organe.

 Il n’y a pas uniquement compatibilité lorsqu’il s’agit de deux mêmes groupes sanguins, c’est plus compliqué que cela. De même le groupe sanguin de qui tu peux recevoir n’est pas forcément celui à qui tu peux le donner et vice versa. Il y a des groupes qui auront plus de facilité à trouver un donneur potentiel (comme AB qui peut recevoir de n’importe qui), alors que O ne peut recevoir que de O.  

 

II-Des groupes incompatibles et compatibles

 Mélanger des types de sang différents peut provoquer une destruction des globules rouges et un choc transfusionnel. C’est pourquoi il est absolument indispensable de procéder à des transfusions entre groupes sanguins compatibles.

 sanguin

O+ : peut recevoir de O+;O-.

O- : peut recevoir de O-,

A+ : peut recevoir de O+, O-,  A+, A-.

A- : peut recevoir de O-, A-.

B+ : peut recevoir de O+, O-, B+, B-.

B- : peut recevoir de O-, B-.

AB+ : est receveur universel.

AB- : peut recevoir de O-, A-, B-, AB-.

 

Des groupes incompatibles :

 tableau

Mélanger des types de sang différents peut provoquer une destruction des globules rouges et un choc transfusionnel. C’est pourquoi il est absolument indispensable de procéder à des transfusions entre groupes sanguins compatibles.

 

Tableau de compatibilité entre les différents groupes sanguins

 

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Les sujets du groupe O Rh- sont dits  « donneurs universels », car ils peuvent donner du sang aux personnes de tous les groupes sanguins. En effet, ils ne possèdent aucun antigène (ni A, ni B, ni D), ni aucun anticorps susceptible de détruire d’autres antigènes. Par contre, il ne peuvent pas recevoir du sang de n’importe quel groupe, vu qu’ils possèdent tous les récepteurs possibles.

Même après de multiples transfusions d’autres groupes, on conserve toute sa vie le même groupe sanguin, à part quelques cas particuliers (greffe de moelle osseuse par exemple).

Les autres cellules du corps humain (autres que les globules rouges), portent des récepteurs

Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les antigènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B les plasmocytes. Les anticorps constituent l’immunoglobuline principale du sang, aussi on utilise parfois le terme immunoglobuline à la place du mot anticorps, mais cet emploi est abusif. Dans le cas de maladies auto-immunes, on parle d’auto-anticorps
Au cours de la réponse immunitaire, les anticorps ont trois fonctions principales : se lier à l’antigène, activer le système du complément et recruter des cellules immunocompétentes.

 

 

 

IgG

IgA

IgM

IgE

IgD

Localisation

sang

muqueuses sécrétions

Lymphocyte B sang

basophiles mastocytes

Lymphocyte B

Proportion

70% à 75%

15% à 20% des anticorps sériques

10%

moins de 1%

moins de 1%

Valence1

2

2 à 4

2 à 10

2

2

Rôles

neutralisation des toxines, bactéries et virus

agglutination, neutralisation des bactéries, virus

agglutination, voie classique du complément

allergies, neutralisation de parasites

activation du lymphocyte B

Tableau 1 : Propriétés des différents isotypes d’immunoglobulines.

Un antigène est une macromolécule naturelle ou synthétique, reconnue par des anticorps ou des cellules du système immunitaire et capable d’engendrer une réponse immunitaire. Les antigènes sont généralement des protéines, des polysaccharides et leurs dérivés lipidiques. Des fragments d’antigènes appelés haptènes peuvent aussi induire une allergie.

 

 Le don du sang :

II- Conditions préalables au don:

 

Lorsqu’un donneur arrive à un centre de don de sang, celui-ci remplit typiquement un formulaire de consentement et répond à un petit questionnaire médical pour voir s’il est un donneur adéquat. Les questions peuvent impliquer son âge, son poids, son dernier don de sang, son état actuel de santé, et divers facteurs de risque comme les tatouages, l’usage de stupéfiants (usage récréatif ou dopant), les derniers voyages internationaux, et l’anamnèse sexuelle. Les réponses sont associées au sang donné, mais l’anonymat reste garanti. En France, cet interrogatoire est mené par un médecin. Depuis 2008, sauf pour les donneurs réguliers, un contrôle du taux d’hémoglobine est effectué avant le don. Il est fortement conseillé de bien manger et d’être bien en forme avant d’effectuer un don de sang. Dans le cas contraire, il est possible de souffrir d’un choc vagal ou d’une baisse de tension. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’un donneur donne pour la première fois et est stressé.
Article réalisé par Sophie G. et Léa R.

