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Articles produits par les élèves de 3e2 pendant l’année scolaire 2008-2009.

Qu’est ce qu’une insémination artificielle ?

Qu’est-ce que l’insémination artificielle ?

 

L’insémination artificielle est une technique de procréation médicalement assistée fréquemment proposée aujourd’hui. Pour aider l’insémination artificielle, votre médecin vous a prescrit des inducteurs d’ovulation…. L’insémination artificielle est la plus ancienne technique d’aide médicale à la procréation, AMP. Elle est indiquée lorsque les spermatozoïdes n’arrivent pas à atteindre l’ovocyte et à le féconder. Elle est réalisée en introduisant du sperme dans l’utérus d’une femme à l’aide d’un petit tube. L’insémination artificielle consiste à déposer du sperme – celui de votre compagnon ou éventuellement d’un donneur-, le plus souvent directement dans l’utérus. Simple et indolore, l’insémination artificielle ne nécessite pas d’hospitalisation et peut-être répétée sur plusieurs cycles. C’est la méthode de procréation médicalement assistée la plus ancienne. Elle se fait dans le col ou dans le fond de l’utérus. Elle permet une préparation du sperme en laboratoire, assurant une optimisation du pouvoir fécondant du sperme. Elle est indiquée dans les hypofertilités ayant pour origine le col utérin, une oligospermie, certaines causes immunologiques , l’éjaculation rétrograde ou certaines hypofécondités inexliquées. Les chances de tomber enceinte après une insémination artificielle atteignent au maximum 15 % par cycle. L’insémination multiplie par deux les chances de succès chez les couples hypofertiles. Le taux de réussite de l’insémination artificielle diminue avec l’âge : il est de moins de 15 % à 38 ans et d’à peine5 % à 42 ans. L’insémination peut s’effectuer 36 heures après le déclenchement de l’ovulation Si aucune grossesse ne survient après 5 à 6 essais, une FIV (fécondation in vitro) pourra être envisagé. Il existe plusieurs conditions à remplir pour une insémination artificielle :
  • Etre mariés ou pour les concubbins, justifier d’une vie commune de plus de 2 ans.
  • Photocopies des cartes d’indentités du couple.
  • Une demande de prise en charge à 100% par la sécu à envoyer au médecin conseil.
  • Tests sanitaires négatifs pour les 2 : HIV (SIDA), syphylis, chlamydiae, hépatites B et C.
  • Pour l’homme : un spermogramme avec test de survie, une spermoculture.
  • Une feuille rose de Demande d’Assistance Médicale à la Procréation remplie par les 2 partenaires et le médecin en 4 exemplaires (1 pour le gynéco, 1 pour le biologiste, 1 pour le couple et 1 pour le dossier administratif). Elle est valable pour l’ensemble des méthodes d’AMP.
  • Une feuille verte de Consentement en Vue d’Insémination Artificielle, remplie comme la feuille rose, en 4 exemplaires par le couple et le médecin. Elle n’est valable que pour 1 tentative.
  • La fécondation est pratiquée directement dans le corps de la femme, soit à partir du sperme du conjoint , soit en utilisant le sperme d’un donneur anonyme (IAD). La femme est allongée, en position gynécologique. On introduit un spéculum dans le vagin pour visualiser le col utérin. Ensuite, le sperme est alors contenu dans un cathéter très souple et très fin qui est introduit dans le fond de l’utérus par le col. C’est un geste peu douloureux voire indolore. Une fois l’insémination réalisée, la femme reste environ 5 minutes dans la position gynécologique puis peut continuer de suite à vivre de façon normale (sans précaution particulière).  Souvent après une insémination, la femme est mise sous traitement progestatif (par capsule vaginale) pour mettre l’utérus au repos et favoriser la nidation et donc la grossesse.
  • Le diagnostic de la grossesse est réalisé par prise de sang (on recherche le ßHCG) 15 jours après l’insémination. Si le résultat est positif, on fait à nouveau cette prise de sang 48h plus tard pour confirmer le caractère évolutif de la grossesse. Si le résultat est négatif, on attend la survenue des règles et on recommence les injections. On a droit à 6 tentatives.
Cette méthode est assez concluante : la probabilité d’aboutir à une grossesse par insémination est de 20%, dans les six mois est de 60 à 70% avec du sperme frais et de 55% lorsqu’il est congelé.

