Archives mensuelles : mai 2010

La transfusion sanguine


La transfusion sanguine

Historique

Sous le nom de transfusion sanguine on englobe la collecte et l’utilisation du sang total (globules rouges, plaquettes qui servent à la coagulation du sang, plasma).

La transfusion sanguine est une idée ancienne. Au 17 ème siècle, plusieurs essais furent réalisés de l’animal à l’homme puis de l’homme à l’homme, qui se soldèrent par des échecs. La transfusion provoquait des réactions graves chez les transfusés, voire la mort, du fait de la méconnaissance des groupes sanguins à l’époque.

C’est en 1900 que Karl Landsteiner découvre l’existence des groupes sanguins, qu’il classe A, B, AB et O. Cette découverte fut suivie par celle du système Rhésus. En effet, si l’on transfuse à un individu un sang de groupe différent, il risque un accident d’incompatibilité. C’est Karl Landsteiner qui démontra que la transfusion était sans risque entre personnes du même groupe sanguin.

Après la guerre de 1914-1918, la transfusion devint plus sûre avec la mise au point de seringues spéciales qui permettent la transfusion veine à veine et la possibilité de conserver le sang en ajoutant du citrate de soude pour le rendre incoagulable.

De nos jours

En France le don du sang est anonyme et bénévole. Toute personne âgée de 18 à 65 ans peut donner son sang. Les donneurs doivent répondre à un questionnaire visant à éliminer les groupes à risques (hommes et femmes à partenaires multiples, toxicomanes) et à détecter les maladies infectieuses comme le SIDA.

Le sang est recueilli dans des poches plastiques contenant une solution anticoagulante. On recueille de 300 à 450 millilitres de sang. Le prélèvement se fait de préférence à jeun.

Il est ensuite analysé pour détecter les porteurs de virus et déterminer le groupe sanguin. Le sang est ensuite conservé à quatre degré dans un réfrigérateur ou dans une chambre froide.

La transfusion proprement dite

En chirurgie, la transfusion permet de compenser les pertes sanguines. Sans transfusion, la grande chirurgie, la prise en charge des accidentés de la route, ne seraient pas possibles.

Lors de la transfusion, le sang de la poche est directement transféré à la veine du receveur. Un dispositif de goutte à goutte distribue la bonne quantité de sang. Puis on surveille le receveur pour voir s’il n’y a aucune réaction anormale. La plupart du temps, seul un concentré de globules rouges est transfusé de manière à diminuer les volumes. Ces concentrés globulaires sont obtenus par centrifugation (séparation avec le plasma).

Le nombre de prélèvements de sang annuel en France est voisin de trois millions, contre quatre millions en 1985.

Les dangers de la transfusion

Entre 1980 et 1985, du sang contaminé par le virus du sida infecta de nombreux transfusés dont les malades hémophiles. Aujourd’hui le risque de contamination a considérablement réduit même s’il existe encore des risques de nature infectieuse : transmission de parasites tel le paludisme, ou de virus comme le SIDA.

Ces accidents transfusionnels ne doivent pas faire oublier que la transfusion sauve des milliers de vies, et cela grâce à la générosité des donneurs bénévoles.

 

La maison productrice d’énergie

La maison productrice d’énergie

Parmi les maison productrice d’énergie il y a : les habitats producteurs d’énergie, les maisons à énergie positive.

Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment qui, sur une période donnée, produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. La période considérée est d’un an.
C’est généralement un bâtiment passif (bâtiment consommant très peut d’énergie) très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie. Les toits, murs, voire les fenêtres peuvent être mis à profit pour accumuler et restituer de la chaleur ou produire de l’électricité.

http://www.mes-news.net/wp-content/uploads/2009/12/maisonecolo1.jpg

Les habitats producteurs d’énergie sont des habitions qui produisent de l’énergie. Ils peuvent en produire de différentes manières :

- les panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité, ces panneau sont constitué de cellules photovoltaïques qui convertissent l’énergie du rayonnement solaire en électricité.

- les éoliennes personnel en produisent aussi grâce à la force du vent qui fait tourner un rotor qui entraîne un alternateur.

- les chauffes-eau solaires produisent eux de l’eau chaude grâce à la chaleur émise par le soleil.

- la géothermie permet de chauffer une maison grâce à la chaleur naturel du sous-sol.

