Comment se procurer un rein pour une greffe? R.B et X.P

Les groupes sanguins sont très important pour une greffe, comme dans le cas d’une transfusion sanguine, les groupes de sang du donneur et du receveur doivent être compatibles :

  • Le donneur O est le donneur universel (il peut donner ses organes à tous).
  • Le donneur A peut donner ses organes aux receveurs A et AB.
  • Le donneur B peut donner ses organes aux receveurs B et AB.
  • Le donneur AB peut uniquement donner ses organes aux receveurs de même groupe (bien que le donneur AB soit receveur universel).

Le prélèvement s’effectue de deux manières:

*     Sur donneurs vivants, génétiquement apparentés au receveur (père, mère, fils, fille, grands-parents, frère, sœur) ou émotionnellement liés à celui-ci (époux, épouse).

*    Sur donneurs décédés en état de mort cérébrale. (le coeur bat encore)

 

I LA MORT CEREBRALE

La mort cérébrale peut se définir de la façon suivante :

Certaines personnes, victimes de traumatismes ou d’accidents cérébraux, tombent dans un état de coma dépassé, caractérisé par l’arrêt de toute activité cérébrale. Leur mort doit être attestée par des neurologues suivant des critères scientifiques adoptés mondialement.

Quoique déclarées mortes, leurs battements cardiaques, leur respiration et leur circulation sanguine sont artificiellement maintenus en fonctionnement à l’aide de machines et drogues spéciales, dans une perspective de don d’organes : les organes non irrigués par le sang sont vite nécrosés (morts) en l’espace de quelques minutes et ne peuvent plus servir pour une transplantation.

 

II AVIS DE LA FAMILLE ET CONDITIONS LEGALES

Cette deuxième alternative, éviterait l’ablation d’un rein à un volontaire sain, répondrait au nombre croissant de receveurs en attente et réduirait le trafic de la vente d’organes.

La loi autorise le prélèvement de tissus ou d’organes sur un homme mort, si l’une des deux conditions suivantes est remplie :

Que ces prélèvements aient été autorisés par la personne décédée, soit par un testament réglementaire, soit par un écrit authentifié.

 

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Que la famille du défunt ait donné son avis pour les prélèvements.

Or, en pratique, l’accord écrit du donneur ne suffit pas. Les médecins s’adressent toujours à la famille du défunt qui, très souvent, s’y oppose, malheureusement.

De plus, les personnes décédées, en état de mort cérébrale, n’ont généralement pas pensé à l’éventualité d’un tel accident, ni fait connaître leur acceptation ou leur refus de prélèvement. Les médecins se heurtent, une fois de plus, à l’objection de leurs proches parents.

Le manque de dons cadavériques serait donc principalement dû à la réticence des proches parents d’autoriser le prélèvement et ce, pour diverses raisons :

Leur non information et leur ignorance du concept de mort cérébrale, d’autant plus que ce genre de décès laisse subsister de fausses apparences de vie.

Donc pour limiter le trafic d’organes, la mort des personnes sur liste d’attente et de toutes les autres conséquences  dues au manque d’organes, faites un testament où vous préciserez que, si un jour vous êtes en état de mort cérébrale vous faites le don de vos organes ou alors parlez-en à votre entourage.

Sources:

http://devoirs.fr/svt/comment-se-procurer-un-coeur-rein-pour-une-greffe–68317.html#reponses_53660

Créé par : Pillet Xavier et Bruneau Richard 3°5