Les recommandations « Manger Bouger »

  

 

Les recommandations «mangerbouger»

 

 

 << Le Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative et l’INPES lancent une nouvelle campagne de communication pour rendre plus concrets deux des neufs repères de consommation du Programme national nutrition santé (PNNS) : « Au moins 5 fruits et légumes par jour » et « Des féculents à chaque repas ». Cette campagne vise à mettre fin aux idées reçues et à transmettre tous les trucs et astuces pour adopter ces repères au quotidien.

 

Bien manger, c’est le début du bonheur !! 

Bien manger n’est pas inné et ce que nous mangeons chaque jour est lié à nos habitudes, à nos modes de vie, à nos goûts… L’alimentation et l’activité physique sont à la fois des plaisirs de l’existence et des clefs essentielles pour maintenir un bon état de santé ou le recouvrer. Aujourd’hui, il est en effet scientifiquement établi que « bien manger » et « bien bouger » sont des facteurs de protection contre les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, l’obésité… Fruits et légumes, féculents : une consommation encore insuffisante.

Seuls 42,8 % des adultes et 20 % des enfants de 3 à 17 ans consomment au moins 5 fruits et légumes par jour. Entre 1999 et 2006, on note cependant une augmentation de la consommation de fruits frais et transformés de 10 % chez les hommes et de 24 % chez les femmes. Le prix, en particulier des fruits et légumes frais, le temps et le savoir-faire nécessaires pour les préparer sont des freins au passage à l’acte.

 

Quels sont les bons aliments ?

Du bon dans les aliments « mauvais pour vous » Quelques aliments sont condamnés sans raison valable. Tenez, le chocolat, la viande de bœuf et le fromage par exemple – nous les appelons nos péchés mignons et nous les blâmons pour notre taux de cholestérol élevé, nos problèmes cardiaques et l’élargissement de notre tour de taille. Mais sont-ils vraiment si mauvais pour nous ? Zannat Reza, diététiste à Toronto, fait le point sur 5 aliments soi-disant mauvais qui sont en fait bons pour votre santé.

 

 Aux moins 5 fruits et légumes par jours!!!

 

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 Les maladies de la santé :

Il peut y avoir plusieurs maladies de la santé qui sont :

-Hypertension

-Diabète

-Cholestérol

-L’obésité

-Des maladies neuromusculaires…

 

Les maladies neuromusculaires sont nombreuses (plus de 200 maladies différentes) et quasiment toutes d’origine génétique.

Ces maladies concernent aussi bien les enfants que les adultes.

Ce sont des maladies du muscle ou de son innervation motrice (atteinte de l’unité motrice). Il en résulte une atteinte de la fonction motrice (bouger, respirer, … : tout ce qui se fait avec des muscles).

Certaines maladies neuromusculaires sont d’une extrême gravité, d’autres permettent une vie quasi-normale. Elles sont d’expressions variables : les symptômes, pour un même diagnostic, peuvent varier d’une personne à l’autre.

Les symptômes, l’âge de début, la sévérité de l’atteinte, diffèrent également selon les maladies : les fonctions motrices, respiratoires, cardiaques, digestives peuvent être diversement perturbées.

Toutes les cellules de l’organisme contiennent les mêmes informations génétiques (le génotype) sous forme d’ADN (composant le génome). L’expression des gènes contenus dans le génome aboutit à la fabrication de protéines qui assurent le fonctionnement des cellules, avec des spécificités selon les organes. Le fonctionnement des muscles dépend donc lui-aussi de nombreuses protéines.

Ces protéines sont localisées et agissent à différents niveaux de l’unité motrice : au niveau du muscle lui-même, du corps cellulaire ou de l’axone du nerf moteur qui excite le muscle, ou de la jonction entre le nerf et le muscle. L’apparition de la plupart des maladies neuromusculaires est due à des modifications génétiques (mutations dans certains gènes) qui aboutissent à des protéines non fonctionnelles ou peu fonctionnelles, voire pas de protéine du tout. Selon la localisation de la protéine touchée par la mutation, la maladie neuromusculaire sera différente.