- le chauffage au bois peut aussi servir pour se chauffer.

- les pompes à chaleur récupère l’énergie dans l’aire ambiant et le restitue à l’intérieure du bâtiment.

Voilà des façons de produire de lénergie tout en respectant l’environnement.

Sources : Envoyé Spécial (France 2)

http://www.guider.be/upload/userfiles/image/panneaux%20solaire%20shutterstock_5365030.jpg

http://www.paysdecorlay.com/cc/images/image/ht_corlay_eolienne2.JPG

http://www.terreensante.com/blog/wp-content/uploads/2009/03/chauffage-au-bois-securitaire.jpg

http://www.energieinfo.lu/showimage.php?idimagelibrary=41&type=image

Causes et conséquences de l’obésité.

Repérez les conséquences de l’obésité sur la santé.

A part le problème esthétique et le regard des autres, l’obésité peut avoir de graves conséquences sur la santé, et plus cette obésité sera importante, plus les problèmes seront sérieux…

L’obésité est l’état d’une personne, qui se traduit par un excès de poids, réparti de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l’organisme.

Elle peut être dut à des diffuciltées socio-professionel et provoquée une mort prématurée. Cela touche désormais, plus d’un adulte sur cinq. Tout ceci est un cercle vicieux, car lorsque l’on pratique un régime amaigrissants, cela favorise la perte de contrôle alimentaire qui, elle-même, entraînent des prises de poids.

Voici quelques exemples de conséquences sur la santé :

- L’hypertension artérielle qui constite à avoir une pression artérielle trop élevée. ( ce qui correspond à la pression du sang dans les artères, cette pression est aussi la force exercée par le sang sur la paroi des artères ).

- Le diabète de type 2 ceci consiste à avoir un taux de sucre dans le sang plus fort que la normal. Il a une possibilité plus grande d’avoir un infarctus, une angine de poitrine, et cela peut même atteindre le rein ect..

- L’insuffisance veineuse qui provoque des varices ou des ulcères aux jambes.

- L’hypoventilation alvéolaire qui constite à avoir une insuffisance respiratoire ou somnolence.

- Le syndrome d’apnée du sommeil qui fait ronfler.

- Les dyslipidémies, qui elles sont d’avoir une augmentation de graisse dans le sang.

- L’insuffisance cardiaque qui constite à avoir des battements de coeur faible,  d’où un affaiblissement du pou.

- L’arthrose des articulations porteuses qui provoque des maladies comme les tendinites par exemple.

L’ensemble de ces facteurs entraîne une diminution statistique de l’espérance de vie.

http://chaine.teva.fr/cms/upload/11092255.JPG

Conclusion :

L’obésité peut être très dangereuse voir même vitale. Ce phénomène n’a rien de drôle et il ne faut pas s’en moquer ! Le grand coupable est le mode de vie que nous impose notre société d’aujourd’hui.

Article réalisé par BLANC Solène et BORDET Anabelle.

Nous avons pris nos sources sur les sites suivants :

http://www.medecine-et-sante.com/nutrition/obesiteconsequences.html
http://www.haiticulture.ch/Obesite_consequences.html

Pourquoi est-il important de connaître son groupe sanguin ?

Pourquoi est-il important de connaître son groupe sanguin ?

De LHEUREUX Allan et DELORME Julien – 3°5

 

 

Les différents groupes sanguins

Il existe 4 différents types de groupes sanguins. Notre appartenance à un groupe dépend des antigènes (des protéines et de sucres) présents à la surface des cellules rouges. Il existe trois types d’antigènes : A, B et AB. Le groupe O est lui caractérisé par l’absence d’antigènes à la surface des cellules.

Groupe A

Groupe B

Groupe AB

Groupe O

Pourquoi savoir son groupe sanguin ?

Mélanger des types de sang différents peut provoquer une destruction des globules rouges. C’est pourquoi il est absolument indispensable de procéder à des transfusions entre groupes sanguins compatibles.

Tableau de compatibilité entre les différents groupes sanguins

 

Les sujets du groupe O- sont dits « donneurs universels », car ils peuvent donner du sang aux personnes de tous les groupes sanguins. En effet, ils ne possèdent aucun antigène (ni A, ni B), ni aucun anticorps susceptible de détruire d’autres antigènes. Par contre, il ne peut recevoir que du sang de son propre groupe (O-). A l’inverse, les personnes de type AB+ peuvent recevoir du sang de n’importe quel groupe, vu qu’ils possèdent tous les récepteurs possibles.