 

  • L’insémination intra-cervicale, l’ICC s’effectue au niveau du col de l’utérus
  • L’insémination intra-utérine s’effectue dans la cavité utérine
  • L’enfant est l’enfant génétique du couple, puisqu’il est issu d’un ovocyte de la mère et d’un spermatozoïde du père
  Elle peut être réalisée avec le sperme d’un donneur anonyme: L’enfant issu d’une IAD est l’enfant génétique de la mère, mais pas du père. Si l’homme est stérile (une absence ou anomalies de spermatozoïdes). Existence d’un risque de transmission de maladie. Lors de certaines stérilités masculines ou lors d’un risque de transmission de maladie (Maladies sexuellement transmissibles, …), le recours au sperme d’un donneur anonyme est indiqué.

Quelles sont les principales mesures de protection de l’eau ?

  le déroulement de protection de l’eau L’eau potable peut techniquement être séparée en plusieurs phases qui seront parcourues par une goutte d’eau de la ressource d’eau au consommateur, puis au renvoi de cette eau consommée (l’eau usée) dans l’environnement. À cela se rajoute de plus en plus souvent des phases « sociales » visant une utilisation rationnelle, l’éducation à l’hygiène et l’exploitation durable des moyens d’accès et éventuellement de la ressource.   De quoi est composé l’eau?  L’eau est un composé chimique ubiquitaire  sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus. Le corps humain est ainsi composé à 60 % d’eau (pour l’adulte, et 70 % chez les nourrissons). L’eau se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés uniques : c’est notamment un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre — l’eau est quelque fois désignée sous le nom de « solvant universel ». Pour cette raison, l’eau qu’on trouve sur Terre n’est qu’ exceptionnellement un composé chimique pur.  La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau « courante » est une solution d’ eau et de différents sels minéraux ou d’autres adjuvants. Les chimistes utilisent de l’eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99%, il s’agit d’une solution aqueuse. L’expression ‘solvant universel’ est sujette à maintes précautions, les « cailloux » n’étant, par exemple, non-solubles dans l’eau dans la plupart des cas.  

 

 

  Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l’eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés ou de watringues… ou comme eau interstitielle du sol. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l’eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour l’Homme (voir géopolitique de l’eau pour plus de détails). Source de vie et objet de culte depuis les origines de l’homme, l’eau est conjointement, dans les sociétés d’abondance comme la France, un produit de l’économie et un élément majeur de l’environnement.  

    Protéger l’eau. Pour ne pas dégrader la qualité de l’eau, prenez soin d’entretenir régulierement votre adoucisseur ou votre purificateur d’eau. Et assurez-vous qu’il est bien installé sur le réseau d’eau chaude, et n’adoucissez pas votre eau à moins de 15° de dureté. L’eau trop adoucie peut endommager vos tuyaux en favorisant la corrosion. Si l’eau du réseau de distribution est surveillée, l’eau adoucie ne l’est pas !

Les Energies renouvelables

 

LES ENERGIES RENOUVELABLES

 

 

Il existe différentes sortes d’énergies renouvelables :

  • énergie solaire : l’énergie solaire est l’energie du soleil par son rayonnement. Sur le long terme, le prix du charbon, du gaz et du pétrole augmente avec l’épuisement de la resource. Le solaire apporte une source inépuisable d’énergie et la commission européenne pour les énergies renouvelables prévoit que l’énergie solaire représentera une part de 20% dans les énergies renouvelables, celles-ci devant apporter 20% de l’énergie en 2020 et 50% en 2040.

 

 

 

 

  • énergie éolienne : l’énergie éolienne est l’énergie du vent et plus spécifiquement, l’énergie tirée du vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou un moulin à vent. Deuxième gisment éolien d’Europe, le Royaume Unis. La France tente actuellement de combler le retard accumulé sur son exploitation. L’obligation faite à EDF de racheter l’electricité d’origine éolienne à plus du double de son prix de revient et ce, contre l’avis de la commission de régulation de l’énergie rend les investissements éoliens attractifs. Les objectifs affichés pour l’éolien sont de 10 000 MW en 2010 (6 000 à 9 000 éoliennes).

 

 

  • Le Bio Gaz : Ce sont les matières organiques qui libèrent le biogaz lors de leur décomposition selon un processus de fermentation (méthanisation). On l’appelle aussi « gaz naturel renouvelable »  ou encore « gaz de marais », par opposition au gaz d’origine fossile.

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Qu’est la méthanisation ?

