Archives des mots clés : Transfusion

La transfusion sanguine


La transfusion sanguine

Historique

Sous le nom de transfusion sanguine on englobe la collecte et l’utilisation du sang total (globules rouges, plaquettes qui servent à la coagulation du sang, plasma).

La transfusion sanguine est une idée ancienne. Au 17 ème siècle, plusieurs essais furent réalisés de l’animal à l’homme puis de l’homme à l’homme, qui se soldèrent par des échecs. La transfusion provoquait des réactions graves chez les transfusés, voire la mort, du fait de la méconnaissance des groupes sanguins à l’époque.

C’est en 1900 que Karl Landsteiner découvre l’existence des groupes sanguins, qu’il classe A, B, AB et O. Cette découverte fut suivie par celle du système Rhésus. En effet, si l’on transfuse à un individu un sang de groupe différent, il risque un accident d’incompatibilité. C’est Karl Landsteiner qui démontra que la transfusion était sans risque entre personnes du même groupe sanguin.

Après la guerre de 1914-1918, la transfusion devint plus sûre avec la mise au point de seringues spéciales qui permettent la transfusion veine à veine et la possibilité de conserver le sang en ajoutant du citrate de soude pour le rendre incoagulable.

De nos jours

En France le don du sang est anonyme et bénévole. Toute personne âgée de 18 à 65 ans peut donner son sang. Les donneurs doivent répondre à un questionnaire visant à éliminer les groupes à risques (hommes et femmes à partenaires multiples, toxicomanes) et à détecter les maladies infectieuses comme le SIDA.

Le sang est recueilli dans des poches plastiques contenant une solution anticoagulante. On recueille de 300 à 450 millilitres de sang. Le prélèvement se fait de préférence à jeun.

Il est ensuite analysé pour détecter les porteurs de virus et déterminer le groupe sanguin. Le sang est ensuite conservé à quatre degré dans un réfrigérateur ou dans une chambre froide.

La transfusion proprement dite

En chirurgie, la transfusion permet de compenser les pertes sanguines. Sans transfusion, la grande chirurgie, la prise en charge des accidentés de la route, ne seraient pas possibles.

Lors de la transfusion, le sang de la poche est directement transféré à la veine du receveur. Un dispositif de goutte à goutte distribue la bonne quantité de sang. Puis on surveille le receveur pour voir s’il n’y a aucune réaction anormale. La plupart du temps, seul un concentré de globules rouges est transfusé de manière à diminuer les volumes. Ces concentrés globulaires sont obtenus par centrifugation (séparation avec le plasma).

Le nombre de prélèvements de sang annuel en France est voisin de trois millions, contre quatre millions en 1985.

Les dangers de la transfusion

Entre 1980 et 1985, du sang contaminé par le virus du sida infecta de nombreux transfusés dont les malades hémophiles. Aujourd’hui le risque de contamination a considérablement réduit même s’il existe encore des risques de nature infectieuse : transmission de parasites tel le paludisme, ou de virus comme le SIDA.

Ces accidents transfusionnels ne doivent pas faire oublier que la transfusion sauve des milliers de vies, et cela grâce à la générosité des donneurs bénévoles.

 

Pourquoi est-il important de connaître son groupe sanguin ?

Pourquoi est-il important de connaître son groupe sanguin ?

De LHEUREUX Allan et DELORME Julien – 3°5

 

 

Les différents groupes sanguins

Il existe 4 différents types de groupes sanguins. Notre appartenance à un groupe dépend des antigènes (des protéines et de sucres) présents à la surface des cellules rouges. Il existe trois types d’antigènes : A, B et AB. Le groupe O est lui caractérisé par l’absence d’antigènes à la surface des cellules.

Groupe A

Groupe B

Groupe AB

Groupe O

Pourquoi savoir son groupe sanguin ?

Mélanger des types de sang différents peut provoquer une destruction des globules rouges. C’est pourquoi il est absolument indispensable de procéder à des transfusions entre groupes sanguins compatibles.