Même après de multiples transfusions d’autres groupes, on conserve toute sa vie le même groupe sanguin, à part quelques cas particuliers (greffe de moelle osseuse par exemple).

Comment savoir son groupe sanguin ?

Il y a quand même plusieurs façons de connaître son groupe sanguin.  En voici quelques unes :

1. Vous pouvez vous informer auprès de votre médecin de famille ou d’une personne autorisée à consulter votre dossier médical.

2. Vous pouvez participer à une collecte de sang près de chez-vous.

3. Vous pouvez le connaître en clinique privée avec une prescription de votre médecin.

4. Vous pouvez aussi demander à consulter votre dossier médical à l’hôpital.

Hérédité

Nous avons chacun deux gènes, hérités de nos parents, qui codent le groupe sanguin. Le gène O est récessif, alors que les gènes A et B sont dominants. Autrement dit, si vous héritez d’un gène A et d’un gène O, votre groupe sanguin sera de type A. En revanche, si vous héritez de deux gènes O, vous serez aussi de type O.

Sources :

Les sources des images sont en lien directement sur l’image.

http://www.linternaute.com/sante/magazine/biologie/groupes-sanguins/groupes-sanguins.shtml

http://www.abovie.com/connaitreSonTypeSanguin.htm

http://tatoufaux.com/?Il-est-utile-de-connaitre-son

http://francois.derouin.free.fr/svtclggsand/?p=5168

BIOCARBURANTS : DES AVANTAGES AUX LIMITES

Les réserves de carburants sont en baisse constante et si on utilise pas de biocarburants les réserves vont disparaître


 

Qu’est ce que le biocarburant?

Un biocarburant ou agrocarburant est un carburant produit à partir de matériaux organiques non fossiles, provenant de la biomasse. Il existe actuellement deux filières principales :

D’autres formes moins développées voire simplement au stade de la recherche existent aussi : carburant gazeux (biogaz carburant, dihydrogène), carburant solide.

chickennews.wordpress.com

 

Les biocarburants des deux générations

Les avantages des carburants de première génération ont vite été contredits. En effet, il semblerait que leur forte teneur en oxygène favorise la formation d’oxydes d’azote et d’aldéhydes, ils produisent aussi un pollution dangereuse. De plus, pour arriver à réduire la consommation de pétrole, les hectares qu’ils faudraient mobilisés atteignent des chiffres énormes et irréalisable sauf si un jour le monde fait le choix de ne plus manger pour faire rouler quelques voitures!!! N’oublions pas que la concurrence avec l’alimentation du monde est aussi un des graves inconvénients. Des milliers de personnes meurent de faim par jour alors qu’on utilise des matières premières nourricières pour faire rouler nos voitures. Bref le miracle des biocarburants de première génération a vite était déchanté et ceux de seconde génération ont fait leur entrée.

tpe.jpg< ce tableau exprime les résultats du rendement énergétique de différents carburants.Ces résultats parlent d’eux même; le bioéthanol est là encore beaucoup plus intéressant pour son rendement énergétique qui est le double de celui de l’essence. En plus si l’énergie dépensée pour produire les biocarburants est elle-même d’origine renouvelable, ce rendement est porté à 3 pour le bioéthanol.

L’équilibre en terme de gaz à effet de serre est meilleur. L’éthanol cellulosique pourrait produire 75 % de CO2 de moins que le pétrole conventionnel, tandis que l’éthanol à base de blé, de maïs ou de betterave ne réduit les taux de CO2 que de 60 %.

Ils sont capables d’utiliser une plus grande quantité de matière première de biomasse puisqu’ils utilisent la plante entière et n’interfèrent pas avec la production alimentaire ;

Ils pourraient être produits à des prix concurrentiels, en particulier si l’on utilise la biomasse à faible coût. En effet les matières premières lignocellulosiques sont moins onéreuses que les matières premières classiques et leur culture requiert moins d’énergie et d’engrais(pour les cultures dédiées).De plus ce sont des carburants de meilleure qualité que les biocarburants de première génération

 

 

Pour ce qui est des inconvénients…

Les inconvénients de ces biocarburants sont très peu connus puisqu’ils sont eux même très peu développés. Mais il est bon d’en savoir quelques un !