 

Une maladie rare est une affection touchant un nombre restreint de personnes (faible prévalence), à savoir moins de une personne sur 2000 selon le seuil admis en Europe ; en France, on dit qu’une maladie est rare si moins de 30 000 personnes en sont atteintes. On dénombre environ 7000 maladies rares dont 80% sont d’origine génétique, mais chaque semaine, de nouvelles maladies rares sont définies. Les maladies rares concernent 3 à 4 millions de personnes en France, et près de 25 millions en Europe. Un grand nombre de ces pathologies sont aussi dites «orphelines» parce que les populations concernées ne bénéficient pas de réponse thérapeutique.

Ce dossier décrit les actions menées par le ministère de la Santé pour la prise en charge de ces maladies, et notamment les mesures destinées à faciliter la vie des personnes atteintes : organisation de la prise en charge des malades (soins, recherche, médicaments orphelins), intégration dans la vie scolaire et professionnelle, aides financières et humaines. Il indique les textes réglementaires qui régissent ces mesures.

 

  Morgane et Marielle

Les recommandations « mangerbouger » .

                                                                 « Bien manger pour bien se porter« 
Les effets des excès, de la sédentarité et de l’affaiblissement des repères alimentaires ont engendré une montée continue de l’obésité et des pathologies liées à une mauvaise nutrition, comme le diabète «gras», les maladies cardiovasculaires ou certains cancers. La France s’est dotée en 2001 d’un Programme National Nutrition Santé et est ainsi devenue le premier pays européen à disposer d’une telle stratégie. Le PNNS 1 (2001-2006) a établit un socle de repères nutritionnels, qui constitue désormais la référence française officielle :
  1. « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour »
  2. « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière »
  3. « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé »
  4. « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas ».
Le PNNS 2 s’est doté de nouvelles ambitions en matière de prévention, de dépistage précoce et de prise en charge des troubles nutritionnels (obésité, dénutrition). Il s’est fixé 9 objectifs prioritaires :
  1. Augmenter la consommation de fruits et légumes
  2. Augmenter la consommation de calcium
  3. Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux
  4. Augmenter la consommation de glucides
  5. Réduire l’apport d’alcool chez ceux qui consomment des boissons alcoolisées
  6. Réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne dans la population des adultes
  7. Réduire de 10 mm de mercure la pression artérielle systolique chez les adultes
  8. Réduire de 20 % la prévalence du surpoids et de l’obésité
  9. Augmenter l’activité physique quotidienne par une amélioration de 25 % du pourcentage des sujets faisant l’équivalent d’au moins 1/2h de marche rapide par jour.

 

Afin d’atteindre ces objectifs, le PNNS 2 a développé 9 repères de consommation alimentaire, faisant l’objet de campagnes de communication de grande ampleur, que nous voyons en ce moment sur toutes les chaînes hertziennes. %% Je vous fais un résumé des principaux points : Au moins 5 fruits et légumes par jour
  • A chaque repas et en cas de petits creux,
  • Qu’ils soit crus, cuits, nature ou préparés, frais, surgelés ou en conserve.
Céréales à chaque repas et selon l’appétit  
  • Favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bio.
  • Privilégier la variété.
3 produits laitiers par jour  
  • Privilégier la variété.
  • Privilégier les fromages les plus riches en calcium, les moins gras et les moins salés.
1 à 2 fois viande ou poisson par jour  
  • En quantité inférieure à celle de l’accompagnement.
  • Viandes : privilégier la variété des espèces et les morceaux les moins gras.
  • Poisson : au moins 2 fois par semaine.
Limiter la consommation des matières grasses  Privilégier les matières grasses végétales (huiles d’olive, de colza…).
  • Favoriser la variété.
  • Limiter les graisses d’origine animale (beurre, crème…).
Limiter la consommation du sucre
  • Attention aux boissons sucrées.
  • Attention aux aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes dessert, chocolat, glaces…).
De l’eau à volonté
  • Au cours et en dehors des repas.
  • Limiter les boissons sucrées (privilégier les boissons allégées).
  • Boissons alcoolisées : ne pas dépasser, par jour, 2 verres de vin (de 10 cl) pour les femmes et 3 pour les hommes. 2 verres de vin sont équivalents à 2 demis de bière ou 6 cl d’alcool fort.
Limiter la consommation du sel
  • Préférer le sel iodé.
  • Ne pas resaler avant de goûter.
  • Réduire l’ajout de sel dans les eaux de cuisson.
  • Limiter les fromages et les charcuteries les plus salés et les produits apéritifs salés.
Activité physique
  • Au moins l’équivalent d’une demi-heure de marche rapide chaque jour
  • A intégrer dans la vie quotidienne : marcher, monter les escaliers, faire du vélo…
S’il est recommandé de limiter la prise de certains aliments, il n’est pas question d’en interdire la consommation. De temps en temps, on peut s’offrir un petit plaisir ! Comme vous le voyez, c’est une véritable stratégie qui s’est mis en place, de la prévention par le biais de guides nutritionnels jusqu’à la prise en charge de l’obésité. Vous pouvez télécharger ces guides nutrition sur le site http://www.mangerbouger.fr/ Et vous que pensez-vous de ce programme ?