Tableau de compatibilité entre les différents groupes sanguins

 

Les sujets du groupe O- sont dits « donneurs universels », car ils peuvent donner du sang aux personnes de tous les groupes sanguins. En effet, ils ne possèdent aucun antigène (ni A, ni B), ni aucun anticorps susceptible de détruire d’autres antigènes. Par contre, il ne peut recevoir que du sang de son propre groupe (O-). A l’inverse, les personnes de type AB+ peuvent recevoir du sang de n’importe quel groupe, vu qu’ils possèdent tous les récepteurs possibles.

Même après de multiples transfusions d’autres groupes, on conserve toute sa vie le même groupe sanguin, à part quelques cas particuliers (greffe de moelle osseuse par exemple).

Comment savoir son groupe sanguin ?

Il y a quand même plusieurs façons de connaître son groupe sanguin.  En voici quelques unes :

1. Vous pouvez vous informer auprès de votre médecin de famille ou d’une personne autorisée à consulter votre dossier médical.

2. Vous pouvez participer à une collecte de sang près de chez-vous.

3. Vous pouvez le connaître en clinique privée avec une prescription de votre médecin.

4. Vous pouvez aussi demander à consulter votre dossier médical à l’hôpital.

Hérédité

Nous avons chacun deux gènes, hérités de nos parents, qui codent le groupe sanguin. Le gène O est récessif, alors que les gènes A et B sont dominants. Autrement dit, si vous héritez d’un gène A et d’un gène O, votre groupe sanguin sera de type A. En revanche, si vous héritez de deux gènes O, vous serez aussi de type O.

Sources :

Les sources des images sont en lien directement sur l’image.

http://www.linternaute.com/sante/magazine/biologie/groupes-sanguins/groupes-sanguins.shtml

http://www.abovie.com/connaitreSonTypeSanguin.htm

http://tatoufaux.com/?Il-est-utile-de-connaitre-son

http://francois.derouin.free.fr/svtclggsand/?p=5168

LES TRANSFUSIONS SANGUINES

LES TRANSFUSIONS SANGUINES

Thème choisi: Transfusions sanguines, greffes et transplantations : dans quel cas peut-on avoir recours à une transfusion de produits sanguins ?

6635581

1)Dans quel cas peut-on avoir recours à une transfusion de produits sanguins?

Le corps a besoin du sang pour se nourrir, et pour transporter l’oxygène des poumons vers les cellules de l’organisme. Cette fonction n’est pas plus importante, mais elle est plus urgente car les cellules n’ont pas beaucoup de réserves à leur disposition.

On a recours à une transfusion sanguine quand on perd beaucoup de sang suite à une hémorragie, quand on subit une opération, ou alors quand on a une maladie du sang (thalasémie, anémie).  On peut compenser le volume par différents produits. Mais à ce jour on n’a pas trouvé malgré des recherches de produit permettant de transporter l’oxygène. On a alors recours à la transfusion.

Un autre cas peut se produire, le cas de maladie du système de production du sang qui peuvent mette en danger la personne. C’est un autre cas d’utilisation de la transfusion.

Il y a quelques médicaments qui existent et qui permettent de stimuler la formation des globules rouges (qui transportent l’oxygène) mais l’effet n’est pas immédiat.

Pour mémoire, le sang se compose d’une partie liquide (le plasma) et de cellules (globules rouges, globules blancs, et plaquettes).

Sources :

Les livres d’anatomie et de physiologie, mes cours d’infirmier, et ma pratique professionnelle.

liens: http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090606101119AAhAL2y

liens de l’image: http://tempsreel.nouvelobs.com/file/663558.jpg

Louis Richard/Axel Losat/Gaetan Michaud 3°4

Il est important de connaître son groupe sanguin !

 

 
I ) Quels sont les différents groupes sanguins ?
        Nous avons tous chacun deux gènes, hérités de nos parents, qui définissent notre groupe sanguin. Il y a le gène A, B ou O. Le gène O est récessif, tandis que les gènes A et B sont dominants. C’est à dire, si quelqu’un hérite d’un gène A (A, B ou AB) et d’un gène O, le groupe sanguin de cette personne sera A (ou B). Par contre, si quelqu’un hérite de deux gènes O (A ou B), son groupe sanguin sera O (A ou B). Il faut lui ajouter aussi le système Rhésus. On n’est Rh+ quand il y a la présence de cet antigène et Rh- si on ne le posssède pas.