C’est la fermentation anaérobie (en absence d’oxygéne)  des matières organiques productrices, entre autres de méthane. De plus cela permet une dépollution des matières traitées, et une désodorisation qui est un atout important dans la cas de traitement des effluents venants des élevages.

Comment obtenir du méthane à partir de la biomasse ?

Le pincipe est simple, mais sa mise en pratique est plus compliquée si l’on veut une installation performante et rentable.

Il suffit de faire fermenter la matière organique en absence d’oxygène. La fermentation anaérobie peut se faire dans trois gamme de température :

– Psychrophiles : 15 à 25°

– Mésophiles     : 25 à 45°

– Thermophiles  : 55 à 65°

Le coeur du dispositif est le digesteur. Une cuve constitue le réacteur dans laquelle la matière à traiter est introduite soit de manière continue soit discontinue. Outre la cuve de fermentation l’installation comprend une régulation de température et un dispositif de stockage du gaz.

 

Article réalisé par Edouard C. et Loïc L.

La transplantation cardiaque ♥

 

I. Les listes d’attente : Selon sa maladie, et donc son besoin de greffe, un patient est placé sur une liste d’attente. Cette liste, pouvant être nationale comme internationale,   »désignera » la personne qui sera greffée la première (celle qui sera en tête de liste).   II. Trouver le greffon : Le greffon s’obtient forcément par le décès d’une personne, puisque le coeur est indispensable à la vie. Le coeur peut, après décès de la personne, se conserver 2 heures.   

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Après le prélèvement du greffon, il est transféré dans le centre hospitalier à proximité du patient. Celui-ci ayant été prévenu, il doit arriver le plus rapidement possible, subir les derniers tests et est enfin emmené au bloc opératoire le plus rapidement. Après l’opération, il reste à l’hopital sous surveillance et prendra des médicaments anti-rejet toute sa vie. La greffe fonctionne ou ne fonctionne pas, mais pour une greffe de coeur, le rejet entraîne la mort.    Aujourd’hui, les chercheurs et médecins mettent au point des coeurs artificiels,  pouvant remplacer les vrais coeurs.   Coralie & Julia

Le chauffage collectif ou individuel par géothermie

Introduction : La géothermie, du grec Géo (la terre) et thermie (la chaleur), est la science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre et la technique qui vise à l’exploiter. Par extension, la géothermie désigne aussi l’énergie géothermique issue de l’énergie de la Terre qui est convertie en chaleur. On distingue trois types de géothermie :
  • la géothermie peu profonde à basse température ;
    installation
     
  • la géothermie profonde à haute température ;
  • la géothermie très profonde à très haute température.
Ces trois types de géothermie prélèvent la chaleur contenue dans le sol. L’énergie géothermique est exploitée dans des réseaux de chauffage et d’eau chaude depuis des milliers d’années en Chine, dans la Rome antique et dans le bassin méditerranéen. Origine : La plus grande partie de la chaleur interne de la Terre (87%), est produite par la radioactivité des roches qui constituent le manteau et la croûte terrestre : Radioactivité naturelle produite par la désintégration de l’uranium, du thorium et du potassium. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours su tirer partie de cette énergie. Mais la découverte d’énergie plus facilement accessible n’a guerre encouragé son développement.

Principe
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  La géothermie peu profonde à basse température
Il s’agit principalement d’extraire la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l’utiliser pour les besoins en chauffage. Les transferts thermiques peuvent aussi dans certains cas être inversés pour les besoins d’une climatisation. Les procédés d’extraction de l’énergie diffèrent suivant les solutions retenues par les constructeurs. La méthode utilisée pour assurer les transferts thermiques influe beaucoup sur le rendement de l’ensemble. L’utilisation de l’eau comme véhicule thermique améliore le rendement. Lorsque la terre est utilisée seule pour le transfert thermique le rendement est moins bon que lorsque l’on utilise l’eau. La géothermie peu profonde et basse température utilisera donc de plus en plus les nappes d’eau libre contenues dans le sous-sol alluvionnaire de nos rivières. La profondeur des deux forages aspiration et rejet sont peu profonds. La profondeur du forage est en fonction de la profondeur de la nappe phréatique et de la perméabitelité du sous-sol. En général le principe du « doublet géothermique » est retenu pour augmenter la durée de vie de l’exploitation de la nappe phréatique dans laquelle on puise l’eau chaude. Le principe est de faire deux forages : le premier pour puiser l’eau, le second pour la réinjecter dans la nappe. Les forages peuvent être éloignés l’un de l’autre (un à chaque extrémité de la nappe pour induire un mouvement de circulation d’eau dans la nappe, mais ce n’est pas pratique d’un point de vue de l’entretien) ou rapprochés de quelques mètres mais avec des forages obliques (toujours dans le but d’éloigner les points de ponction et de réinjection de l’eau).  