                                        Article réalisé par : Léa T.  

Le coeur

Le Coeur

 

      Comment peut-on se procurer un cœur pour une opération ?          

         C’est l’Agence de la biomédecine qui dispose des critères, attribue les greffons et à ce titre gère la liste nationale des patients en attente de greffe. Le mode de sélection dépend, selon l’organe, des règles de priorité fondées sur des critères exclusivement médicaux, géographiques, et du temps de conservation du greffon qui est différent suivant l’organe concerné.

       La préparation du patient et de la famille.

       Le médecin explique à la famille et au patient les risques de l’opération et sa vie après l’intervention. Le patient peuT avoir un suivi psychologique avant et après l’opération.

  Opération.                    Elle est la dernière solution envisagée. L’opération consiste à retirer le coeur malade en sectionnant ses gros vaisseaux, pour le remplacer par un coeur sain provenant d’un donneur en état de mort cérébrale. Cette intervention est très longue, mais c’est un nouveau souffle pour les patients et ce, malgré les traitements immunosuppresseurs lourds prescrits à vie. Car plus de 70 % d’entre eux sont toujours en vie 10 ans après l’opération.

  L’opération

 

        Les risques de l’opération.

 

         Pour que l’opération réussisse il faut un cœur dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches possible de celles du receveur, on appelle cela la compatibilité tissulaire. Mais malgré cela il y à toujours des risques :

 

            -Le rejet : La greffe n’est pas tolérée par le patient.

 

            -L’infection : En luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l’organisme contre les bactéries, virus et parasites, rendant le patient plus vulnérable (immunodéficience) .

 

            -L’arrêt cardiaque ou la non reprise du cœur : Il arrive parfois que le cœur ne reparte pas une fois l’opération terminée ou qu’il s’arrête provoquant un arrêt cardiaque.

 

            -La mort : C’est une opération dangereuse et il y a un risque que la personne meurt pendant ou après celle-ci.

 

       Le suivi du patient .

 

         Après l’opération le patient devra avoir une bonne hygiène de vie : ne pas fumer et ne pas manger trop gras. Mais le plus contraignant sera liée à la nécessité de suivre le traitement immunosuppresseur (médicament anti-rejet) à vie se qui imposera une surveillance constante (consultations et bilans médicaux).

 Le patient peut aussi avoir un suivi psychologique si nécessaire.

 

  Immunosuppresseur

     

 Article réalisé par Manon et Cassandre.

Maîtrise de la reproduction

 

I) Commençons par la première raison :

 

La stérilité :

Elles sont multiples et diverses. On estime qu’un tiers des infertilités sont dues à l’homme, un tiers à la femme, et un tiers à un manque de compatibilité entre les deux partenaires.

 

 

1°) Chez les femmes :

 

 

Le premier problème étant lié à l’ovaire et à l’ovulation, on observe aussi un mauvais captage des ovules par les pavillons ovariens lors de l’ovulation, une réaction corticale ( réaménagement dans l’ovule lors de la fécondation) anormale, un arrêt des divisions de l’embryon, etc. 
  Chez la femme, la stérilité peut être liée à plusieurs symptôme :

-l’incapacité de produire un ovule sain (pas d’ovulation, problèmes de l’hypophyse, manque de progestérone, pas de maturation des follicules) ;

-une mauvaise conformation des trompes de Fallope ;

 vagin 

Shéma de l’appareil génital feminin

   -une absence ou mauvaise qualité de la glaire cervicale :

-l’incapacité de mener à terme une grossesse due à des problèmes hormonaux ou de conformation de l’utérus.