  

Compatibilité entre les groupes sanguins.
Compatibilité entre les groupes sanguins.

 

 

II) Comment et quand peut-on savoir son groupe sanguin ?     En cas d’hémorragie, il n’est jamais injecté du sang en urgence au bord de la route. Si une transfusion de sang est nécessaire, elle se fera plus tard, après le contrôle du groupage complet du patient. En cas d’accident, lors d’une intervention chirurgicale ou lors d’un accouchement, il est plus que nécessaire que chacun sache son groupe sanguin.    Il y a quand même plusieurs façons de connaitre son groupe sanguin : 1. On peut s’informer auprès du médecin de famille ou d’une personne autorisée à consulter votre dossier médical. 2. On peut participer à une collecte de sang. 3. On peut le connaître en clinique privée avec une prescription de votre médecin. 4. On peut aussi demander à consulter notre dossier médical à l’hôpital.

 

Tubes contenant du sang.
Tubes contenant du sang.

 

  III) Dans quelle circonstances donne-t- ton son sang?

don du sang

  Pour donner son sang il suffit de participer à une collecte ou de se rendre dans un centre spécialisé ou encore à l’hopital mais pour celà il faut être âgé d’au moins 18 ans et de peser au moins 50 kg .Les médecins n’ont que 3 à 5 minutes d’entretien pour catégoriser les personnes entre populations à risque, qui sont automatiquement exclues afin de limiter au maximum tout risque de transmition de maladies, et populations pouvant donner leur sang. Ensuite une fois que toutes ces conditions sont réunies, le don peut commencer mais la loi interdit de prélever plus de 8 ml par kilogramme.

Don sanguin.
Don sanguins

Garance V., Alicia L., et Cynthia L.

Le sang

 

Le sang

 

 

Le sang est un tissu liquide formé de cellules libres.

Ce liquide sert à diffuser l’oxygène et les éléments nutritifs nécessaires au corps, et à évacuer les déchets tels que le dioxyde de carbone ou les autres gaz nocifs. Il sert également à amener aux tissus les cellules et les molécules du système immunitaire, et à diffuser les hormones dans tout l’organisme.

C’est la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines au cours d’un processus appelé hématopoïèse.

Chez les vertébrés, le sang est de couleur rouge, il devient rouge clair lors de l’oxygénation dans les poumons, puis il circule dans les artères. Il devient ensuite rouge foncé après avoir perdu son dioxygène au profit des tissus. En observant bien des veines à travers les peaux claires, on remarque qu’il paraît bleu. La peau agit comme un filtre, ne laissant passer que le bleu, mais celui-ci est bien rouge, même à l’intérieur des veines.

Le sang est mis en mouvement par le cœur qui permet sa circulation dans tout l’organisme.

Dans son état désoxygéné, sa couleur rouge est moins brillante (comme dans le cas du sang veineux périphérique, par exemple).

Le sang enlève aussi les poisons, les produits et les déchets qui seront traités par le foie ou les reins, qui vont les évacuer vers l’extérieur sous forme d’urine.

 

 

I- A quoi sert de savoir son groupe sanguin?

C’est important car comme il a été dit les rhésus* positifs et négatifs ne se mélangent pas. Les groupes sanguins A, B ou AB ne peuvent donner leur sang qu’ à leur groupe. Alors que le groupe O+ peut le donner à tous les groupes + et le groupe O- est un donneur universel*( pour tout le monde).

 Selon ton groupe sanguin, tu ne peux pas donner ton sang ou le recevoir de n’importe qui. Si tu donnes ton sang, il sera donné seulement à des personnes compatibles avec ton groupe sanguin. Idem, si un jour tu dois recevoir une transfusion ou une greffe d’organe.

