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Articles produits par les élèves pendant l’année scolaire 2013-2014.

la pollution fait rugir les tempêtes

 

  • Notre article démontre que les aérosols anthropiques émis par l’Asie ont une incidence sur la formation des nuages et les cyclones dans le Pacifique.

Source: »Google image »

La principale cause est l’activité anthropique, mais certains événements naturels peuvent perturber la composition de l’air de façon non négligeable et durable, comme une éruption volcanique ou certains feux naturels à très grande échelle.

La pollution due aux activités humaines se décompose principalement en :

rejets de l’industrie : les industries de la chimie et de la pétrochimie notamment rejettent dans l’air de nombreux types de produits, résidus de processus de transformation ; les installations du secteur de la Sidérurgie et de la métallurgie émettent également de nombreux polluants en grande quantité, notamment dans des processus de combustion incomplète : cokeries, agglomérations, etc., ou de refonte de matériaux utilisés (aciéries électriques) ;

rejets liés à l’incinération et la dégradation naturelle ou contrôlée (compostage, fermentation…) des ordures ou d’autres produits ;

rejets liés à la production d’énergie (électricité, généralement par combustion de carbone fossile produits pétroliers, charbon et gaz ; ou de chaleur chauffage résidentiel, des bureaux…),

rejets liés aux activités agricoles et d’élevage ;

la pollution par les transports ; diffuse et difficile à contrôler.

Source: « Météo-Paris »

Aérosols: Tout ce qui est en suspendu dans l’air, par exemple la poussière.

Anthropiques: Tout ce que les êtres humains rejettent.

 

Donc les Aérosols anthropiques, c’est tout ce que les êtres vivants rejettent dans l’air. Les émissions d’aérosol anthropique ont une influence significative sur l’équilibre climatique de la Terre. L’évaluation de l’impact des activités humaines sur le climat futur passe par la nécessité de bien connaître les processus mis en jeu tout au long de la vie de l’aérosol dans l’atmosphère.

 

« Elles entraînent des tempêtes plus grosses et plus intenses, et ces tempêtes drainent également plus de précipitations. Nous pensons que c’est la première fois qu’une étude offre une telle perspective mondiale » explique Renyi Zhang co-auteur du papier.

 

Ces dernières années, les chercheurs ont appris que les aérosols atmosphériques affectent le climat, soit directement par la dispersion ou l’absorption du rayonnement solaire, soit indirectement en modifiant la dynamique des formations nuageuses. L’augmentation des niveaux de ces particules soulève depuis des inquiétudes, en raison de leurs impacts potentiels sur la circulation atmosphérique régionale et mondiale.« Il semble y avoir peu de doute que ces particules d’Asie affectent les tempêtes qui balaient le Pacifique et par la suite les conditions météorologiques en Amérique du Nord et dans le reste du monde » confirme Renyi Zhang.

La saison des tempêtes dans le Pacifique représente en effet un moteur essentiel dans la circulation atmosphérique mondiale par le transport de la chaleur et de l’humidité. « Nos résultats confirment les conclusions antérieures qui montrent que les particules dans l’air émises en Asie ont tendance à affecter les conditions météorologiques mondiales, » conclut Renyi Zhang.

Le nuage brun d'Asie est un nuage de pollution essentiellement constitué d'aérosols issus de l'activité humaine. La combustion incomplète du carbone, tant de la biomasse que du carbone fossile, alimente cette brume hautement cancérigène. © oenvoyage, Flickr, cc by nc sa 2.0
Source: « Futura environnement »
La pollution en Asie affecterait les conditions météorologiques mondiales.