  • Leur principal inconvénient est leurs coûts très importants de lancement bien que leurs coûts de production eux restent très intéressants.
    Une usine de première génération de carburant demande environ 50 millions d’euros d’investissement pour devenir opérationnelle. La production de biocarburant de seconde génération implique un capital de départ 10 fois plus important que celui des usines de première génération et il faut environ cinq ans pour que les usines de deuxième génération puisse atteindre une production maximale.C’est donc un problème de financement important d’autant plus que ces biocarburants ne sont pas encore sur le marché.
  • Des recherches sont encore nécessaires pour leur mise au point et il se pourrait qu’elles soient longues.Il y a encore beaucoup de “verrous” technologiques qui empêchent un déploiement à l’échelle industrielle.

L’équilibre en terme de gaz à effet de serre est meilleur. L’éthanol cellulosique pourrait produire 75 % de CO2 de moins que le pétrole conventionnel, tandis que l’éthanol à base de blé, de maïs ou de betterave ne réduit les taux de CO2 que de 60 %.

Ils sont capables d’utiliser une plus grande quantité de matière première de biomasse puisqu’ils utilisent la plante entière et n’interfèrent pas avec la production alimentaire ;

Ils pourraient être produits à des prix concurrentiels, en particulier si l’on utilise la biomasse à faible coût. En effet les matières premières lignocellulosiques sont moins onéreuses que les matières premières classiques et leur culture requiert moins d’énergie et d’engrais (pour les cultures dédiées). De plus ce sont des carburants de meilleure qualité que les biocarburants de première génération.

L’utilisation des biocarburants est la solution de demain cepandant, il y a des limites existantes.

http://tpebiocarburant2008.unblog.fr/avantages-et-inconvenients/

http://www.cdupropre.com/affiche-liste.php?annonce=9&cat=

réalisé par charles et simon

COMMENT PUIS-JE CONTRIBUER A PRESERVER UNE RESOURCE EN EAU POTABLE POUR LES GENERATIONS FUTURES ?


Introduction :
On a coutume de qualifier la Terre de « planète bleue », car l’eau recouvre les trois quarts de sa surface. Mais la majorité de l’eau présente sur Terre est salée et l’eau douce n’est pas bien répartie entre les différents pays ou régions du globe. Et, à mesure que la population mondiale augmente, les besoins en eau de l’humanité ne cessent de croître.


I Les ressources en eau dans le monde.

1) 1 400 millions de km3… mais beaucoup moins d’eau douce.

 


Si la Terre est bien la planète de l’eau, c’est avant tout la planète de l’eau salée, cette dernière représentant 97,2 % du volume. Il ne reste donc plus que 2,8 % pour l’ensemble des eaux douces des terres émergées : glaces, eaux souterraines, cours d’eau, lacs. 70 % de ces eaux douces sont concentrées dans les glaces des pôles et la majeure partie du reste se trouve dans les sols, sous forme d’humidité, ou dans des nappes souterraines très profondes, inexploitables pour l’homme.Au final, l’homme ne peut utiliser que moins d’1 % du volume total d’eau douce présent sur Terre. Ceci englobe les cours d’eau, les réservoirs naturels ou artificiels (lacs, barrages…) et les nappes souterraines dont la profondeur n’est pas trop importante pour qu’elles soient exploitables à des coûts abordables.

 


On évalue à 40 000-45 000 km3/an, la ressource mondiale en eau continentale. Mais, du fait de la forte croissance démographique couplée à l’industrialisation, l’urbanisation et l’intensification agricole, la ressource en eau renouvelable et disponible n’était plus que de 7 500 m3/personne/an en 1995. Elle devrait chuter à moins de 5 100 m3/personne/an en 2025.


2) Des besoins en hausse constante

 



A l’échelle de la planète, les prélèvements d’eau ont été multipliés par plus de 7 entre 1900 et 1995, soit un rythme de croissance plus de deux fois supérieur à celui de la population mondiale. En rapportant l’ensemble des besoins actuels en eau de l’humanité à la population totale, on estime à 500 m3 les besoins annuels moyens en eau, par habitant, tous usages confondus.La population mondiale a plus que triplé depuis le début du siècle, pour atteindre aujourd’hui près de 6 milliards d’individus. Au rythme actuel, elle devrait dépasser les 8 milliards en 2025 et pourrait doubler d’ici la fin du XXIème siècle. Les répercussions sur les besoins en eau sont multiples : plus d’hommes signifie plus de personnes à abreuver, plus d’activités humaines consommant de l’eau et, surtout, plus de bouches à nourrir. L’agriculture est responsable du formidable développement des consommations d’eau au cours des dernières décennies.