 Il n’y a pas uniquement compatibilité lorsqu’il s’agit de deux mêmes groupes sanguins, c’est plus compliqué que cela. De même le groupe sanguin de qui tu peux recevoir n’est pas forcément celui à qui tu peux le donner et vice versa. Il y a des groupes qui auront plus de facilité à trouver un donneur potentiel (comme AB qui peut recevoir de n’importe qui), alors que O ne peut recevoir que de O.  

 

II-Des groupes incompatibles et compatibles

 Mélanger des types de sang différents peut provoquer une destruction des globules rouges et un choc transfusionnel. C’est pourquoi il est absolument indispensable de procéder à des transfusions entre groupes sanguins compatibles.

 sanguin

O+ : peut recevoir de O+;O-.

O- : peut recevoir de O-,

A+ : peut recevoir de O+, O-,  A+, A-.

A- : peut recevoir de O-, A-.

B+ : peut recevoir de O+, O-, B+, B-.

B- : peut recevoir de O-, B-.

AB+ : est receveur universel.

AB- : peut recevoir de O-, A-, B-, AB-.

 

Des groupes incompatibles :

 tableau

Mélanger des types de sang différents peut provoquer une destruction des globules rouges et un choc transfusionnel. C’est pourquoi il est absolument indispensable de procéder à des transfusions entre groupes sanguins compatibles.

 

Tableau de compatibilité entre les différents groupes sanguins

 

zetgfze

Les sujets du groupe O Rh- sont dits  « donneurs universels », car ils peuvent donner du sang aux personnes de tous les groupes sanguins. En effet, ils ne possèdent aucun antigène (ni A, ni B, ni D), ni aucun anticorps susceptible de détruire d’autres antigènes. Par contre, il ne peuvent pas recevoir du sang de n’importe quel groupe, vu qu’ils possèdent tous les récepteurs possibles.

Même après de multiples transfusions d’autres groupes, on conserve toute sa vie le même groupe sanguin, à part quelques cas particuliers (greffe de moelle osseuse par exemple).

Les autres cellules du corps humain (autres que les globules rouges), portent des récepteurs

Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les antigènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B les plasmocytes. Les anticorps constituent l’immunoglobuline principale du sang, aussi on utilise parfois le terme immunoglobuline à la place du mot anticorps, mais cet emploi est abusif. Dans le cas de maladies auto-immunes, on parle d’auto-anticorps
Au cours de la réponse immunitaire, les anticorps ont trois fonctions principales : se lier à l’antigène, activer le système du complément et recruter des cellules immunocompétentes.

 

 

 

IgG

IgA

IgM

IgE

IgD

Localisation

sang

muqueuses sécrétions

Lymphocyte B sang

basophiles mastocytes

Lymphocyte B

Proportion

70% à 75%

15% à 20% des anticorps sériques

10%

moins de 1%

moins de 1%

Valence1

2

2 à 4

2 à 10

2

2

Rôles

neutralisation des toxines, bactéries et virus

agglutination, neutralisation des bactéries, virus

agglutination, voie classique du complément

allergies, neutralisation de parasites

activation du lymphocyte B

Tableau 1 : Propriétés des différents isotypes d’immunoglobulines.

Un antigène est une macromolécule naturelle ou synthétique, reconnue par des anticorps ou des cellules du système immunitaire et capable d’engendrer une réponse immunitaire. Les antigènes sont généralement des protéines, des polysaccharides et leurs dérivés lipidiques. Des fragments d’antigènes appelés haptènes peuvent aussi induire une allergie.

 

 Le don du sang :

II- Conditions préalables au don:

 

Lorsqu’un donneur arrive à un centre de don de sang, celui-ci remplit typiquement un formulaire de consentement et répond à un petit questionnaire médical pour voir s’il est un donneur adéquat. Les questions peuvent impliquer son âge, son poids, son dernier don de sang, son état actuel de santé, et divers facteurs de risque comme les tatouages, l’usage de stupéfiants (usage récréatif ou dopant), les derniers voyages internationaux, et l’anamnèse sexuelle. Les réponses sont associées au sang donné, mais l’anonymat reste garanti. En France, cet interrogatoire est mené par un médecin. Depuis 2008, sauf pour les donneurs réguliers, un contrôle du taux d’hémoglobine est effectué avant le don. Il est fortement conseillé de bien manger et d’être bien en forme avant d’effectuer un don de sang. Dans le cas contraire, il est possible de souffrir d’un choc vagal ou d’une baisse de tension. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’un donneur donne pour la première fois et est stressé.
Article réalisé par Sophie G. et Léa R.