 

 

2°) Chez les hommes

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Spermatozoïdes stériles

Certaines causes de stérilité masculine peuvent être déterminées par l’analyse de l’éjaculations, qui contient le sperme. Cette analyse comprend la numération des spermatozoïdes et la mesure microscopique de leur mobilité

 

Chez l’homme, la stérilité peut être liée a plusieurs symptôme :

-Faible production de spermatozoïdes, oligospermie, ou absence de spermatozoïdes, azoospermie, ou spermatozoïdes morts, nécrospermie.

-Des spermatozoïdes mal formés, monstreux, tératospermie, que ce soit au niveau de l’acrosome, de la tête ou du flagelle.

-Un échantillon de sperme normal quant à la numération mais à faible mobilité, ou asthénospermie

 

Anomalies génétiques :

Translocations équilibrées

Syndrome de Klinefelter

 

Créé par Clément,  Naki,  Maxime

 

Transfusion sanguine

La transfusion sanguine est une thérapie vitale utilisée lors de chocs traumatiques, d’hémorragies, de disfonctionnements sanguins, de maladies du sang (hypoalbuminémie, hémolytique), de brûlures graves, d’une péritonite ou d’accouchements difficiles au cours d’une intervention chirurgicale.poche-de-sang1

La transfusion permet de rétablir un volume à peu près normal de liquide corporel circulant. Dans le cas de l’hémophilie (sang trop fluide qui ne coagule pas, lors d’une plaie), dans le cas de cancer (leucémie) on utilise des élémentS sanguins qui contribuent à prévenir, à stopper une hémorragie, afin d’accélérer la coagulation. En grande chirurgie, la transfusion permet de compenser les pertes sanguines .

Néanmoins, ces interventions présentent un risque de transmition virale. Don de sang Les donneurs volontaires procèdent généralement à un don de sang complet. Dans le cas d’un don de sang complet, une quantité de sang est prélevée et divisée en composants thérapeutiques en vue de la transfusion. Le donneur peut donner un (ou des) composant(s) spécifique(s) : des plaquettes, du plasma ou des globules rouges.

Les professionnels de la santé ne transfusent généralement que le(s) composant(s) spécifique(s) requis pour traiter une maladie donnée, ce que l’on appelle la thérapie du composant sanguin.

Causes de transfusions sanguines

Les pertes importantes de sang, traumatiques ou non (par exemple lors d’une chirurgie), ou une maladie sanguine telle l’anémie ou la thalassémie, peuvent nécessiter des transfusions de sang.

Leglobulesrougess maladies transmissibles par le sang peuvent être éliminées ou considérablement réduites si l’on applique une stratégie intégrée de sécurité transfusionnelle qui comporte :

- la mise en place d’un Service de Transfusion Sanguine (STS) ;

- la collecte du sang exclusivement chez des donneurs volontaires et non rémunérés sélectionnés dans des groupes de population à faible risque ;

- la recherche sur tous les dons de sang des agents des maladies transmissibles par le sang et notamment du VIH, des virus des hépatites, d’autres agents infectieux comme celui de la syphilis ;

- la réduction des transfusions non indispensables par une utilisation clinique rationnelle du sang, y compris le recours aux alternatives simples à la transfusion quand cela est possible.

La protection du receveur est renforcée par la détermination de son groupe sanguin (effectuée 2 fois sur 2 prélèvements différents), la recherche d’agglutinines irrégulières (anticorps spécifiques) et un ultime contrôle du sang à transfuser et de son propre groupe sanguin. L’injection est généralement effectuée dans une veine du bras.

En dépit de ces mesures de sécurité, appliquées avec la plus grande vigilance, certains incidents sont inévitables. Il s’agit principalement de l’immunisation du receveur contre certains antigènes du sang transfusé, qui se traduit par une fièvre et des frissons ; de l’inefficacité de la transfusion chez les receveurs de plaquettes ; de l’apparition d’agglutinines irrégulières rendant les transfusions ultérieures plus difficiles. Le risque de transmission virale est aujourd’hui très réduit en France. Ce risque, dit résiduel, est ainsi estimé en France métropolitaine à 1 cas pour 180 000 dons pour l’hépatite B, 1 sur 200 000 pour l’hépatite C, 1 sur 1 million pour le V.I.H. et 1 sur 5 millions pour le HTLV. Néanmoins, lorsqu’il est possible, le recours à l’autotransfusion peut être préféré : le receveur est son propre donneur, son sang lui ayant été prélevé quelques jours avant l’intervention nécessitant la transfusion.

Travail réalisé par Héloïse D. et Coline L.