 


Ce développement de l’irrigation, qui contribue à 40 % de la production alimentaire mondiale (pour seulement 18 % des terres cultivées) est directement lié à la croissance démographique. D’autant qu’elle concerne surtout les zones arides ou semi-arides où les ressources en eau sont, par définition, limitées et où la croissance démographique est particulièrement forte. Plus des deux tiers des terres irriguées se trouvent en Asie dans les zones à forte densité de population, où la forte croissance démographique a justifié une intensification de la riziculture.

Or, l’eau prélevée pour l’irrigation est en grande partie consommée (une partie humidifie les sols et est absorbée par les plantes… mais la plus grande part s’évapore) et ne peut donc servir à d’autres usages. De plus, trop de systèmes d’irrigation ont encore, dans le monde, des rendements beaucoup trop faibles (trop d’eau qui s’évapore sans même nourrir les sols ou les cultures).

D’autres facteurs influent sur les consommations d’eau, tels que l’urbanisation et le niveau de développement des pays. Ainsi, la consommation d’eau par jour et par habitant, hors besoins agricoles, s’élève à 300 litres aux Etats-Unis, 100 à 200 litres en Europe (137 en France), pour seulement quelques litres dans certains pays du Tiers-Monde (à peine le minimum pour survivre).


3) Des ressources inégalement réparties.
Dans un rapport publié en 1995, la Banque Mondiale estimait que 80 pays, représentant 40 % de la population mondiale, souffraient déjà de pénuries d’eau, nombre d’entre eux voyant d’ailleurs leur développement entravé par ce problème. L’eau constitue, de fait, l’une des ressources les plus mal réparties sur la planète.

 


Actuellement, 1,1 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau salubre. Un tiers de la population mondiale est privé d’eau potable.

Dans certains pays, moins de 40 % de la population a accès à l’eau potable. C’est le cas du Cambodge, du Tchad, de l’Ethiopie, de la Mauritanie, de l’Afghanistan et d’Oman.

Accès à l’eau potable en 2000
Afrique 62 %
Asie 81 %
Amérique latine et Caraïbes 85 %
Océanie 88 %
Europe 96 %
Amérique du Nord 100 %
GLOBAL 82 %


Au cours du siècle dernier, les prélèvements d’eau douce dans le monde ont augmenté deux fois plus vite que la population mondiale, qui a elle-même plus que triplé. Aujourd’hui, 20 % des êtres humains n’ont ni accès, ni les moyens de se fournir en eau potable, en raison de la pollution et de la contamination des eaux. Ainsi, 8 millions de personnes meurent chaque année d’une maladie liée à l’eau, soit 15 personnes par minute.  » L’absence d’eau tue dix fois plus que les guerres « , déclarait le président du Conseil mondial de l’eau (organisme lié à l’ONU), avant la tenue du quatrième Forum mondial de l’eau à Mexico. Alors que la population mondiale doit apprendre à mieux gérer et partager l’eau, cette ressource vitale est devenue un réel enjeu économique et politique.

Actuellement la quantité moyenne d’eau douce disponible par habitant et par an diminue si parallèlement la tendance actuelle à l’augmentation des prélèvements en eau se poursuit, entre la moitié et les deux tiers de l’humanité devraient être en situation dite de stress hydrique (On parle de stress hydrique quand la demande en eau dépasse les ressources disponibles.) à l’échéance 2025, seuil d’alerte retenu par l’Organisation des nations unies (ONU).

eau

Conclusion :

Le risque d’une pénurie d’eau douce existe donc bel et bien.

http://www.escartonduqueyras.com/Download/CONTENU_RESS_EAU.pdf

http://serveurdata.com/sg2/SES/telechargement/carte-usines-eauxdesources.pdf?PHPSESSID=186398da44a1fc8a9563b689defddd3d

DUBREU BENJAMIN – COQUELET LOUIS – DUTRAIT MATHIEU – 3°6