Transfusion sanguine

La transfusion sanguine est une thérapie vitale utilisée lors de chocs traumatiques, d’hémorragies, de disfonctionnements sanguins, de maladies du sang (hypoalbuminémie, hémolytique), de brûlures graves, d’une péritonite ou d’accouchements difficiles au cours d’une intervention chirurgicale.poche-de-sang1

La transfusion permet de rétablir un volume à peu près normal de liquide corporel circulant. Dans le cas de l’hémophilie (sang trop fluide qui ne coagule pas, lors d’une plaie), dans le cas de cancer (leucémie) on utilise des élémentS sanguins qui contribuent à prévenir, à stopper une hémorragie, afin d’accélérer la coagulation. En grande chirurgie, la transfusion permet de compenser les pertes sanguines .

Néanmoins, ces interventions présentent un risque de transmition virale. Don de sang Les donneurs volontaires procèdent généralement à un don de sang complet. Dans le cas d’un don de sang complet, une quantité de sang est prélevée et divisée en composants thérapeutiques en vue de la transfusion. Le donneur peut donner un (ou des) composant(s) spécifique(s) : des plaquettes, du plasma ou des globules rouges.

Les professionnels de la santé ne transfusent généralement que le(s) composant(s) spécifique(s) requis pour traiter une maladie donnée, ce que l’on appelle la thérapie du composant sanguin.

Causes de transfusions sanguines

Les pertes importantes de sang, traumatiques ou non (par exemple lors d’une chirurgie), ou une maladie sanguine telle l’anémie ou la thalassémie, peuvent nécessiter des transfusions de sang.

Leglobulesrougess maladies transmissibles par le sang peuvent être éliminées ou considérablement réduites si l’on applique une stratégie intégrée de sécurité transfusionnelle qui comporte :

- la mise en place d’un Service de Transfusion Sanguine (STS) ;

- la collecte du sang exclusivement chez des donneurs volontaires et non rémunérés sélectionnés dans des groupes de population à faible risque ;

- la recherche sur tous les dons de sang des agents des maladies transmissibles par le sang et notamment du VIH, des virus des hépatites, d’autres agents infectieux comme celui de la syphilis ;

- la réduction des transfusions non indispensables par une utilisation clinique rationnelle du sang, y compris le recours aux alternatives simples à la transfusion quand cela est possible.

La protection du receveur est renforcée par la détermination de son groupe sanguin (effectuée 2 fois sur 2 prélèvements différents), la recherche d’agglutinines irrégulières (anticorps spécifiques) et un ultime contrôle du sang à transfuser et de son propre groupe sanguin. L’injection est généralement effectuée dans une veine du bras.

En dépit de ces mesures de sécurité, appliquées avec la plus grande vigilance, certains incidents sont inévitables. Il s’agit principalement de l’immunisation du receveur contre certains antigènes du sang transfusé, qui se traduit par une fièvre et des frissons ; de l’inefficacité de la transfusion chez les receveurs de plaquettes ; de l’apparition d’agglutinines irrégulières rendant les transfusions ultérieures plus difficiles. Le risque de transmission virale est aujourd’hui très réduit en France. Ce risque, dit résiduel, est ainsi estimé en France métropolitaine à 1 cas pour 180 000 dons pour l’hépatite B, 1 sur 200 000 pour l’hépatite C, 1 sur 1 million pour le V.I.H. et 1 sur 5 millions pour le HTLV. Néanmoins, lorsqu’il est possible, le recours à l’autotransfusion peut être préféré : le receveur est son propre donneur, son sang lui ayant été prélevé quelques jours avant l’intervention nécessitant la transfusion.

Travail réalisé par Héloïse D. et Coline L.