La géothermie profonde à haute température

Les forages sont dans ce cas plus profonds. La profondeur de forage est en fonction de la température désirée et du gradient thermique local qui peut varier sensiblement d’un site à l’autre. (en moyenne 4 °C par 100 m de profondeur). La méthode utilisée pour les transferts thermiques est plus simple (échangeur de température à contre courant) et ne nécessite pas de fluide caloporteur comme cela est le cas avec la géothermie peu profonde basse température.  

La géothermie très profonde à très haute température

Plus on fore profond dans la croûte terrestre, plus la température augmente. En moyenne, l’augmentation de température atteint 20 à 30 degrés par kilomètre. Ce gradient thermique dépend beaucoup de la région du globe considérée. Il peut varier de 3 °C / 100 m (régions sédimentaires) jusqu’à 1 000 °C / 100 m (régions volcaniques, zones de rift comme en Islande ou en Nouvelle-Zélande). Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie de profondeur (haute et basse énergie), présente l’avantage de ne pas dépendre des conditions atmosphériques. C’est donc une source d’énergie quasi-continue car elle est interrompue uniquement par des opérations de maintenance sur la centrale géothermique ou le réseau de distribution de l’énergie. Les gisements géothermiques ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années (30 à 50 ans en moyenne). Article réalisé par Ghislain C. & Julien G.  

Pourquoi est t-il important de connaître son groupe sanguin ?

I

Le sang est un tissu liquide que l’on peut facilement prélever sur un individu sain pour le transfuser à un individu malade. Or, malgré une composition cellulaire identique de ce tissu, il existe une variabilité, ou polymorphisme des divers éléments du sang entre les individus, ce qui rend impossible la transfusion entre certains groupes de personnes. On dit des personnes qui présentent une même caractéristique qu’elles appartiennent au même groupe sanguin. Jusqu’à une époque récente, ces caractéristiques ont été mises en évidence grâce à des anticorps spécifiques d’un épitope, déterminant antigénique reconnu spécifiquement par un anticorps. Ces épitopes, déterminant divers phénotypes, sont génétiquement transmis.

Les divers groupes sanguins sont regroupés en systèmes. Appartiennent à un même système de groupes sanguins l’ensemble des épitopes ou phénotypes résultant de l’action des divers allèles d’un même gène ou de gènes étroitement liés.

La découverte du système ABO, le premier de ces systèmes, en 1900, par Landsteiner a permis de comprendre pourquoi certaines transfusions sanguines étaient couronnées de succès, alors que d’autres se terminaient tragiquement.

 

La compatibilité, entre les groupes sanguins d’un donneur et d’un receveur, se pose lors des transfusions sanguines. Une transfusion échouera si des anticorps rencontrent des cellules présentant les antigènes correspondants. Une réaction immunologique (agglutination et hémolyse) se déclencherait alors très rapidement pour détruire ces cellules. Les conséquences peuvent aller d’une transfusion inefficace sans signe clinique, à une réaction clinique légère (angoisse, frisson), grave (état de choc, hémoglobinurie, insuffisance rénale), ou dramatique (Choc, Coagulation intravasculaire disséminée) conduisant au décès.

Ces différences antigéniques entre les individus définissent les différents groupes sanguins et peuvent porter aussi bien sur les éléments figurés du sang, globules rouges, globules blancs, plaquettes, que sur les protéines circulantes, en particulier les immunoglobulines. Le terme groupe sanguin ayant été appliqué aux seuls groupes connus avant les années 1950, à savoir aux groupes érythrocytaires, et ce terme étant souvent compris et en règle générale utilisé de façon restrictive dans cette acception, ce sont ces derniers qui seront traités dans la suite du présent article. Enfin, historiquement, ce sont les transfusions d’érythrocytes qui ont posé des problèmes cliniques d’incompatibilité, les autres éléments du sang n’étant que peu impliqués dans des accidents transfusionnels immédiats d’origine immunologique.  Nous dirons cependant un mot sur chacun des autres systèmes de groupes, en adressant le lecteur aux articles traitant de façon plus détaillée chacune de ces questions, ou y faisant référence, comme simple polymorphisme ou allotypie.